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vendredi 8 février 2019

Pour la page 136 MarHak


Google fermant les portes de google+ (que je fréquentais de moins en moins), j'ai retrouvé MarHak sur face book. Il a accepté de nous offrir une nouvelle photo d'une de ses œuvres : pardonnez mon anglais, reverso me vient souvent en aide et la syntaxe en souffre. Mais les échanges flirtent avec l'humour. Apanage des grands d'être abordables.

La voici pour vous, en haïbun si possible. J'aime le haïbun car il mêle prose et poésie. Haïbun, narration de voyage pour tenter d'exprimer ressentis et émotions de nos chemins de vie. 

Bons samedi et dimanche à tous les brins et...  Merci, MarHak.

MarHak

dimanche 24 septembre 2017

Pour la page 87, une œuvre de MarHak







Toujours la couleur, le rêve. Merci MarHack


Pensez à m'adresser vos textes par e-mail pour être publié sur cette page.  

L'objet de la communauté est de partager nos écrits ici, 
pas simplement sur nos blogs respectifs. 

Dernier délai pour l'envoi des textes le jeudi matin 
et mieux encore le mercredi soir.

samedi 8 avril 2017

Proposition 74, just for you














Voici une nouvelle œuvre de MarHak. Merci à lui.

Oui, j'aime son univers, sa quête spirituelle au travers de sa peinture et cette photo de lui qui raconte son âme.

Alors, promenons-nous dans ses espaces et qu'ils nous emportent.
Belle semaine à tous et à vendredi prochain.
AD

mardi 14 juin 2016

L'herbier page 46



MarHak nous fait rêver, un rien Miro sans aucun doute, sur Procol Harum, jusqu'au bout de la nuit.
Le grand  livre est ouvert, la joie comptée, mais allez donc débattre des goûts et des couleurs lorsqu'il s'agit d'une danse rituelle, à moins qu'une couleur arc en ciel sur un pot de confiture...

Allez encore merci, merci, merci à tous et bonne semaine !



MarHak - Partition de la vie 
Hymne à Miro - Formes funambules
acrylique sur toile 24x30





Le Klein caprice...

Dans une galerie d'art
Son regard se braqua
Sur un Braque...
Un rien Miro
Je me Courbet
Pour en voir le prix...
Pas de la p'tite Monet
Que j'en de Vinci... pâle oh !
Envie de crier
Tel un Munch !!
Ma Wallis, ne désires-tu pas
À la place un Buffet
La Klimt
Ou une Cabane pour le jardin ?
Non, mon ange Michel !
Soupir, ça va faire du Degas
Dans notre trésorerie
On finira aux œufs Bacon
Au Boudin sans pomme
Aux pissenlits du Chardin !
Je suis Modigliani...
Le Martiros du mois passé
Déjà dépassé... Jeaurat tout vu
Avec toi mon Poussin !







À livre ouvert
Dans un verre de glace
S’enflamment ses idées
En volutes colorées
Chaud-froid étincelant
D’une âme passionnée

















La commode.

Je me souviens
Dans le coin de ta chambre
Une commode blanche
Au mur un papier peint années 60
(nos jeunes le trouverait kitch à souhait)
Ton tourne disque était rouge
Tu écoutais les Bee Gees, les Beatles...
Quand j'arrivais
Tu mettais Procol Harum
Je me souviens bien de ce premier baiser...
Ferme les yeux, clique ici et écoute.


              Jamadrou






Tu vas danser, tu vas chanter
Belle gitane
Ton corps palpite
Au rythme des séguédilles
Rouge sang et notes d'ors
Jusqu'au bout de la nuit
Frappent les zapateados
Résonnent les guitares
Un tango langoureux
Terminera en beauté
Cette nuit de miel et de ferveur...

Marine

           
Et un autre pour ce beau tableau de M. Hakopian


Le grand livre est ouvert
Sous un vent de lumière
Porteur du son fluté
Des musiques berbères
Des mélopées andines
Des rondeaux, des cantates
Des appels, des grelots
Des poèmes effacés...

Le pages savent dire
Les moissons attendues
Les soirs couleur de jade
Et les ciels mandarine
Le grand livre est ouvert
Aux flammes de l'extrême
Chaque voie est inscrite
Chaque joie est comptée 
















Des goûts et des couleurs

"Quelle est ta couleurs préférée ?"
La question avait surgi comme un cheveu sur la soupe.
Vite, trouver une réponse ...
Ses yeux balayèrent le salon, s'accrochèrent au tableau, au dessus de la cheminée...
"Rouge"
C'était une réponse de hasard.
Il s'en empara pour reprendre son monologue dans une litanie hallucinée, lui attribuant ses pensées délirantes.
Échapper au filet de ses mots piège. Mobiliser sa propre pensée, en liberté.
Par chance son cerveau était capable de faire deux choses à la fois. Les mots entendus glissaient...
Écouter attentivement et se poser la seule question qui vaille : comment et pourquoi isoler une seule des couleurs de l'arc-en-ciel quand toutes se complétaient, se nuaient, se mêlaient sur la palette de la vie ?
Mobiliser les ressources de ses sens à l'appui de son imaginaire.
Rouge ...
Rouge coquelicot des talus bordant les blés dorés.
Soyeux de la robe velours de cette rose pourpre au parfum enivrant. Odeur plus délicate et sucrée de celles qui grimpaient en rouge vermillon à l'assaut du vieux mur.
Goût suave des cerises cueillies à même les branches au milieu du bourdonnement des insectes et des trilles des merles s'empiffrant dans la cime pour nous inatteignable.
Les rouges des fraises, des framboises, des groseilles, tous différents, et la bonne odeur de confiture envahissant la maison avant que l'écume encore tiède ne régale les gourmands petits et grands.
Enfin les mûres virant du rouge au noir et les premières calvilles rouges annonçant la rentrée des classes ...

