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lundi 31 octobre 2022

Pour la page 208

 

Une de mes créations qui, malgré son apparence, vous entraînera 

je l'espère, du côté du soleil et de l'espoir. AD







mardi 28 juin 2016

L'herbier page 47




Avec vos mots, j'ai composé une petite comptine à sautiller sur un pied,
ce mardi, dès potron-minet :






Sais-tu ce que font les oiseaux de Selva, la nuit ?


Au pays de nulle part
Au pays
À part
Posés sur la portée
D'une partition griffée
En silence
Nourris d'étoiles
Tandis que Dame Nature
Renouvelle sa garde-robe
Ils préparent la bonne heure
Pour un réveil en douceur
La mélodie du jour suivant
Comptine du petit matin
À raconter aux enfants.

Qui te l'a dit ?

Le Rossignol Do Fa Do Si
Ou peut-être l'ami Pierrot
Do Mi Sol Do !







Les oiseaux de Selva...

Le soir tombe
Dame la Lune tarde
Il fait tout sombre
Les oiseaux l'attendent
En silence...

C'est que dame Lune
Les nourrit d'étoiles
Comme d'autres
Cassent la graine...

Sages tels des images
Entre feuilles et fleurs
Les oiseaux de Selva
Patientent
Au pays de nulle part
Au pays
A part...

Dame la Lune
Est patraque
Dit tout bas l'ami Pierrot
Son médecin à la chandelle ;
Voici pour vous
Des notes de musique
Do ré
Fa si la manger
Mi ne de rien
À même le sol...







Sais-tu Adamante ce que font les oiseaux la nuit ?
Ils préparent la mélodie du jour suivant
Tracent les portées
Sautent de fleur en fleur comme les compositeurs
Arrêtent quelques instants les balanciers du temps
Questionnent les fleurs sur les bonnes odeurs
Parfums qu’elles couvent la nuit et qui éclatent au matin.
La nuit les oiseaux sont fort occupés
A préparer la bonne heure
Celle où tu te réveilles émerveillée par cette mélodie du bonheur :
Mélodie de l’oiseau qui aime se lever tôt
Parce qu’il a pris plaisir à embrasser le noir de sa nuit.


















C’était l’automne,
C’était l’hiver,
Ce fut le printemps
De la feuille à l’oiseau
De l’oiseau à la fleur
Discrètement
Naît l’été
Gazouillis
Taches de couleur
Notes de vie
Notes de charme
Dame Nature renouvelle
Sa garde-robe







Posés sur la portée
Trois oiseaux sont musique
Trois oiseaux sont violons
Trilles et vocalises
Ont fait danser la fleur

Un petit ange blond
Profite du moment
Funambule comète
Suspendue un instant
Dans la moiteur du soir.




 



Je n'entends plus le rossignol
sous le velux
il s'est tu
C'était un réveil en douceur.

Je n'entends plus que la moto
d'un pseudo-coq
qui l'arrache au macadam
à pas d'heure.

A-t-il trouvé un autre havre,
l'oiseau de mes nuits blanches ?
Ce n'est plus le bruit du moteur
Juste mon coeur, en chamade.


 
















Partition griffée

L’oiseau chante
électrise la nuit
elle s’éveille
ondule de plaisir
chatte en chaleur
elle s’enroule à l’été
module ses cris rauques
sur une partition griffée de feuilles
tout bascule
la couleur vorace d’une fleur perdue
confisque la lumière
et le monde s’éteint
sur des rêves inavouables.






Le coin des retardataires :

Cette nuit a le goût du mystère
du clair-obscur
des chemins de poussière
Oiseaux de neige
oiseaux du sortilège
vous distillez un rêve
Les ombres viennent jouer
la partition-lumière
de la venue
d'une aube souveraine:

Un coquelicot est né
sur le noir des terrils.

Balaline

mardi 24 mai 2016

L'herbier de poésie page 44


Voici la moisson de ce mardi, tout est dit et bien dit, alors... bonne lecture.




La vie...

