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dimanche 26 février 2023

La page 220

 Le lien de Nathalie

https://www.facebook.com/photo/?fbid=10225581534019504&set=pob.1062471283


Celui de l'herbier

https://imagesreves.blogspot.com/



Nathalie Guillon-Manaud




La fleurette



Elle dura

Ce que durent les roses

Ce que durent les fleurs

Au jardin,

D'été en été renouvelée

Puis

À l'automne elle mourut...


Elle dura

Ce que durent les bouquets

Au cimetière

Déposée avec tendresse

Quand jamais

À oublier on ne se résigne...


Elle dura

Ce que durent ces êtres

Le temps d'une saison

Et, penchée sur elle

J'en ai aimé toutes les beautés

De sa naissance à sa mort...



Rendre son âme

dans un zeste de lumière

Teintes mordorées



jill bill









Fleur :

 

 

L’hiver emprisonne sa tige, ses feuilles, ses espoirs de renaissance.

Elle est fleur, résiste. Fragile et forte, elle capte chaque rayon de soleil, chaque clin de lune.

L’hiver se dérègle, coup de chaud, coup de froid.

Fleur, elle endure. Ses pétales absorbent la lumière au cœur de sa coiffe abat-jour.

L’hiver déroule sa saison.

La fleur téméraire jusqu’à son dernier jour éclaire le grand livre de la nature, que, sous son chapeau de lampe, feuille à feuille, je lis.

 

décor hivernal

en abat-jour naturel

-       éclat soliflore

 

d’une douce lumière

notre herbier s’enrichit


ABC



 







Une image sépia.

convoquer les mots d'antan

je reste muette.


Dans mon petit jardin l'hortensia bien malmené par l'été précédent refait déjà quelques bourgeons, trompé par la douceur et la douce bruine de février.

La plante avait fleuri quelques jours la dernière demeure de maman aux derniers mois du siècle dernier. Je l'ai reçue en partage et emportée dans mon jardin. Année après année, au gré des temps turbulents, elle a passé les étés timidement. Printemps après hivers elle a réussi à surmonter fortes gelées et gel tardif, trop humides ou trop secs . Etés après printemps elle a survécu aux pluies d'orage, redressé ses hampes après la grêle, après l'ardeur du soleil trop cru.


L'image est tendre

comme ces coeurs hésitants

au seuil d'un mois de juin


Je l'avais cru moribond.

Il est trop tôt pour l'audace.


©Jeanne Fadosi, jeudi 23 février 2023





 





C'était il y a longtemps

 

       C’était il y a longtemps, dans un petit village montagnard.

    Jeune citadine fraîchement mariée, elle est un peu déroutée par les mœurs paysannes locales. À commencer par l’accent très différent de ceux croisés au cours de ses nombreux déménagements aux quatre coins du pays. Son oreille doit s’acclimater. Et quelle  impression bizarre que de vivre comme en pays étranger parmi ces gens s’exprimant très souvent en occitan. Bien qu’ayant encore quelques notions d’espagnol appris au lycée, de grands pans de conversations lui échappent. Heureusement, un matin, où la fenêtre de la salle de séjour est grande ouverte, une vieille dame souriante s’avance et l’interpelle .

    – Bonjour! Je suis madame Agut. Boudiii !  Je pense souvent à vous et je me dis.    Pauvre petite, loin de sa famille. Comme elle doit s’ennuyer lorsque son mari travaille en forêt toute la journée. Vous me rappelez ma fille partie très loin elle aussi pour ses études de vétérinaire.

    – Enchantée de faire votre connaissance madame. Je m’appelle Cécile.  Oui, ce n’est pas toujours facile ici pour une fille de la ville.

    – Venez chez moi  boire un petit thé. Cela vous fera du bien et nous ferons plus ample connaissance.

    C’est ainsi que Cécile se fait une grande amie, presque une seconde mère. Madame Agut et son mari la prennent sous leur aile. Très souvent, vers 16 heures, elle va se réchauffer d’un thé ou d’une infusion , les pieds au plus près possible de l’âtre en hiver.

