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mardi 26 janvier 2021

Page 169 la suite


Coucou les Brins,


Aujourd'hui nous souhaitons la bienvenue à Annick. 

Un brin de plus pour l'Herbier ?  Je l'espère. 


 

Et puis quelques retardataires ont été séduites par la photo. 

Voici donc une nouvelle page afin que vous ne ratiez pas ces dernieres œuvres. 

Belle semaine à tous les Brins.




Photo Nathalie Manaud


J'ai découvert votre blog et j'ai donc écrit une poésie sur cette si belle photo des moutons dans la Creuse. 

 Rep. Bienvenue sur l'Herbier, nous espérons que cette découverte se poursuivra au fil du temps. Merci Annick


 

L’hiver à admirer…

 

Des moutons pour de la laine 

De la laine en toutes saisons 

Saison des flocons comme je t’aime

Cachée dans mon grand lit douillet 


Par la fenêtre j’aperçois 

Quelques brebis, pas égarées 

Elle se réfugient ici

Vers le foin que tu as donné


Des moutons pour de la laine 

Un beau châle à crocheter

Le paysage est enchanté

De flocons et de beauté 


J’aime l’hiver et la campagne

Que ce soit en Creuse ou ailleurs 

Quelle douceur, quelle grandeur

Avons-nous la grâce d’admirer


Annick SB     janvier 2021 


 

 

J'ai immédiatement pensé à "la mamma" d'Aznavour, en voyant cette photo.

Suis-je hors sujet?

Merci, en tous cas, pour ce beau partage.

Rep. Jamais hors sujet lorsqu'une image nous évoque un tableau qui sommeille au fond de nous. Merci Annette.



 

Atmosphère émouvante 

 

Atmosphère émouvante 

au sein du foyer, 

le feu dans l'âtre,

le lit, 

son édredon, désuet, couleur paille.

Ils sont là, 

qui debout,

qui assis auprès du lit.

Ils font semblant ,

ils rient parfois, la voix butant sur un mot, un écho

à leurs souvenirs.

Tapotant l'oreiller,

tirant sur le drap, la couverture,

ils jouent avec leur peur, avec le temps.

Elle est là, 

depuis si longtemps.

Elle est le lien, elle est l'amour.

Est-ce un rêve,

un bonheur à conserver,

à l'infini?

Ou le temps qui s'enfuit déjà?

Annette




Charles Aznavour La mamma



J'ai aimé écouter cette musique en tentant de dire ce que cette belle photo m'inspirait :

Rep. Alors partageons ce plaisir, Marine, des mots nous viendront peut-être aussi en l'écoutant, qui sait ?

 






Le berger est venu

 

Le berger est venu malgré le gel et la neige  apporter du foin au troupeau, après une longue marche dans la froidure de l'hiver , inquiet de leur sort, les voir rassemblées le rassure


Au petit matin

groupées et dans l'attente

les brebis patientent



Il entend gratter la petite jument brune mais ne la voit pas, elle se cache derrière la haie, elle aura sa part du ballot que le soigneur a porté sur son épaule avec tout l'amour qui  réchauffe ses journées.

Ce paysage hivernal exprime calme et paix biblique , il entre dans l'âme par tous les pores.


Les brebis se pressent

autour de l'odorante pitance

dans leur chaud manteau


Marine D




Et pour découvrir la première page 169 CLIC ICI 


 

 


dimanche 24 janvier 2021

P 169 Scène d'hiver en Creuse

 

Photo Nathalie Guillon-Manaud© -scène d'hiver en creuse-


Moutons en Creuse


En passant par la Lorraine

Il neige, il neige bergère

Rentre tes blancs moutons

À l'heure où plus de colchique dans les prés

Bergère allons, que fais-tu, dis-nous... ?


La p'tite hirondelle n'est plus,

Monsieur l'ours hiberne,

Même le petit escargot est dans sa coquille !


Mais, j'ai vu le loup, le renard et la belette rôder...

 

Chut ! Avec le meunier elle dort, au moulin,

Au clair de la lune...


Cadet Rousselle, le petit mari

Celui qui a du bon tabac, cocu,

Ce brave marin revient de guerre !