La vie n'est pas
Un droit chemin
Elle serpente
Entre le rose, l'anthracite,
Le vert, le bleu,
Les feuilles,
Les fleurs, les fruits,
L'arbre nu,
Le blanc de l'hiver...

La vie n'est point
Une ligne droite
Elle zigzague
Nous saoule,
Le destin
Nous dispute le gouvernail,
Le rouleau menthe à l'eau
Et les fleurettes
Façon Petit Poucet...

Marin d'eau douce
De vaguelettes
Sur les vagues de la mer
Tiens bon le cap
Quand la vie est coup de vent...





 
 
Peindre la vie mieux qu'en couleurs
Y mettre mille fleurs
Mille sourires.








Elle remercie
Son tablier de peintre lui sert à ranger
Son sécateur son plantoir son griffoir
Sa griffe elle oublie de la déposer
Sur ses tableaux colorés jamais terminés
Elle roule la pelouse avec des traînées vert tendre
Et peint la tondeuse en danseuse étoile
Sur son rouleau elle dépose des graines
Pour faire naître un printemps de nature généreuse
Liberté de penser de panser est au cœur de son esprit
Il repose sous sa casquette
Sous sa casquette pas de chef
Juste ses pensées  qui sont la nature même de sa liberté
Celle d’un poète jardinier déluré et clown à ses heures
Je la reconnais bien celle qui peint là
Tout ce qu’elle fait ne sert à rien
Mais ce rien c’est toute sa vie
Elle se dit que si chacun passait devant sa porte
Un rouleau vert printemps avec plein de graines de pensées colorées
Le monde serait drôlement plus gai
Faire fleurir les pensées, n’est-ce-pas une belle activité ?
La vie est une si belle plante
Et moi je la connais depuis si longtemps celle qui peint là.





 



Sur les murs de la ville grise
Il a repeint la fleur nouvelle
Et le chemin vert qui serpente
Qui va et qui vient
Qui sent fort la pervenche
La fraise sauvage et le plantain
Mes pas ont suivi sa trace
Il n'y avait rien d'autre à faire
Il promettait l'oubli
La beauté, la fraternité
Chacun pouvait se servir
Cueillir la claire marguerite
Pour enluminer sa vie
Pour cicatriser les plaies
Pour dire à tous
On va changer ce qui fait mal
On se prendra la main
On se regardera
Avec douceur et bienveillance
Sans se juger
Car la vie c'est ainsi









Peindre le décor de sa vie
comme un chemin parsemé de fleurs
certaines n'ont pas d'épines !

















Janot sifflotait ....

Le soleil pénétrait à flots dans l'appartement de Mémé. Elle avait demandé à l'Entreprise Joli-Coeur de le repeindre.

- << Vous savez, Mémé, comme il me plaît de refaire votre appartement ! Vous avez choisi des couleurs qui me changent de l'ordinaire. 
Toujours repeindre des murs, blancs ! .... Ici, je peins la Chapelle Sixtine. >> (N.B.1)

- << ************** ! >>

Il y a tant de petites fleurs sur mes chemins zig-zag pensa-t-elle en fermant les yeux.


N.B.1 - Anecdote véridique.








À l'ombre des arbres
elles sinuent d'une fleur à l'autre
les allées bonheur.









et








Elle ou il n'avait pas demandé à manger
ou la télé ou du savon
ou même un livre ou un cahier
avec crayon et gomme
Elle ou il avait demandé des peintures
et quelques pinceaux
ou un rouleau
Les geôliers en avaient bien ri.

Après des jours de diète
et de coups
avec son premier vrai repas
discrètement
l'un d'eux a laissé
quelques fonds de vieux pots
une brosse usée sur un manche
quelques débris de cotons-tige
Et un arrosoir.

Depuis dans sa cellule
elle ou il repeint le monde
avec du vert
un peu de jaune
et le rouge de son sang.