       















Le livre blanc

Un gros livre tout blanc
à la portée du monde
soudain surgi du néant
Il faut chercher deviner croire surtout
pour découvrir la formule magique
Quelques tours de passe-passe
pour émerveiller les yeux des mécontents
libérer les couleurs de la vie
le jaune d'or des tournesols
les rouges coquelicots des blés mûrs
le blanc éclatant de l'innocence
puis danser danser danser
aimer aimer aimer
jusqu'au bout de la vie




         



Danse rituelle. 

Au lointain le rythme des percussions nous entraîne vers nos racines, et ça résonne au cœur du corps dans la chaleur d’une nuit universelle. Les notes s’envolent, se délient, serpentent, les peaux ruissellent leur parfum primitif. Les corps se cherchent, le trouble remonte du profond des âmes où le savoir disparaît sur l’autel des espèces. L’inexplicable en chemin s’écrit en arabesques de feu et d’eau sur les pages glacées d’un livre des origines. Le sacré se nourrit d’humeurs, de sang répandu sur la pierre, du martèlement hypnotique des tambours chaman explorant la Terre mère, exprimant la mémoire des abysses primordiales où le premier frisson fit exploser la vie. 
Livre toujours ouvert et pourtant invisible, révélé par l’expression spontanée de quelques lignes de soleil tracées sur l’expression architecturale d’une œuvre.





jeudi 9 juin 2016

Herbier proposition 46


 
Des couleurs, de la vie, que votre imaginaire se débride et nous amène au 7ème ciel !
Je passe vous voir dès que possible, promis.




 
acrylique sur toile 24x30 
 
 
 
 
 


jeudi 31 mars 2016

L'herbier de poésie proposition 40

Déjà quarante propositions, et toujours plus de bonheur à vous lire. 


Cette fois c'est MarHak, qui nous prête une image. MarHak, un peintre que j'aime énormément parce que ses couleurs viennent directement du cœur.

Ce tableau, quand je l'ai vu, m'a fait penser à un autre peintre, mais vous savez mon goût pour les secrets, alors...

Laissez s'exprimer votre imaginaire sur les couleurs de ce superbe tableau.


et toujours le bla bla concernant les adresses et touti touti...









Vous pouvez aussi visiter le coin des retardataires

mardi 26 janvier 2016

L'herbier page 31




Voici la page de ce mardi où il est question de vie, d'océan, de tempête, de remous, d'écume, de naufrage, de chaos. 

Un grand bouillonnement, une superbe moisson. 

                                                    Merci à toutes et à MarHak

                            

 Martiros Hakopian -MarHak- 



Nuit d'enfer...
Il sombra
Corps et biens
Ce géant anglais
Une nuit d'avril
Remuant l'eau de l'Atlantique
Et le monde entier,
L'océan tel un boa
Avalant sa proie, lentement
Dans une complainte
Crachant son écume,
Bave de mourant...
Des lambeaux à fleur de flots
Flottant ça et là
Au lever du jour,
Vestiges d'un fascinant
Qui avait ses faiblesses...
Plus près de toi mon Dieu
Joua l'orchestre, brave,
Tandis que le titan s'enfonçait
Cette nuit d'enfer...








Il regarde l'océan
Ailes rabattues
Il est pris dans l'arc en ciel
Il se confond avec les couleurs
Avec le ronflement des vagues
Avec le rugissement du vent
Le soleil lui est nid
Tout son être vibre
Méditation, silence
Chaque seconde est vie 


Marine D










Elle grimpe, grimpe, grimpe 
La vie qui mène là-bas
Dans les remous des jours
Sur les sentiers colorés.
De surprises en surprises,
Mon esprit s’y frotte,
S’y forge, s’y construit,
Démêlant sans cesse
Obstacles et pièges
Pour atteindre
Le but final
Au sommet du parcours
La tête hors des nuages




Tempête en Finistère
Courant d'air
Claquent les volets
S'ouvrent la fenêtre
L'eau se répand sur le bureau
Volent les papiers
Coule l'encre bleue
S'étale l'encre noire
Éponger. Papier buvard
Mots effacés
Poésie déchiquetée
Ce n'est pas le bout du monde
Juste la pluie qui est entrée
Pour tant pleurer
Juste le vent qui trop fâché
à tout brisé
Bébé c'est fini, ne pas pleurer... 


Jamadrou



Ciel et terre
Terre et neige
tous s'écoule 
vers la mer
même le sang 










Te casse pas la tête, nage !

Il fait beau derrière les nuages
Bleu rouge et noir
Noir et blanc, jaune d'or. 









Le chaos primordial



Le chaos primordial, un grand charroi d’eau et de glace, débandade printanière, terre et ciel encore confondus au point final du coït ultime présidant la séparation. Tout est là, indéfini, se cherchant, pressé d’être. Erratique palpitation primale d’une cohésion balbutiante. Dans cette gigantesque cohue, les formes se cherchent, s’expérimentent, du monstre marin au visage de l’homme. Déjà l’effroi, le cri en gestation. Le feu naissant des eaux vaporise la vie vers ce qui bientôt sera nuage. Et dans ce bouillon de la première heure, le profil de Bastet émerge lentement d’une flaque solaire comme pour indiquer au monde à venir le chemin de la sagesse.
Adamante 


Le coin des retardataires :




Vibrent les couleurs
Comme autant d’éclats
De vie, de bonheur…
Une vraie fiesta,
Pour chasser la nuit,
Naufrager les guerres…
Cueillir l’infini,
Un brin d’univers…
Chanter l’harmonie
En flammes de joie
Pour vivre ébloui
Dans un flot d’émois !...