Reflets de l’été

Sur toasts confiturés-

Pied de nez à l’hiver


    Aux beaux jours ils l’emmènent dans leur vieille 4L pour des balades aux alentours. Cueillette des narcisses en mai, des fraises des bois en juillet, des framboises en août, des mûres, noisettes et champignons en septembre/octobre.  Ah l’automne! C’est aussi l’époque de la confection de magnifiques bouquets secs tout en écoutant les histoires d’antan contées par Mr Agut.


Loisir créatif-

Le Cers* fulmine aux vitres

Rires au coin du feu

.


*Le Cers: Renseignement Wikipédia:

Le cers, ou çers, (en catalan : el cerç) est un vent venant du nord-ouest de Narbonne, parfois très violent, soufflant dans le Languedoc près de la côte méditerranéenne. Il est toujours sec, mais est froid en hiver et parfois très chaud en été.


Martine MADELAINE-RICHARD






 


    Le jardin en hiver garde encore quelques hampes, quelques graines, la rocaille refuse de laisser la place à la terre nue, la moindre plante manifeste sa résistance. Il ne reste que des fantômes de fleurs...



La feuille a perdu

son suc et son velours

restent des brins de gaze



    Les fleurs se délitent lentement, en parures ligneuses, jaunies telles d'anciennes photos, la nature garde des zestes de beauté, des dentelles végétales, que le vent, la pluie, la neige magnifient avant de les effacer...


La lumière fait son nid

au travers de la feuille sèche

précieux canevas


D'or et de fils entrelacés

même la fin est experte


@marine Dussarrat -Sur Le Jardin de Titi



 




Les murmures du futur 

 

Une fleur oubliée sur sa tige séchée, c'est l'adieu à l'été, aux couleurs, à la vie.

Si belle au jardin, la voilà immobile, loin des caresses du vent, loin du chant des oiseaux,

des chuchotis nocturnes, des rayons solitaires.

Son coeur s'est asséché, captif du temps qui passe.


Si loin le renouveau

Son passé sans retour

La fleur est triste


Est-il un jardinier, un poète au grand coeur, pour dessiner son rêve ?

Qui lui écrira une autre histoire à vivre ?


Un soliflore

la lumière glisse

sur ses ailes de soie


La voici entre les bras du jour, dans cette transparence illuminant le rosé des pétales

aux veines brodées de pourpre.

Petite âme espérante ....

Dans ton corset, des graines abritant les murmures du futur.

Des milliers de vies encore en sommeil.

Cette longue attente avant la renaissance.


Voici le chant d'un monde qui ne veut pas mourir !


Balaline - 23/02/2023



 







Le dernier chant



    Au jardin, la douceur est partout. La terre a pris ses tons mordorés piquetés de feuilles, les arbres doucement s’intériorisent. Tout est nostalgie et le vent lui-même n’ose souffler trop fort. Mes pas se font discrets et mon regard caresse ce qui fut un somptueux parterre de fleurs. Mais la beauté n’a pas fui, elle s’est faite plus douce, pacifiée par les saisons et le lent retrait de la sève. 

    Quelques esprits sont là qui tiennent conférence sur des tiges qui ploient. Une reine incline sa tête vers le sol. Temps est venu pour elle de s’effacer, de libérer son cœur de ses espoirs de germe pour les confier au cocon de l’hiver annoncé. Il les couvera jusqu’au grand réveil de la nature


tout passe tout s’éteint

l’ombre enlace la lumière-

dernier chant d’oiseau 

Adamante Donsimoni - 24 février 2023 

vendredi 1 octobre 2021

Pour la page 180

 

Coucou les Brins,

Voici une proposition (tardive il va sans dire) pour lundi. Mais si le temps vous manque pour ce lundi, je publierai une seconde page 180 le jeudi suivant. 

 

N'hésitez donc pas à envoyer vos textes comme d'habitude -sans oublier le lien sur votre blog-. 