Le grand cirque de la nature

Son dessin s’étire, ondule à la surface de ses rêves. Son trait serpente, flâne comme les badauds musardent en sifflotant. Les fleurs de son printemps intérieur parsèment sa création.
Ils sont si tristes les murs de la ville, si plein d’ennui ! Alors il les maquille. Et voici que commence la grande, la formidable représentation du grand cirque de la nature. Jacques Prévert en Monsieur Loyal, du haut de son ciel où dieu est un grand lapin qui connaît la musique, harangue  la foule sous les roulements de tambours : 


« Venez, venez, grands enfants, petits enfants, enfants du troisième âge, enfants du premier âge, venez. Quittez les rails, partez à l’aventure, cueillez la vie, cueillez les rires, faites-en des bouquets et offrez les autour de vous ! »


André Hardellet qui a revêtu la salopette du peintre rajoute  : 

« Choisissez le chemin le plus long pour aller, faites des détours, alanguissez-vous dans ses méandres, partez à la conquête de la liberté ! » 


Alors comme pris d’une envie irrépressible de bonheur, ceux qui les écoutent, ceux qui les regardent sentent vibrer en eux le germe de la vie, cristal pur et inaltérable de la magie.








L’artiste-peintre


Posé au cœur de lui-même , l’artiste
De ses folies, connaît peut-être le pire,
Mais, bien heureux, aussi le meilleur….

Au troublant miroir de sa honte
Il s’est mille fois,  miré.
Alors, au terme de sa nuit ingrate,
Le regard rendu limpide, enfin ;
De son seul bonheur, oublieux,
Il a pris le parti de rire,
Et fait, pour nous, vœu de se livrer.

Rien qu’il impose, oh non !
Rien même qu’il propose ;
Simplement, soudain
De parler, il ose.

Et, sur les murs vides des villes,
Sur les tableaux des musées,
Sur les blancs de nos consciences,
Muette sirène, il chante sa vérité.
Et , ce faisant, il nous dessille :
En quelques traits habiles,
Il écrit la vie, métamorphoses….

En quelques vagues molles,
Nous invite à rêver le monde .
De simples couleurs, pareil !
D’ obsédantes marottes, il nous éveille.

De ses lignes folles ou sages,
Il délivre un capital message :
Sous ses pinceaux ou rouleaux
Frivoles et libres, naissent des prés,
Puis, merveilles, de haut en bas
Partout, de simples fleurs.

Les peintres sont de trop humbles enchanteurs.
Sages fous, ou courageux poètes,
Ils forgent nos yeux clos,
À de lumineux  avenirs .


 Sergede la Torre

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Il a tracé un chemin que j'ai emprunté
C'était celui de ma vie
Il était fleuri
Il embaumait
C'était celui du printemps
Il a tracé un chemin que j'ai emprunté
Il continuait ma vie
Les fleurs s'ouvraient l'une après l'autre
Il embaumait toujours autant
et même plus qu'avant
C'était celui de l'été
Il a tracé un chemin que j'ai emprunté
Les fleurs n'étaient plus les mêmes
Pourtant elles étaient toujours là
Et embaumaient le chemin tracé
C'était celui de l'automne

Il a commencé à tracer un chemin que j'ai emprunté
Les fleurs étaient encore là
Le chemin brusquement s'est arrêté
Saison après saison
Il a tracé les chemins de ma vie.

Pimprenelle
 


 

vendredi 5 février 2016

L'herbier proposition 32




Parce que la nature est un art qu'il ne faut pas voiler, je vous propose ce nu de Arnaud Bouchet.



Marine D, suite à la parution de ma page la femme soleil 
m'a laissé un commentaire :


"Ah mais non on ne se voilera pas la face, à quoi auraient servis tous ces combats ! La femme n'a pas été crée pour être humiliée mais pour embellir le monde et l'aimer et être aimée.Tiens je vais chercher une belle image de la femme nue"

elle l'a trouvée et publiée sur l'herbier de poésie google et moi j'ai eu très envie que vous puissiez l'accompagner de vos mots pour mardi prochain.



Encore merci pour vos formidables participations de mardi dernier. 
Cette communauté m'apporte un grand bonheur.
Adamante