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dimanche 21 juin 2020

Arc en ciel - ABC









Soleil et pluie
l'arc unit la terre au ciel -
sa tête au firmament


Prisme lumineux, chaque couleur a sa place sur le toboggan du soir. Un rayon de soleil salue une fin de journée qui flirtant avec l'orage laisse échapper quelques larmes avant d'aller se coucher.

blancs gris noirs
les nuages jouent à cache-cache -
la soirée bâille

Comme un au-revoir l'arc-en-ciel s'estompe. Bientôt le ciel endossera sa chemise de nuit. Les nuages esquissent un sourire et, se laissant porter par le souffle léger de la nuit, ouvrent la porte des songes aux petits et aux grands.

Silence et torpeur
se tenant main dans la main
l'arc s'assoupit







jeudi 19 octobre 2017

Les pages autour des herbes - 87 par Jamadrou



Les pages autour des herbes - 87ème édition
Jamadrou



 

Pluie froide d'automne
feuilles et herbes se consolent
d'une mort annoncée.





Herbes en larmes
compatissante est la feuille
chagrin partagé.




 
 






Pas de tapis dans votre intérieur ?
Tissé, noué par des petites mains
Tapis Persan, tapis d’Iran, d’Inde, du Pakistan
Du Tibet de Turquie, du Maroc ?

Boucharouette aux mille couleurs ?
Même pas une toute petite carpette ?



 
- Non, moi, mon tapis est à l’extérieur
 il est vert
tissé avec amour par la pluie le soleil et la terre

Brins de vie et de lumière

Un tapis doux et frais sous mes pieds nus

Un tapis qui aime à être tondu

N’a jamais de poussière

Mais renferme tant de vies

Mon tapis vert c’est ma prairie!





2. un vendredi 13
 






Cueillir la chance
C'est voir par-delà le temps
Quat'feuilles rirent aux larmes.











4
 







Tisser sa toile
Enfiler des perles rares
Se rire du temps.







Jamadrou




Demain la page de Serge de la Torre



Et si vous avez des textes, l'herbier ne ferme pas la page des herbes (ce serait un comble ! non ?)


mercredi 11 octobre 2017

Heures de hasard, herbes de pluie, par Jeanne Fadosi




 

Les pages autour des herbes - 87ème édition

par Jeanne Fadosi



Trèfle À Quatre Feuilles, Trèfle, ChanceHeures de hasard, herbes de pluie




dimanche 3 septembre, onze heures


Après les pluies de chaleur
les panicules du maïs

caressent le voile
estompant le soleil
pour le déchirer.




lundi 4 septembre, en début d'après-midi


Vaine quête de hasard
ils cherchent fortune
dans un trèfle à quatre feuilles

Les brins emperlés
scintillent dans la lumière
trésor d'abondance



mercredi 6 septembre, en début de soirée


Chronique vespérale

Le linge est lavé
Le soleil encourageant
Le vent polisson

Le faire sécher sur le fil
comme pour prolonger l'été ...




samedi 9 septembre, dix heures du matin


Soudaine et brutale
la rincée drue de l'orage
a fait fuir l'abeille




lundi 9 octobre, onze heures du matin


Pluies douces de la nuit
soleil tiède des journées
l'herbe est à la fête

en début de soirée

Petit peuple des herbes folles
gardez-vous de la tondeuse

onze heures du soir

Que fais-tu dans ma maison
jeune crapaud étourdi ?

Ignores-tu que le confort des gîtes humains est un piège mortel pour tes frères ? Le chat en a retrouvé un, il y a quelques semaines, dans les outils de jardin. Fuyait-il la canicule ? La nature, bonne fille, l'avait momifié.

Je te rends ta liberté
dans l'herbe fraîche des pierres.




mardi 10 octobre, dix heures du matin


Pluie et soleil au rendez-vous
de l'autre côté de la vitre
festin de roi pour le verdier.








mardi 10 octobre 2017

Les pages autour des herbes - 87ème édition

Par Adamante



 


Le journal des herbes

Sept jours de septembre 2017 à les contempler.

photo AD




Vendredi
Des perles de lumière sur les herbes.