 

Bonne fin de semaine, et laissez libre court à votre imagination sur cette merveilleuse photo de Marine. Haïbun si le cœur vous en dit.


Photo Marine D


jeudi 26 mars 2020

La P.161 avec André Van Beek


Merci pour ces participations. 
J'espère que les autres brins sont en forme ainsi que leur famille.
Cœurdialement
AD





André Van Beek, artiste peintre.
André van Beek est né en 1947, de père hollandais et de mère française. Celle-ci était professeur de musique. Autodidacte, de tendance post-impressionniste, André van Beek est un artiste sensible à la beauté poétique des paysages de sa région natale, la Picardie, qu’il peint avec bonheur et sincérité.
Il excelle aussi dans la traduction délicate et colorée des jardins fleuris, le sien, ou celui du poète Philéas Lebesgue. Il aime capter les brouillards ou les brumes lumineuses qui naissent sur le miroir des étangs. Les canaux bordés d’arbres et de fleurs des Hortillonages d’Amiens lui sont familiers.
Il recherche, parfois, la tranquillité des rives de Seine ou le calme pittoresque des petits villages de Basse-Normandie. Ses toiles, constituées de multiples touches de couleurs superposées et juxtaposées, expriment la lumière, témoignant de l’émotion que l’artiste ressent devant la beauté de la nature, au rythme des saisons.
Les oeuvres d’André van Beek sont connues dans le monde entier, notamment aux Etats-unis et au Japon. Il expose ses oeuvres dans son atelier.








Jardin de peintre


Une allée pavée
À traverser en pas japonais
Petits pas
Jusqu'au bassin à koïs
L'oeil explorateur
Brise légère comme papillon
Parfumée
En doux mélange floral...


Jardin de peintre 
fleurs en choeur coeur de l'été
Sa voie y serpente

  
Arc-en-ciel terrestre
Ses mauve, bleu, blanc, jaune
Écrin d'arbustes
L'âme s'y noie
Le corps s'y ressource
Comme au cloître
 Comme un sage
Abandonné à la contemplation...


À l'ombre du monde
 coin de paradis sur terre
 Culture du zen









Au-delà du jardin

C'était un jardin extraordinaire, immense dans ses yeux de petite fille de cinq ans.Le mur lisse qui séparait la cour goudronnée du jardin voisin dérobait d'abord au regard le poulailler et la volière aux pigeons, une partie du verger herbeux et la porte de tous ses rêves. 
Il avait rejoint son amoureuse dans la ruelle à l'abri des regards derrière le poteau électrique et en de ça du coude qui les protégeait de la rue basse. 
De l'autre côté s'épanouissait un grand potager et une remise ouverte abritant les outils et les clapiers. Le long des hauts murs s'étalaient des rosiers au-dessus des groseilliers, des framboisiers et des cassis. 
Au milieu, pommiers et cerisiers échelonnaient leurs généreuse floraison avant l'offrande de leurs fruits. Dès juin les juteux bigarreaux puis les griottes pour les tartes et les confitures, enfin les montmorency roses et blanches même mûres pour des fruits à l'eau de vie réservés aux adultes dans de bien jolis bocaux. 
Mais le paradis de la fillette ne lui suffisait pas et elle se donnait la permission de promener son chien, un petit ratier comme Milou mais à la robe grise et beige. La sente pierreuse et escarpée ne faisait guère plus d'une centaine de mètres et elle ne s'échappait jamais plus de quelques minutes qui lui semblaient être le début du bout de son monde. 
Quand la petite fille avait ouvert la prote dérobée pour sa fugue ce jour-là, les amoureux s'étaient trouvés tout bêtes. Mais elle avait souri, refermé discrètement la porte et renoncé à sa promenade. La corète sur le déclin faisait encore mille petites boules jaunes comme des étoiles et le seringa, dans sa blancheur immaculée, saturait l'air de son puissant parfum. 
Longtemps après, en écoutant la biographie de Manu Dibango, la fillette devenue femme se plaisait à imaginer qu'elle avait peut-être surpris l'artiste en devenir, venu dans le coin participer à l'animation d'un bal de village comme il le faisait alors. Après tout, ils n'étaient pas si loin de Saint Calais et son hôte avait de la famille dans le coin. Avait-il même et pourquoi pas, déjà tenté, sinon réussi à faire graver et presser un 45tours chez Decca ? 
Tourtereaux d'un jour
promesse d'une grande histoire ?
Ils vivaient l'instant 
Du jardin leur parvenaient
roucoulades et fragrances. 

