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dimanche 24 janvier 2021

P 169 Scène d'hiver en Creuse

 

Photo Nathalie Guillon-Manaud© -scène d'hiver en creuse-


Moutons en Creuse


En passant par la Lorraine

Il neige, il neige bergère

Rentre tes blancs moutons

À l'heure où plus de colchique dans les prés

Bergère allons, que fais-tu, dis-nous... ?


La p'tite hirondelle n'est plus,

Monsieur l'ours hiberne,

Même le petit escargot est dans sa coquille !


Mais, j'ai vu le loup, le renard et la belette rôder...

 

Chut ! Avec le meunier elle dort, au moulin,

Au clair de la lune...


Cadet Rousselle, le petit mari

Celui qui a du bon tabac, cocu,

Ce brave marin revient de guerre !


Avoine, avoine, avoine

Bêlent en choeur les moutons...


Ah ! Ainsi font font font les bergères

Se demande l'apprenti pastouriau... !!


« Blanc comme neige

au creux d'un pré en Creuse

Compter les moutons »


jill bill




(Texte tiré de diverses comptines)



 






 



Le chant de l'hiver

 


De givre et de brumes, de bise et de frimas, l'aurore réveille le chant de l'hiver. Ce décor ouaté farde chaque brin de diamants éphémères sacralisant l'hiver à la beauté profonde. 

En robe de laine

En aube de bure

Le troupeau espère l'appel du berger

Des arbres à la plume, des gerbes d'herbes sèches, des odeurs de suint, de doux bêlements, quelques joies se tissent au petit matin. 

Parfums d'essentiel

Rêves d'un autre monde

Se blottir au creux des toisons laineuses

Des vies et des hommes, une histoire d'amour, d'émerveillement au plus près des choses, respirer les heures, mêler leurs senteurs et croire aux possibles. 


©Balaline







 





 

Harmonie blanc beige

Dans une brume glacée

Troupeau de moutons


L’œil du Cyclope saisit

La chaleur des toisons et

Les arbres engivrés

Sur la toile se fixe l’instant volé à l’hiver.


Quatre moutons étonnés   

En oublient leur pitance

Et ne trouble le silence   

Que ce clic incongru


.............................................


Et en hommage à François Cheng, lui, le grand Poète, 

fin Passeur de la poésie du Levant à celle de l’Occident, et vice-versa, qui nous a offert dans 

« Enfin le royaume » un recueil de quatrains  :


Le centre est là 

Où se révèlent 

Un Oeil qui voit

Un Cœur qui bat.



                         Rosa Bonheur

                         Vous me donniez

                         De beaux Tableaux

                         Nathalie vous m’offrez

                         Une belle photo.

  

N’ergotons plus sur les « tableaux-qu’on-dirait-des-photos », ou « les-photos-qu’on- dirait-des -tableaux » . L’Art est bien au-dessus de ces « bavassages ».


Merci Dame Manaud  !



Françoise , jeudi 21 janvier 2021.












 



Neige


En flocons légers

tourbillonnait la neige

sur les douces collines


Les brebis transies

se sont toutes regroupées

près de la mangeoire


Où sont les bergers

à l'abri dans leur logis ?

et leurs chiens patous ?


Le manteau de neige

a mis sa dentelle fine

sur les nus côteaux.


©Jeanne Fadosi, dimanche 25 janvier 2021


 

et en suggestion d'illustration sonore 

3 minutes de nostalgie


(Adamo, Tombe la neige, 1963, clip de 1976)


 





Plénitude 


Douceur campagnarde

d’un tableau impressionniste

L’hiver s’expose  


***

Saison du blanc

boules de laine sur lit de neige

leur mangeoire aimantée


***

Raie de lumière

caressant leur quotidien

Panurge au pré


***

Pose sur image

je vois ce que je regarde

j’aime ce que je vois


je goûte la candeur champêtre

sucre d’orge du jour



ABC



 










Tableau champêtre



Quand l’herbe se raréfie, que le givre craque sous les sabots, le foin s’invite au pré. L’image est idyllique.


quelques bêlements-

succulence d’herbe sèche

la joie du troupeau


Les arbres se floutent. Cette petite coquetterie masque l’absence des feuilles. Quelle joie que de marcher dans cette campagne tissée d’éternité. 


Jean-François Millet

aurait aimé la Creuse,

la douceur du lieu


Les brebis sereines regroupées autour de la mangeoire, quel tableau ! Tandis que les unes, l’œil mi-clos de plaisir, mastiquent ce foin à la fois nourriture et litière, d’autres repues s’y reposent. Quelques curieuses fixent l’objectif venu dérober leur image


épaisse toison

manteau gainé de suint

défaite du froid.


Adamante Donsimoni

21 janvier 2021



LES PAGES SUR ROSA BONHEUR DANS L'HERBIER








 




Et pour rire un peu... !

mardi 30 octobre 2018

vendredi 7 septembre 2018

Pour la page 118 - Les étourneaux de Noushka



La danse des étourneaux - Noushka





Je vais être très occupée cette année, mais, grâce à vous, 
je tiens énormément à l'herbier, 
alors je vous propose -pour le moment-
de publier la page le vendredi soir.

Ne tardez pas, adressez-moi les textes, le plus tôt possible.