En cette fin d’été parfumée d’automne, la pluie a maquillé les herbes. L’instant est unique, je suis sous le charme. Tout s’efface qui n’est pas lumière. Je voyage dans une pantoufle de verre* aux pays magique du strass. Je n’attends aucun prince. Et j’ai tout, absolument tout ce dont je peux rêver. Dans cette dimension, les richesses matérielles n’ont aucun sens.
Le diamant, conçu aux feux de la terre, masque sa lumière, le sage ne se répand pas.
Mais les herbes, par leurs racines, connaissent le grand dessous des choses, elles en témoignent. Je découvre la richesse de l’instant qui se donne dans cette symphonie du prisme que le vent balaie emportant avec lui une part de cet éclat d’éternité. J’ai déjà prélevé ma part. À l’éternité du diamant convoité par les Hommes, je préfère ce moment d’éblouissement fugace offert par quelques gouttes de pluie. Il vit désormais aux tréfonds de mes espaces intérieurs.
La Terre connaît trop bien la convoitise humaine. Qui porte la lumière doit la protéger des regards avides.
Voici l’enseignement des herbes ce matin et rien ne m’est plus précieux.

*et non pas vair, par choix délibéré.



Samedi

Regard

Pas de pluie à mon lever, juste la grisaille du ciel qui réduit les pensées, étrique les mouvements et pousse à la désespérance.
La sagesse serait de puiser à la source de lumière intérieure pour éviter l’écueil d’une journée maussade. De toute évidence je ne suis pas sage ce matin. Je m’assieds sur la marche du perron, regard vague et soupire.
L’herbe croît, plus verte que jamais. Je maugrée. Cet été qui n’en fut pas un, plombe mes pensées. Je pleure sur le froid qui perdure. Il manque au paysage cette touche de couleur chaude qui pourrait rasséréner le cœur le plus effondré. Blasée, j’observe. Et soudain, je vois. Je vois la diversité des formes et des verts. Mon regard éveillé brutalement par je ne sais quelle influence occulte, ne traduit plus une masse, mais une variété phénoménale de l’expression végétale que l’on qualifie d’herbe. Dire que je marche dessus à chaque instant, ignorante des formes et des noms sous le vocable générique d’herbe. Vocable réducteur, témoin du survol de la vie quand on porte des œillères. 
Les herbes ! les femmes ! les jeunes ! les étrangers ! les autres !
L’ensemble est à maudire, taillé comme un jardin français, il réduit à la masse ce que l’on croise. Qu’il soit érigé en critère esthétique ou social, il soumet, dompte, réduit, classifie, refuse, rejette.
La nature se plaît à varier les formes, l’humanité à les réduire. Peur de la différence sans doute !
Encore un enseignement des herbes, la liberté ne s’acquiert que par l’expression libre des formes. La variété est richesse, elle se tisse comme une tapisserie opposant ainsi l’art au bloc.



Dimanche

Le juste milieu

Une matinée ensoleillée ; s’élancer vers la lumière semble être le mot d’ordre du matin. Tout pointe qui se trouve au centre, mais à la périphérie on s’incline gracieusement vers la terre nourricière. Il apparaît que les plantes, et dans ce cas précis, le chiendent considéré comme une mauvaise herbe, dans leur inconscience apparente et leur mutisme, appréhendent mieux que l’Homme la notion de reconnaissance. Sur une même pousse, le centre salue le Soleil et la périphérie la Terre pour croître harmonieusement. La vie a des règles lorsqu’il s’agit de trouver l’équilibre.
Je me dis que pour progresser sur la voie de la modestie et de la compréhension de notre monde, nous avons beaucoup à apprendre du moindre brin d’herbe. À condition de se poser un instant et de se laisser glisser vers une attention sans but, toutes les sagesses nous sont enseignées, sans mot.
Cela remplit l’esprit, ouvre le cœur, apaise.
Il n’est rien de plus simple et de plus délicat à trouver que l’harmonie.


