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mardi 21 octobre 2025

Pour la page 249

Bonjour à vous qui passez par ici, qui aimez la poésie de l'instant, celle qui touche au cœur et se révèle dans la simplicité du moment présent.


Voici l'image en proposition, Page  249 pour écrire un haïbun ou tanka prose (ou encore haïkus, tankas...). 



Parution  le lundi 27 octobre 2025


N'hésitez pas à participer en envoyant vos textes dans le corps du mail à l'adresse de l'Herbier de poésies, avant le vendredi 25 au soir, (samedi midi si vous ne pouvez faire autrement).


Sans oublier de noter :

- votre nom 

- le lien sur votre blog 

- le numéro de la page

- le titre de votre poème

Ne faites surtout pas de mise en page.

 

    Merci et à bientôt. AD

lundi 13 octobre 2025

La page 248

 

Bonjour à vous, Brins de l'Herbier, visiteurs passionnés de poésies de la famille des haïkus (ici on favorise un peu le Haïbun ou le tanka-prose)

   J'ai rencontré beaucoup de difficultés pour la mise en page qui ne cessait de bouger. Je ne suis pas certaine du résultat. L'IA est un peu toquée et s'amuse. Impossible non plus d'accéder à YouTube. 😟

   Si quelqu'un connait une plateforme plus ouverte que blogger qui pose de plus en plus de problèmes, je suis preneuse.

   Bonne lecture à vous et bienvenue sur tous nos blogs personnels.

Adamante


P.S. La photo était celle d'un verre de Spritz au sureau (bien meilleur que l'orange entre nous soit dit ) et puis non, même s'il y avait des bulles, ce n'était pas une bière, 😉 mais bravo à Mona 👋 qui brûlait).

Photo prise sur fond de pull noir. Verre dans lequel se reflétait des guirlandes de lumières.  Voilà ! Belle semaine !


 



Les lucioles


   Elles avaient décliné de plus en plus, gênées par la pollution lumineuse nocturne et par les pesticides qui les intoxiquaient autant qu'ils détruisaient leurs proies. Dans ces temps désordonnés, entre inondations et sècheresse, leur survie était de plus en plus précaire. Depuis combien de nuits, d'étés, d'années, n'en avez-vous plus découvert avec bonheur dans l'herbe au gré de vos promenades du soir ? Dix ans ? vingt ans ? trente ans peut-être ...

     Elles ont déserté
     l'herbe sèche du plateau
     grimpé la montagne 

   Je les imagine à l'assaut de contrées encore préservées de l'occupation des humains, encore préservées de la lumière urbaine, de la chaleur, des dérèglements. Mais les glaciers reculent inexorablement. Les roches s'effritent quand elles ne provoquent pas des éboulements tragiques. Des lacs et des torrents se forment, haut dans l'Himalaya. Combien de temps encore préserveront-elles leurs espèces ?

     Depuis le sentier,   
     une montagne s'illumine,
     magie de l'instant.

     Dans ce moment suspendu,
     l'illusion que tout va bien.


©Jeanne Fadosi, mercredi 8 octobre 2025





💚💛💚


  Euterpe

   

Sous la coupole, au Musée des Beaux arts de Paris et en bien d’autres endroits où l’on montre les arts, les dieux et déesses antiques et leurs représentations en peintures ou sculptures, on peut découvrir Euterpe. C’est une déesse grecque, la muse de la musique (eh oui), symbole de joie et de plaisirs.

   La nuit venue une aura de lumières tamisées veille sur leur image et le rêve commence, si vous avez de la chance et de l’audace, faites vous enfermer dans l’édifice quand plus personne n’est présent et profitez de cette magie quasi éternelle et qui vous fera voyager dans le temps !

Couronnée de fleurs

la jeune-fille à la flûte

joue avec grâce

tout doucement la musique

s’emparera de votre âme 


    Marine




Knockin' On Heaven's Door

https://youtu.be/f8OHybVhQwc?si=qgOy8BMV3kEuR3GL




💚💛💚




Sous les voûtes de pierres 


   Sous les voûtes de pierres, seul le silence envahit tout l'espace, glisse sous quelques rayons soyeux. 
   Instants magiques en attente d'un écho, de murmures, de bruissements de l'air, de voix unies dans la prière, de chant choral. 
Juste un moment de paix, d'effleurements des sons, de frissons partagés, regards happés par la lumière dans cet écrin lunaire. 



Tant de sérénité 
Est-ce le temps du rêve 
Des ombres enfin gommées 


   Pourtant là-bas où patiente le temps, le vent de mer porte le chant des vagues, un souffle sans paroles dans cette immensité. L'appel bouleversant toujours recommencé, celui d'offrir à apaiser les âmes où se blottit la vie. 


En suspension 
Ces mots qui voudraient palpiter 
Au rendez-vous des jours

Balaline 10/10/2025




💚💛💚




Une certaine nuit


La pluie résonne sur le pavé, en rue,

À l'heure sombre d'un soir sans lune

À ne plus discerner grand chose

Comme en plein jour...