Avoine, avoine, avoine

Bêlent en choeur les moutons...


Ah ! Ainsi font font font les bergères

Se demande l'apprenti pastouriau... !!


« Blanc comme neige

au creux d'un pré en Creuse

Compter les moutons »


jill bill




(Texte tiré de diverses comptines)



 






 



Le chant de l'hiver

 


De givre et de brumes, de bise et de frimas, l'aurore réveille le chant de l'hiver. Ce décor ouaté farde chaque brin de diamants éphémères sacralisant l'hiver à la beauté profonde. 

En robe de laine

En aube de bure

Le troupeau espère l'appel du berger

Des arbres à la plume, des gerbes d'herbes sèches, des odeurs de suint, de doux bêlements, quelques joies se tissent au petit matin. 

Parfums d'essentiel

Rêves d'un autre monde

Se blottir au creux des toisons laineuses

Des vies et des hommes, une histoire d'amour, d'émerveillement au plus près des choses, respirer les heures, mêler leurs senteurs et croire aux possibles. 


©Balaline







 





 

Harmonie blanc beige

Dans une brume glacée

Troupeau de moutons


L’œil du Cyclope saisit

La chaleur des toisons et

Les arbres engivrés

Sur la toile se fixe l’instant volé à l’hiver.


Quatre moutons étonnés   

En oublient leur pitance

Et ne trouble le silence   

Que ce clic incongru


.............................................


Et en hommage à François Cheng, lui, le grand Poète, 

fin Passeur de la poésie du Levant à celle de l’Occident, et vice-versa, qui nous a offert dans 

« Enfin le royaume » un recueil de quatrains  :


Le centre est là 

Où se révèlent 

Un Oeil qui voit

Un Cœur qui bat.



                         Rosa Bonheur

                         Vous me donniez

                         De beaux Tableaux

                         Nathalie vous m’offrez

                         Une belle photo.

  

N’ergotons plus sur les « tableaux-qu’on-dirait-des-photos », ou « les-photos-qu’on- dirait-des -tableaux » . L’Art est bien au-dessus de ces « bavassages ».


Merci Dame Manaud  !



Françoise , jeudi 21 janvier 2021.












 



Neige


En flocons légers

tourbillonnait la neige

sur les douces collines


Les brebis transies

se sont toutes regroupées

près de la mangeoire


Où sont les bergers

à l'abri dans leur logis ?

et leurs chiens patous ?


Le manteau de neige

a mis sa dentelle fine

sur les nus côteaux.


©Jeanne Fadosi, dimanche 25 janvier 2021


 

et en suggestion d'illustration sonore 

3 minutes de nostalgie


(Adamo, Tombe la neige, 1963, clip de 1976)


 





Plénitude 


Douceur campagnarde

d’un tableau impressionniste

L’hiver s’expose  


***

Saison du blanc

boules de laine sur lit de neige

leur mangeoire aimantée


***

Raie de lumière

caressant leur quotidien

Panurge au pré


***

Pose sur image

je vois ce que je regarde

j’aime ce que je vois


je goûte la candeur champêtre

sucre d’orge du jour



ABC



 










Tableau champêtre



Quand l’herbe se raréfie, que le givre craque sous les sabots, le foin s’invite au pré. L’image est idyllique.


quelques bêlements-

succulence d’herbe sèche

la joie du troupeau


Les arbres se floutent. Cette petite coquetterie masque l’absence des feuilles. Quelle joie que de marcher dans cette campagne tissée d’éternité. 


Jean-François Millet

aurait aimé la Creuse,

la douceur du lieu


Les brebis sereines regroupées autour de la mangeoire, quel tableau ! Tandis que les unes, l’œil mi-clos de plaisir, mastiquent ce foin à la fois nourriture et litière, d’autres repues s’y reposent. Quelques curieuses fixent l’objectif venu dérober leur image


épaisse toison

manteau gainé de suint

défaite du froid.


Adamante Donsimoni

21 janvier 2021



LES PAGES SUR ROSA BONHEUR DANS L'HERBIER








 




Et pour rire un peu... !

jeudi 26 décembre 2019

Page 157 bis


Rosa Bonheur (voir page précédente)



Une régulière oblation

Bêtes magnifiques,
Mais où vont-elles donc, ces bêtes ?
Mais où vont-elles donc ?