Lundi

Flash

Temps couvert, une sorte d’attentisme dense et silencieux recouvre la campagne. Sous le couvercle du ciel, l’heure est à la méditation. Les hautes herbes s’alanguissent, mélange de couleurs vert et paille, aux pieds des rosiers. Leurs flèches maternelles ont déjà rendu leurs semences et la terre a rouvert ses greniers, partout la récolte.
La pente involutive est amorcée, voici que sonne l’appel des terriers, le grand retour à la matrice. Doucement le sang s’alourdit et le mouvement s’apaise. Comme elle est douce cette contemplation des herbes ce matin.
Pendant ce temps, le monde tremble, la Corée du Nord vient d’expérimenter la bombe H… L’humanité, électron libre de la nature… Une erreur.
Une tourterelle, révélée par le bruit métallique de ses ailes, se pose non loin de moi, au pied du tilleul. On se regarde, elle n’a pas peur. Dans sa robe pastel teintée de lilas, elle incarne la douceur, la fragilité. N’est-elle pas une sorte de colombe ? Un symbole roucoulant de la paix ?

Quelques plocs se font entendre. Des oiseaux se baignent aux pierres de mesure en granit remplies d’eau. Dans ce lieu, ce fouillis, plein de vie, tout est sérénité. Ici, rien n’est à l’équerre, la vie s’exprime sans fard, sans faux-semblants.
Non ! je ne cèderai ni à la désespérance, ni à la mélancolie. Soudain un flash m’illumine, je sais, comme on sait une évidence, demain appartiendra à ceux qui auront conservé cette part de nature sauvage au plus profond de leur être.
Concours de circonstance ? Le soleil, absent depuis le lever du jour, fait brusquement son apparition. Je remercie les herbes, ma racine d’éternité vient de s’indurer encore plus profondément dans l’espoir.
Tout est clair, le temps est venu pour moi de récolter ma vie pour le partage.




Mardi

L’histoire sauvage

J’ai lu dans les empreintes des pattes d’un oiseau, là, sur le monticule de terre d’une cheminée de taupe, tout l’impossible des herbes, l’histoire sauvage. Une racine, quelques tiges, l’attachement à l’essentiel. Fragilité qui s’accroche à la source de vie, têtue et confiante.
Herbes, langues d’oiseau, porte-parole de l’amour en eau et lumière, en sève, en stigmates et pistils, en pollens-brouillard diffusant leurs gamètes en vibrations fertiles.
La vie est son, porté par le silence. Rythme lourd de la matrice accordé aux tambours des chamans.
Voilà l’enseignement des herbes révélé par une patte d’oiseau sur le sol aujourd’hui.



Mercredi

Après la pluie


Après toute cette pluie, la pomme pourrit sur l’arbre et l’herbe verdit.

L’océan végétal  s’incline en vagues harmonieuses. La chevelure de la terre pousse drue, libre, sensuelle. L’œil bercé par ce flot est aux anges, l’esprit se relâche dans la contemplation. Un paradis chatoyant de verts est descendu dans mon jardin où quelques pissenlits explosent leur dentelle, tandis que leurs cœurs palpitants espèrent en secret l’élixir du soleil.
-Silence ! l’entends-tu cette voix des mondes qui se conjuguent, s’unissent, se tissent dans l’abolition des frontières ?
-J’entends ! Je suis herbe et je danse !
-C’est toi ! l’herbe qui chante les herbes, comme une abeille chante la fleur au printemps.

Après toute cette pluie, la pomme tombée nourrit le merle et l’herbe me nourrit.



Jeudi

Danser sur les plates-bandes

Quelques touffes d’herbes s’enchevêtrent dans les premiers frimas. S’unir pour résister, chez les herbes aussi il semble que ce soit la loi. Voilà ! l’Homme découvre enfin que l’entraide et la communication font aussi partie du règne végétal*. Lui, qui dansait sur les plates-bandes sa grande gigue de la suffisance, en croyant tout savoir se trompait !
À chaque jour sa vérité en somme ! Cela nous laisserait-il quelque espoir ?