Un grand merci à vous tous
et à Noushka pour cette merveilleuse photo. AD








 

samedi 24 février 2018

Pour la page 102, du bleu, du bleu avec Susi S


A day at the sea de Susi S






Eh oui, j'avais juré que jamais... mais ma participation au conseil d'administration de la fédération Union Pro Qi Gong m'a amenée à me contredire. Et voilà, j'ai ouvert une page personnelle et aujourd'hui je viens de créer un groupe.  J'espère qu'il sera plus dynamique que celui de google. 
Alors n'hésitez pas, si vous avez un compte Facebook à rejoindre l'Herbier et si vous n'en avez pas d'en créer un, pourquoi pas, car le groupe est un groupe fermé, les publications ne sont visibles que par ses membres. Vous n'êtes pas obligés de publier sur votre page mais vous pouvez toujours publier sur la communauté et avoir un regard sur les publications.

 Bon dimanche et bonne plume.




jeudi 25 janvier 2018

P 97 sous le signe de l'eau


Petit rappel, sur l'herbier pas de rime ni de versification,  pour la révision c'est ici  :  



mais aussi et toujours en haut de chaque page







 
Les amoureux du dimanche...



Alphonse aimait emmener la Martine au lac, la petite évasion dominicale sans même louer une barque. Près de ses flots, sur le rivage sa chérie et lui, le temps suspendait son vol et sous la brise parfumée, ils déjeunaient en paix, de peu cher. Parfois il se prenait à tailler un roseau en flûte pendant qu'à la coupe elle sirotait son vin de coteau, le regard bleu dans le vague.
Alphonse aimait la Martine, la Martine aimait le lac où ils coulaient quelques douces heures, entre le printemps et l'automne, lui laissant tomber des mots de Lamartine.
Ô temps, ô lac...
Les plus beaux de nos jours...
Oublieux du reste
Quand le métier d'artiste rame
Et que vogue la galère...
Alphonse, comédien, avec et sans cachet, à vivre alors au crochet.
La Martine, pharmacienne, dedans à plein temps.
Entre chien et loup ils pliaient bagages pour reprendre le cours de leur vie.
Un au revoir, un moment à se retenir, puis des silhouettes qui s'effacent, sans trace, chacune de leur côté.

Père ne voulant pas d'un Alphonse pour sa Martine, mère non plus !
A un saltimbanque, nuage au tableau, on préfère un banquier.
En attendant, ils fermaient les yeux en lui ouvrant la porte le soir...


jill bill






 


Cadre noir
pour escapade blanche -
reflets dans le lac

À travers l’œil de bœuf, le carcan de sa vie s’évade. Sur la chaîne de ses pensées, les nuages dansent, en s’éclaircissant.

Mouvance à l’horizon
De saute-mouton en saute-nuage
s’enchaînent les sommets

le lac calme le jeu
fausse torpeur

Comme un obstacle infranchissable, une barrière aquatique, ses idées sombrent en brasses coulées. Il ne sait pas nager...

Entre lac et monts
Dame Nature en deuil
camoufle ses angoisses

La nuit le plonge dans la perte de ses illusions. Dernière chance d’un sursaut, le vent chassera-t-il la grisaille de l’instant ? Son regard se heurte à l’horizon. Il espère des lendemains plus avenants.

ABC










Sur le lac du temps immobile
le regard flotte, 
vide de pensées,
cœur lourd 
d'une attente en territoire inconnu
entre ici et ailleurs
ici et nulle part.

Entre espoir et abandon,
au bord du désespoir.

Sur le lac du temps immobile,
la vie suspendue
à l'inattendu.


©Jeanne Fadosi











Sur le lac d'argent
La nuit
                       approche
Flottent et s'étiolent
Les angoisses
                       les envies

La complainte
                          d'un violon
Clame l'amour perdu
L'absence

Indifférente
                           la vie passe
Tout se tait à la fin


Toujours tu me manqueras
Toujours je t'attendrai
Mon petit farfadet


Marine D









Le lac


Il s’étire entre terre et ciel, il balance doucement les reflets moutonneux et sombres des nuages

Loin, à l’horizon
quelques sommets, la neige
et là-bas, le froid

Les buissons impassibles observent du rivage le flot ininterrompu de ces porteurs d’eau, voyageurs infatigables qui traversent les airs, masquent le soleil.

La terre humide
se transforme, voici la boue
aux pieds des herbes

Nul ne se risque sur les rives. Le lac médite sa nature profonde dans le silence d’un hiver trop mouillé.

©Adamante
http://le-champ-du-souffle.blogspot.fr/





 





Elle

ELLE semble si docile
Apaisée
Attentive
à la plaine argentée étendue à ses pieds.
Son échine est offerte
aux caresses des nuages
au bruissement des vents
aux regards envieux grimpant jusqu'à ses cimes.
Et nous marchons encore
dans ce silence blanc
aux vastes solitudes
l'esprit nu et fiévreux
à la conquête de la grâce.

Balaline

 


 












Trouver le calme dans mon paysage d'âme

Trouver le calme dans son paysage calme
Fuir ceux qui nous critique et nous blâment
Je clame haut et fort, sur mon blog, je déclame
Mes acrostiches, mes poèmes, je m'enflamme
Je suis une fille de feu de Nerval, je suis flamme
Je me brûle souvent à cause des gens infâmes
J'aime les oriflammes, devant l'art, je me pâme
Achetez mes livres, je proclame
Je le demande, je vous prie, je réclame 
Pour trouver le calme dans mon paysage d'âme

Laura VANEL-COYTTE