Bienvenue dans l'Herbier de Poésies. Vers libres, prose poétique, expression libre des profondeurs de l’instant qui se dit sans rime ni métrique imposée. Mais aussi Haïku & famille favorisant le fond plutôt que la forme.
Alors, vite vite vite ! je
publie cette page qui commençait à s’ennuyer dans les tuyaux de mon ordinateur.
Une belle page, visionnaire, si on
se réfère à la verve de notre amie la Marmotte, verve d’entrée en matière que j’ai
conservée (en un temps record...)pour le plaisir, alors :
« Boum
et patatras »
La
voilà !
Eh bé ! Dame Donsimoni ne nous
rate pas cette fois-ci. En un temps record créer un haïbun !
Haïboun Haïkou
La la Ta Ta Prose
Haïkou HaÏboun
Boum et patatras. Ce ne sera pas
en mode flaubert : je rature, tu ratures, nous raturons. Ni en mode proust :
Plus c'est long mieux je me porte . Alors, excuse-moi, cher Totor Hugo, je vais
faire en mode pochade, comme toi.
Donc :
Mon Sieur Herr Hugo
Devant vous je m'incline
L'aquarelle, elle est belle
Oui. C'est un peu tiré par les
cheveux, mais cela fait partie du jeu, n'est-il pas ?
Des châteaux en Espagne, il y en
a beaucoup sous la voûte des cieux.
Victor, à l'école
Tu m'as cassé les pieds grav'
J'ai mémorisé
Et voilà qu'aujourd'hui je tire
encore la langue à faire un Haïbun inspiré de tes barbouillages. J'exagère il
est vrai.
Barbouillis si c'est
Il est bien rondcentriqu'et
Fort en expression
Les racines de l'Homme prennent
vie dans la glaise. Son centre est bien dans l'Imaginaire foisonnant couronnée
de clarté. Et toujours dans vos tons préférés, Herr cher Victor Hugo.
Dans la jungle la plus impénétrable, dans la forêt la
plus désolée, se trouve un château de conte de fées, un château oublié où dort
depuis des siècles une princesse mendiante, sur tant de rêves et d'utopies
perdues.
Pour parler d'un esprit dans la
brume, choisir un fond blanc, placer au milieu une estampe grise, cotonneuse et
floutée, "l'estompe" de vos châteaux en Espagne.
Il avance sur le chemin qu'il connaît bien, l'odeur
de terre mouillée et de mousses envahit l'espace, le froid piquant lui lacère
la peau, au loin les tours d'un château se profilent derrière la ligne des
grands arbres, il soupire, une fois de plus il espère un miracle, revoir son
visage, son sourire et entendre le son de sa voix douce...
Leurs mains unies sur la table,
appelant l’esprit caché dans le bois, ils se concentrent. La nuit vibre alentour
et l’instant se fait lourd. L’heure est au spiritisme.
L’esprit a frappé
il transmet les images
d’un château hanté
La table gémit, la table se
secoue, l’esprit, qui est bien là, frappe et frappe encore. Un délicieux
frisson les traverse. Les voici qui tricotent une sorte de chapelet arboricole
teinté des forces des ténèbres, c’est bon comme une nuit sans lune.
Je n’avais pas reçu la
participation de Balaline mais, en
visitant son blogue je l’ai trouvée. Je me permets donc de la rajouter ici, j’espère
qu’elle en sera d’accord.
Sous les frondaisons sombres, le
chemin d'ombres nous conduit aux mystères.
Superstition, croyances, sciences
de l'étrange..... Où sont tapies toutes nos peurs
ancestrales ?
Château- fantôme
Délivrance de l'aube
Le cri s'est tu
L'image se délite. Le loup gris
s'est enfui. Seul le matin subsiste.