©Jeanne Fadosi, mercredi 25 mars 2020






Ce n'est pas sa musique mais il me semble qu'il dit ici des choses importantes
tout comme ici d'ailleurs où Ouest France annonce sa mort et a choisi quelques paroles de lui.







Tout d’abord, le point de départ. Puis ....
De là où j’habite
Je donnerais cher
Le prix d’un voyage en Chine
en avion oui (oh oh, mauvais pour la planète ça Mémé),
Ou jusqu’en Égypte en bateau, jusqu’au Nil pour retourner dans la campagne de mes
quatr’ou dix ans ....... j’en rêvais viRus l’a fait.

Cueillir un bouquet de fleurs des champs au milieu du béton dans un jardin des villes où d’ordinaire le vrombissement de la tondeuse électrique les massacre net dans l’élan de leur jeune vie.
Pourquoi dis moi pour
Quoi ?
Je sens que je vais faire Amie-Amie avec ce gros méchant petit tout petit petit vil (Ain) Rus ...
Un point de départ,
imaginaire réel et virtuel tour à tour, ressemblant fichtrement au point de non retour pour beaucoup ..... et
Le jardin de mes quatre ans.
La vieille porte rouillée
mystérieusement
grince
À pas de velours, légèrement courbée l’œil aux aguets de tous côtés, la petite fille dans sa robe blanche d’un dimanche pascal avance tout doucement.
Qui peut donc se cacher dans le massif des roses ourlées d’orange ?
Ce jardin si petit
Immense autant que le Père
Si plein d’inconnu effrayant
Est le jardin abandonné
Depuis huit ans, c’est bien la première année ......





















Souvenir du jardin des fées


Il fallait quitter le château, rejoindre la route et marcher, marcher jusqu’au jardin des fées.  Le jardin potager habité par le petit peuple de la magie.

J’avais cinq ans
des étoiles plein les yeux –
joie des abeilles

Ma petite main dans la grande main de « mon papa », je dévorais le paysage. L’allée était pour moi une forêt d’immenses groseilliers dont les fruits me faisaient rêver. Les odeurs et le goût étaient une ode à la vie.

Parfum de lilas
une fête pour l’âme
elle se souvenait

Nature folle, disent certains. Oui, folle, folle comme la liberté, folle, comme je le suis. Mais la folie est un art, la folie est une bénédiction. Pas de chemin tracé, l’herbe ne supporte pas le cordeau. Je ne supporte pas les rails, voilà pourquoi je communie avec les herbes.

Odeur de sève
vibration des insectes
quelles merveilles !

Fraises et marguerites jouxtaient le basilic et les massifs de romarins. Quelle joie que ces arômes qui parfumaient le soir les plats dans la cuisine.

Miracle des fleurs
un chemin de paradis
l’amour est couleurs

souvenirs tendresse
pour bercer le malheur.


Adamante Donsimoni
26 mars 2020 





LE COIN DES RETARDATAIRES


Le jour s' est levé

Le jour s' est levé sur mon jardin d'étoiles où la vie se repose sur la fragilité de blanc et de rose. Les nuages caressent cette mer sereine des pommiers en fleurs. 

          Sur les ailes de la brise
un méli-mélo de parfums, de sons
          Se surprendre à sourire

Dans le pur silence, les pieds nus dans  l' herbe, refaire le voyage des bonheurs d'enfance, la course au soleil, les bouquets de rêve, l'arbre que l'on serre.
Se laisser bercer par toutes ces promesses d'un matin lumière. 