C'est la nuit d'Halloween,

Les mômes vont en cortège macabre

Avec leur air hideux, leur masque de circonstance...


Ahuri, un chat noctambule s'enfuit ;

Surpris dans sa poubelle !


Les horribles frappent aux portes

« Des bonbons, ou un sort !! » Compris !


Il faut se soulager, suivre les recommandations,

Alors, les gens donnent... jouent le jeu !


On sonne, chez une vieille,

Par la fenêtre sans volet on y voit... on y devine,

Comme c'est étrange, des, des fantômes !?


Elle ouvre, déguisée en sorcière...

NON, mais si, s'en est une !!


    « Ô nuit ténébreuse

    rendez-vous avec la peur

    Sourire de fantoche »


Jill bill

💚💛💚



Cent fleurs étincelles

Cent fleurs étincelles
Piquées de lucioles

La Sorgue, obligeante,
Tend au Maître du feu
Un parchemin occulte
Frémissant d’impatience.

À lui d’ensemencer
Dans un berceau argent
Cent fleurs étincelles
Piquées de lucioles.





💚💛💚



Pèlerins du soir

Pèlerins du soir
À la lumière de leur cierge –
sentier escarpé
 
sur les chemins de la vie
s’éclairer les uns les autres

 


💚💛💚



Sous les lampadaires



La ville respire lorsque les hommes se taisent ...



Lorsque le jour s'efface, elle se déshabille lentement. 

Les néons s'allument comme des confidences, 

Les pavés brillent sous les pas des âmes fatiguées. 

Les murs suintent des histoires que l'on n'a pas osé vivre. 

Les cafés ferment mais les silences s'ouvrent. 

Et dans les ruelles, les lampadaires deviennent des poètes.

Ils éclairent juste assez pour que l'on devine

Jamais pour que l'on comprenne. 



Il y a des regards qui se croient sans se chercher, 

Des mains qui tremblent dans les poches trouées,

Des rires qui sonnent faux mais qui sauvent la nuit. 



Et puis, il y a toi, là, debout, à écouter les murmures des trottoirs. 

Tu n'attends rien mais tu espères tout.

Tu marche comme on écrit un poème:

Sans savoir où ça finit mais l'envie que ça dise autre chose. 



La ville la nuit c'est un cœur battant sous un manteau de béton.

C'est l'endroit où les fêlures deviennent des fenêtres.

Où les solitudes se frôlent sans se heurter. 

Où l'on peut être vrai parce que personne ne regarde vraiment. 



Et lorsque tu rentres un peu plus vivant que la veille 

Tu sais que tu as vu la beauté 

Pas celle des cartes postales 

Mais celle qui cache des ombres 

Celle qui brille pour ceux qui osent la nuit.



Il faut aimer les silences qui parlent.

Ce sont eux qui racontent le mieux

Les villes endormies.


Marie-Sylvie


💚💛💚



Entre-deux



Observation initiale

forme floue

indéterminée dans l’espace

 

Émergence

progressive d’une structure

née de la vitrification

feu souffle sable

 

L’intérieur du verre

scintille

variations de réfraction lumineuse

tel un cortège de photons

dans un volume confiné

 

Stabilité

inertie

lumière filtrée

état quasi stationnaire

comme un verre au repos

 

Sur le fluide ambré

mousse dense mais légère

oui c'est bien ma bière


Mona



💚💛💚



Lumières indécises


C’était un soir d’orage,

Le tonnerre grondait, les éclairs zébraient le ciel,

La pluie cinglait les vitraux.

Dans un silence sépulcrale, nous étions plongés dans le noir,

Et puis le tonnerre s’éloigna en ronchonnant.

La lumière revint, indécise, en petites touches éparses.

Les chants s’élevèrent à nouveau,

L’église doucement a reprit vie.


Livia





💚💛💚





Une étrange chapelle


"Un soir en chemin, j'ai poussé la porte d'une étrange chapelle.
Ou bien d'un refuge, d'une grange, je ne me souviens plus, et j'ai vu...

Comme un vol d'hirondelles
Dans un ciel étoilé,
traînée irréelle,
Fantasme ou rêve éveillé.
Un léger tremblement,
un souffle,
évanescent, subtil,
peut-être un présage.