Merci les herbes de tant d’enseignements. Voilà qu’au bout de sept jours, je vous observe avec un regard neuf. N’est-il pas temps de se reposer un peu pour assimiler votre enseignement ?
À bientôt vous revoir, Mesdames, que l’hiver qui s’annonce vous soit clément.


* voir "la vie secrète des arbres, ce qu'il ressentent, comment ils communiquent" Peter Wohlleben
  Ed. Les Arènes

photo AD

lundi 9 octobre 2017

Cinq jours en herbes

  Les pages autour des herbes - 87ème édition


Photo AD


Cinq jours en herbes de Jill Bill



Le premier jour :


S'il pleut mon enfant
C'est qu'un nuage baleineau
Apeuré dans l'orage
Verse des larmes de crocodile...

Il pleut, ça mouille
C'est la fête au vendeur de parapluie
Ce faiseur de baleines
Monsieur John, as du pébroque... 






Le second


Rose dans la brume
Offrande sur une tombe fraîche
À la manière d'une pleureuse
Tête basse
Verse ses larmes, une par une
Toc,  toc,  toc,  toc...
Qui vient là, dit le macchabée



Le troisième


Rosée en perles
Piégées dans la toile d'araignée
Se fait rivière au parc,
Comme dans la vitrine
D'un joaillier parisien...
Seule une femme statue
En reste de marbre !



Le quatrième


Perles de pluie
Sur le toboggan d'une herbe
Glissent comme des gamins...




Le cinquième


Sous la feuille d'automne
Rouge parapluie
Moineau transi patiente
La fin de l'averse...
La grenouille à la fête
Danse avec son dieu Tlaloc...






vendredi 6 octobre 2017

Écouter un Brin d'herbe ?

Les pages autour des herbes - 87ème édition



Dans la série des herbes    Une idée germée à la page 84   voici donc la première page, réalisée par Françoise "La Vieille Marmotte".
Un grand merci, Françoise, je rajoute le lien sur la vidéo que tu as déposée sur la page google de l'herbier, c'est de l'eau, c'est la vie, l'herbier et les brins d'herbe en ont besoin pour ne pas se dessécher. Et puis l'eau c'est l'espoir. Prends bien soin de toi.





À dimanche pour la parution de la seconde.





 Écouter un Brin d'herbe ?



Vendredi 1er septembre 2017

Avant l'ondée, Hey !
J'étais une Herbe assoiffée
Sa-tis-fac-tion-On !

Samedi 2 septembre 2017

Brin d'Herbe me dit aujourd'hui :
À moi seule je ne fais pas une prairie.

Dimanche 3 septembre

Brin d'herbe me dit aujourd'hui
J'aime la fraîcheur de ce jour. La pluie m'a ravigotée ! je me crois au printemps ! Chacun vaque à ses occupations, je lézarde au soleil !

Lundi 4 septembre

 







Brin d'herbe me dit aujourd'hui
Regarde ! parmi les feuilles déjà rousses et craquelées,   j'accueille la brillance du premier marron au sol .....




Mardi 5 septembre

Je ne sais pas encore si je pourrai sortir aujourd'hui, mais Brin d'herbe murmure : écoute voir

Berceau de l'arbre





Mercredi 6 septembre

Je n'ai pas rencontré Brin d'herbe aujourd'hui. Mais la journée n'est pas finie. Peut-être que .....




Comment ne pas se souvenir de l'interprétation de Nina Simone chantant Jacques Brel, et qui me donne la chair de poule ?
"Moi, je t'offrirai des perles de pluie, venues de pays qui n'existent pas .....
Écoute bien. Jacques Brel chante "... où l'amour sera roi, où tu seras reine" et Nina Simone chante "où JE sera reine ... " quelle farceuse !