         La naissance des fleurs
         leur coeur mis à nu
         Le temps nous échappe

Il y a des jours où le bleu effleure le chat endormi sur la pierre chaude. Un ronronnement, un souffle léger, un doux bavardage entre deux amis. 

            S' asseoir au soleil
            y humer le vent
            nos lettres d'amour
               Et dire merci

           Balaline
            



De jardin en jardin
des enfances se racontent -
les fleurs s'épanouissent

Il y a celui du peintre, trop beau pour être vrai. Celui de l'enfance qui joue à cache-cache avec nos souvenirs. Celui de nos rêves qui s'espère toujours.

Fouillis organisé
Un buisson des herbes folles
sans jardinier

Mon jardin poète et bohème se réjouit des milles insectes qui y cohabitent. Je le laisse libre de vivre décoiffé. En aventurier, il abrite la cabane souvent imaginée, jamais construite, peut-être quelques lutins espiègles sous leur toit champignon.

Un toit tout rond
pour les amis des fées -
buisson d'oiseaux

Sous un rayon de soleil printanier gazouillent les oiseaux. Mon jardin s'enchante aux couleurs naissantes d'une saison vibrant de renouveau.

petites pousses
sur leur tapis vert tendre -
saison ouverte

Mi-réel, mi-songe mon jardin évolue au rythme de mes humeurs et des caprices du temps, calquant sans scrupule le livre ouvert de mon jardin intérieur.

ABC

Je n'ai pas vraiment eu le temps avant, alors je dépose mon texte ici, et je vous remercie pour la diversité des vôtres, un beau partage...









Jardins intérieurs 

Ils sont en nous les jardins, au fin bout derniers de nos soupirs, ils s’épanouissent en nos veines en glorieux flux imaginaires. Il convient de les trouver, tapis de couleurs aux lumières de nos âmes. Il n’est qu’à les trouver aux silencieux espaces de nos fonds

Indistinct brouillard :
Jaillissement de lumière,
Explosion d’couleur …

Y vit un couple tranquille, maître et compagne, maîtresse et jardinier, qui te conduisent à tes noces réconcilient ton cœur à tes larmes, émotions et alarmes et t’offrent la paix qui finalement éblouit de ses charmes…  

Paix d’un coin d’eau claire,
Cœur d’un océan de fleurs
Un chemin y court.

Leur vie est toute de contraste et la tienne de soucis, les deux s’harmonisent et de nouveaux liens se tissent et le temps se lasse de courir. La vie est profusion et lenteur, au jardin des délices, au grand jardin des larmes, au grand jardin des fleurs. 

Pompon de fleurs nues
Arbustes en pomelos,
Tiges noires et torses.

Les paradis intérieurs ont les allures qui nous font et nous défont, et les fonds divers et pleins d’allures, goûte l’eau de la vie qui t’accueille et t’embrasse, goûte là dans ta main, fais-en le recueil. Créée ton calice, oublie ta science. Prends donc-là ta patience !

Il est des jardins
Comme des gens et des vies :
Ils vont et varient.

Retourne à la vie, homme d’inconscience perdue, les yeux ouverts, ouverts à ce nouveau jour. Il n’est pas de lumière que tu ne puisses trouver, en dehors de ces maitres de douceur, de ces êtres paisibles, amants du renouveau. Il n’est point de miracle que tu ne puisses trouver en tes intérieurs jardins, car ….

Ils dormaient en nous,
Au fin bout de nos désirs :
Et chantaient la vie

Serge De La Torre







Jardin d’été 

Le vent dans les feuilles ressemble à la pluie
L’été chante de toutes les façons !
L’oiseau bleu s’enivre des gouttes d’aube 
Le vent dans tes yeux ressemble à la joie
L’été chante de toutes les façons !
Des pétales rêvent sous tes paupières  
Vois-tu,
Ce sont tes mains,
Qui réveillent mes matins 

Myriam Roux