Ma rétine fatiguée a peut-être rêvé
mais la photo est restée"

Annette (commentaire ici)



💚💛💚



Au travers du brouillard

  
    Les lumières de la ville transpercent le brouillard. Décor fantomatique qui laisse apercevoir, dans un flou ténébreux, une muraille aux paupières closes et quelques trouées de vie en quête d’horizon. 
    Le ciel cherche à s’éclairer mais la grisaille a cette force de voiler les énergies des plus téméraires, on ne peut que le discerner, le rêver au travers de la nuit humide. On imagine les pavés glissants, le souffle court d’un passant et la menace, tapie dans l’ombre d’une ruelle mal famée, suintant de portes vermoulues que l’on croise sans s’arrêter.
     Il semble se livrer là l’éternel combat du bien et du mal, couple antédiluvien opposé et pourtant si complémentaire, unité contrariée de ce qui va par deux et souvent le refuse. 
    L’ombre et la lumière ne peuvent aller l’une sans l’autre dans la dimension humaine

                dans l’écrin de l’ombre
                
des diamants sont cachés-
                la quête du cœur

A.Donsimoni - 9 octobre 2025





   💚💛💚 💚💛💚 💚💛💚 💚💛💚 💚💛💚💚💛💚💚💛💚💚💛💚



 

lundi 17 octobre 2022

Pour la page 206

 



Merci à lui d'avoir accepté l'invitation



Rendez-vous lundi prochain & petit rappel :


Remise des textes au plus tard le samedi
.
 

Ne mettez pas de PJ pour le texte, laissez-le dans le corps du mail, Pas de mise en page particulière

Titre en minuscules.

Afin que la présentation dans la page soit identique pour tous les textes, et pour me faciliter la mise en page -je ne peux pas diminuer les interlignes- ne faites qu'un seul passage à la ligne entre chaque vers du haïku  et deux après si c'est un tanka.

Un grand merci.  AD

 

Exemple :

XXXXX

XXXXXXX

XXXXX


XXXXXXX

XXXXXXX


lundi 5 septembre 2022

la page 203 Fontaines de ballerines

 




Fontaines



Féerie nocturne

ballerines sous les projecteurs

D'eau et de lumière



jill bill









Nocturnes :


 

Sous leur réverbère

quelques pas de ballerine

l’eau ruisselle


Comme une invitation au bal de minuit, grâce et légèreté s’offrent aux

regards des trop rares passants.


Valse harmonieuse

de leur tutu aquatique

chacune dans sa bulle


Une à une les fenêtres des immeubles s’éclairent, monotonie du soir, la

vie s’écoule… Elles  dansent, perfection de l’élégance de la pointe des

pieds jusqu’au bout des doigts. Beauté d’une fontaine rompant avec

l’uniformité citadine…


Sous la brise du soir

arrimés à leur parterre

Le frisson des arbres


Une fenêtre s’ouvre, quelques notes de piano se dispersent sur la ville,

Chopin s’invite à la tombée de la nuit…


Leurs pas de trois

s'’accordent au rythme musical

Nocturnes en sourdine

 

ABC 


 












 

Naufrage d'un été


 

Bien sûr, nous aurions aimé danser cet été, bercés de musique, de brumes rafraîchissantes, de nuits hospitalières, de découvertes éblouissantes, de tant de rêves à partager !

Chacun tisse son petit éden estival souvent né de désirs printaniers.

Mais voilà !


Les cigales ont peu chanté sous un ciel chauffé à blanc

Le feu a dévoré toutes les vies, des minuscules aux géants

L'eau, tant d'eau déversée, coule encore chaque jour sur nos terres calcinées


Et les arbres ! pauvres squelettes vêtus de noir, endeuillés des racines à la cime, encore gémissants à la tombée du jour. La forêt est perdue, nous sommes impuissants.

Du noir, des larmes, un désert de non-vie sous un astre implacable.


Perdues l'insouciance, la légèreté, la joie de vivre et de chanter.

Les danseuses se sont figées, la musique s'est arrêtée, le rêve s'est enlisé.

Seule la nuit vient doucement rallumer ses étoiles, une trêve dans les blessures des jours.

 

Balaline

31 août 2022

 

"  L'arbre est le lien entre les mondes souterrain et céleste. Arbres, éternels efforts de la terre pour parler au ciel qui l'écoute. " 

Rabindranath Tagore


 



Robotisées



Femmes fées

Nymphes bruissantes

Sous vos corps émerge la source

Foisonnante

Jaillissante

Bouillonnante

Dans l'or des étoiles

Et c'est l'attente au clair de lune

Chacun retient son souffle...


Convoitées, admirées

Sur leur aire d'envol

Fuselées

Libérées pour un autre voyage



Marine Dussarrat


                                     


             















 

Jupes d’eau et de lumière



Elles dansent dans la nuit qui recouvre la ville. Sur la place, ici, avant qu’elle ne soit place, dans ce qui était alors des forêts, vivaient des fées des bois. Voici venue l’ère des fées de fontaine. Vénus d’or habillées de rêves citadins, éblouissants miroirs pour conjurer l’oubli.  


déesses de la rue

jupes d’eau et de lumière-

un clapotis


Bras tendus vers le ciel sombre criblé des étoiles artificielles des immeubles, le regard en terre, ces sylphides métalliques sont l’évocation d’une nature confisquée. Que sont devenues les fées qui habitaient ici les forêts et les lacs, avant l’invasion des pelleteuses et des marteaux piqueurs ?


danseuses figées nues

cascades ruisselantes-

que de nostalgie


ici la main de l’artiste

réinvente la Nature.

 

Adamante Donsimoni 

 

Une vidéo de Malgorzata Chodakowska sur sa chaîne youTube