 









Françoisela Vieille Marmotte





C'est aussi de l'eau cette dame née de gouttes sur mon lavabo.


samedi 30 septembre 2017

Page 86 une suite et les Herbes


Ces textes arrivés un peu en retard pour une suite à la page 86. Eh oui, l'herbier ne vous quitte plus.

Petit rappel  :
J'attends vos pages sur les herbes, vous vous en souvenez ? Nous avons déjà publié une page commune. Et le texte paru pourra être le premier de votre page. N'oubliez pas de le rajouter à votre envoi.
Une semaine pour savoir ce que les herbes vous racontent chaque jour (entre 5 et 7 textes selon votre choix d'une petite ou d'une grande semaine) à m'adresser en une seule fois.  
Parution dès le début octobre de la page individuelle de chaque participant tout au long de la semaine ou plus si vous êtes nombreux à participer.
La première à ouvrir le bal, parce qu'elle fut la première à m'adresser sa page est notre amie Françoise, la vieille marmotte, la seconde Laura Vanel-Coytte, qui sera le suivant ?

Alors. Quand  vos textes seront au complet, adressez les moi à l'adresse de l'herbier : 

herbierdepoesies@free.fr



Jamadrou

 
Sur les murs
Au fond des eaux troubles
Ailleurs dans le no man's land
Des rêves traversés
J'ai aperçu le museau bleu
Du petit renard
De l'autre côté du miroir
Il avait des mèches blondes
Tout s'est mélangé
Jamais oublié, jamais retrouvé
Un monde se lit dans le ressac
Il m'a cherché
Je l'ai évité
Je l'ai regretté
La biquette en rit encore
Elle a compté les points
Absurdité....

Marine D




Jamadrou



Paroles de rêves

Trois petits tours de nuit et déjà l'aube claire où le rêve décroche les couleurs de la vie.
Le jaune a le parfum des glaces à la vanille
du soleil sur la peau
de l'or de ses cheveux
des tournesols charmeurs.
Le ciel s'est dilué dans la mer aux écumes,
chevaux enfin domptés,
le bleu s'apaise
se noie dans le couchant.
Le rouge vibre au premier chant du coq
dégouline de rage sur tous les corps meurtris
hurle dans les arènes quand le taureau se meurt.
Le vert a souligné l'ombre de ses épaules
regard perdu sur l'horizon,
fuyant l'arbre blessé, la prairie asséchée.
Et le noir,la nuit épaisse, angoissante et profonde
s'étire comme un chat à la pointe du jour.
Couleur des rêves, mêlées, enlacées, presque vivantes,
charriant les angoisses,l'espoir, les petits riens,
longues étoles blanches parfois bordées de rouille
du doux et de l'amer.

Balaline





Jamadrou



La Vieille Marmotte22 septembre 2017 à 11:29

Pas pu participer ! Mais je disais, quand j'ai reçu la proposition de cette semaine - voir commentaire sur Proposition pour la P.86 - tout mon intérêt qui ne se relâche pas. De belles créations qui éclairent celle de Jamadrou de lumières complémentaires !
Je n'ai pu le mettre en mots, mais ce tableau évoque pour moi le superbe livre d'Eric-Emmanuel SCHMITT : Oscar et la Dame Rose.

Je serais ta Dame Rose petit diablotin
Et je viendrais te visiter
Je t'apporterais un tableau du grand frère Chagall
Et nous divaguerions
"Tu vois Nannie, c'est la famille NODULE
Ici c'est moi, j'ai mis une perruque orange
Et là, c'est Nannie Rigolotte.
Ma Nannie, elle me raconte toujours des histoire coquines, un peu comme toi, Nannie Rose. J'aime bien ma Nannie ....
Oscar, s'est endormi pour toujours en rêvant d'animaux de toutes les couleurs, de Prince Chevalier, de fée Mélusine, de papas et mamans qui flottent dans le ciel.... Quand on s'aime, on est sur un petit nuage !

La vieille Marmotte
https://www.blogger.com/profile/02500929543481564228




Jamadrou