Elles tirent et s’arque boutent,
Massives forces de la nature,
Elles donnent à l’Homme qui les stimule et les rudoie
Cette puissance en réserve dans leurs flancs,
Bandées comme des arbalètes, enracinées du sabot
Dans l’humus, tel des souches mouvantes,
Elles animent le soc où l’homme se penche,
L’arrachent à lui-même, éventre la glaise
La déchire en mottes boursoufflées de blessures.
Y sculpte des rigoles et de profonds sillons.

Bêtes obstinées,
Qu’ont-elles donc à tant peiner ?
Vers quel avenir sont-elles ainsi menées ? 

Dans l’automnale campagne immobile,
Leur inlassable besogne crie
Et s’honore comme une patiente oblation.

























"Labœurs"

Chacun des deux frères a pris en charge un attelage, aidé d'un bouvier. Rosa les observe, elle fusains et carnet de croquis à la main, eux suant déjà dans la lumière du matin. La charrue a remplacé l'araire pour labourer plus profond. Elle est plus lourde et moins maniable que l'araire et ils ont loué d'autres boeufs.

Peste soit le Père
qui promettait un trésor
dans le conte d'antan.

Le Père a fait pire ou  est-ce eux qui ne l'ont pas bien écouté ? Ils ne savent plus que la terre n'est pas un héritage mais un emprunt aux générations futures. Bonne fille, elle commencera par leur donner des récoltes généreuses.

Ils n'ont guère appris à lire.
Là-haut La Fontaine sourit.

©Jeanne Fadosi, mercredi 25 décembre 2019


Yves Deniaud Le glaiseux et ses lardons
(Le laboureur et ses enfants de Jean de La Fontaine, en vieil argot)





Rosa Bonheur -tableau suggéré pas JB qui avait déjà traité les précédents-


Bergère Rosa


Il va pleuvoir bergère
Bergère Rosa il va pleuvoir
Rentre tes moutons
Les blancs et puis les autres
Allons sous mon humble chaumière
 Si près de nous l'orage gronde,
Non ta mère n'en saura mot
Et de moi ne crains rien
Moi l'idiot du village
Juste bon à regarder les ânes
Je sais bien que tu es fiancée
Au fils du riche marchand d'oies
Moi je ne suis que leur pauvre gardien...

Il pleut bergère
Bergère Rosa il pleut à grosses gouttes
Que tes moutons et mes oies
Aillent dans l'étable du père Mathieu
Et toi sous mon humble toit
  Quitte sabots, tombe bas et robe mouillés
Non je ne regarderai point
En brave idiot du village
Juste bon à caresser une ânesse
Et à traire la Marguerite
Et puisque la nuit est tombée aussi
Rentre vite dans mes draps
Je dormirai en bon chien à tes pieds...







Oh,  La vache !
À quoi a ressemblé Noël chez moi cette année ?
Et le réveillon du jour du Nouvel An 2020 ? À quoi ça va ressembler ?
20/20 ?

C’est un piège les brins !
Noël,  joyeux Noël 
À la mode Orelsan ?


À la manière de la Charlotte ?


À la Manière d’ E.E.S.


Ben y en a des gens comme ceux-là sus nommés ! 
Serais-je tout un peu, tour à tour, de chacun ?

Françoise 
26 décembre 2019

P.S. Brin de l’Herbier de Poésies
Je te souhaite une année 2020 paisible et sereine !
Quoi qu’il advienne.







Les « Gueules d’Amour »

Pattes dans l’eau à l’ombre d’un arbre, quelques paisibles « Gueules d’Amour » profitent de la fraîcheur de la rivière.

Les pis bien remplis
promesse d’un lait moussu -
moustaches d’enfant

Sur l’autre rive, un troupeau de moutons suit la bergère et son chien. Poussière d’été sur le chemin, tout est si paisible dans la touffeur du jour.

Quelques bêlements
fusent, le bruit des sabots
douceur de vivre

temps de l’Homme et des bêtes
rythme de la nature.

Adamante Donsimoni