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lundi 31 octobre 2022

Pour la page 208

 

Une de mes créations qui, malgré son apparence, vous entraînera 

je l'espère, du côté du soleil et de l'espoir. AD







vendredi 15 septembre 2017

Oups ! v'la la page 85

"Oups !"  Acrylique sur papier AD


Oups!

Oups est facétieuse. 
Et puis aussi coquine…
Elle est, croyez-moi !
Autant marrante que maline.

Chaque jour, elle nous offre quelque nouvelle prouesse.
Une surprise, quelqu’étonnant spectacle parfois !

Pleine d’entrain, elle danse, ce matin. Folle sarabande, sur musique enlevée : elle est seule à l’entendre.
Elle fait d’une main, des cercles sur sa tête, gardant, au nez, le doigt pointé de son autre menotte.
Aussi nue que ver, elle arbore triomphante une moustache de multiples confitures, 
Elle va dans les halos de lumière, à peine troublée des regards qui se voudraient choqués ou critiques.
Ses mimiques réveillent nos rires, pourtant chargés de rêves Et d’une nuit moite, trop courte.
Comme nous éperdue de chaleur, vague, elle vire dans le plus magnifique tremblement : 
Ivre du plus pur plaisir! Oh ! parfaite innocence !

Oups est facétieuse. 
Et puis coquine aussi…
Elle est, croyez-moi !
Autant marrante que maline.

Haute comme trois Pets de nonne, 
Partout encore, enrobée des rondeurs de poupons!
Notre petit soleil sera, dans un moment, reparti dans sa lune.
Sumo, ébahi, une couche lui fera l’effet d’un coussin.
Ses pieds lourds dans la terre sèche, 
Lèveront, en tas, les brindilles du chemin.


Elle est marrante. 
Et puis maline…
Petite Oups! Elle distribue à qui veut, 
Des câlins sucrés de princesse,
Des baisers de fraise, des bisous de praline ….

Serge De La Torre
Poésie dédiée à Héléna, magnifique petite fille.


"Oups!" AD


Oups...

Le clown Oups est malade.
Mais qu'est-ce qu'il a l'auguste, qu'est-ce qu'il a donc...
Zou en piste bouffon, en piste crénom !
Le clown blanc s'impatiente, les pitchouns le hèlent...
Son contre-pitre, l'auguste de l'auguste
Pas si bête que ça, sait lui...
Chagrin d'amour, m'sieur Loyal, chagrin d'amour !
Carmen sa belle écuyère le trompe avec le dompteur d'éléphant, Babar de son p'tit nom...
Bleu au coeur, de quoi voir rouge, vert de rage...
Le clown Oups est malade, enfermé dans sa loge,
Son contre-pitre s'interroge, que faire, tout défaire ce soir... ?
Soudain, une détonation glace les sangs,
Oups ! Oups s'est donné la mort, silence de mort, une longue minute... Lui qui faisait pleurer de rire.
Le spectacle continue, en piste les artistes,
Carmen, Babar et les autres feront leur numéro.
Saluer, sourire, épater, amuser... Amuser, même l'âme en peine,
Demain, dans la gazette, aux faits divers on lira :
« Un clown se suicide, sous son costume de lumière un homme bien sombre...»


jill bill



"Oups!" AD


Grand dilemme.


Coloré et ramassé
Aujourd'hui me fait clown.

Je laisse de côté les ronchons les grincheux
Aujourd'hui me fait rire de moi.

Tendresse et compassion
Aujourd'hui me fait je t'aime.

Oui, j'ai plusieurs visages. Et alors ?
Voilà,
... Je l'ai dit !

Françoise, la Vieille Marmotte, 13 septembre 2017

Note de l'auteure : pas de lien, c'est volontaire.



"Oups!" AD

 Oups

Oups, j’ai oublié de dormir, j’étais tellement occupé à lire
Juste envie de savoir la suite, pas envie de fermer les yeux

Oups, je crois que me suis endormie pendant le film au cinéma
Juste envie à ce moment là de dormir, fermer les yeux

Ne pas dire oups au moment de mourir, ne pas mesurer
Ne pas lésiner, vivre à fond puis dormir pour toujours

Laura VANEL-COYTTE
 








Oups: 
Ah si j'avais pu naître nain de jardin ?
Mais non :

Je fus, d'abord, trois petites pommes,
Je fus, ensuite, rond comme un ballon,
Je fus, enfin, petit, trapu, joufflu,
Je naquis Oups,
Oui, Oups tout simplement.

Mon cœur est gros comme mon bidon,
Ma tête, pour un oui comme pour un non,
Devient rouge, verte, bleue, jaune citron.
Mes jambes s’arcboutent pour avancer
Sur deux pieds mal équilibrés.
Je suis Oups,
Oui, Oups tout bêtement.

Petit, c’était drôle,
Jeune, c’était complexant,
Adulte, c’est encombrant,
D’être Oups,
Oui, Oups bien tristement.

Moi qui aurait tant aimé,
Dans un jardin d'enfants,
Être, Prof, Atchoum ou même Grincheux,
Juste un instant,
Je me demande à quoi cela rime
D'être Oups et différent ?


ABC



"Oups!" AD

Colorée irisée
La lumière m’a aimée
Aujourd’hui j’hésite à sauter
J’ai peur de me briser
Je suis une goutte de pluie et j’attends
Oups ! Je me suis évanouie évaporée
C’est fini !

Jamadrou
jama.e-monsite.com    le 9 septembre 2017



"Oups!" AD
 

Est-ce un clown triste ou joyeux ?
Un clown étonné ?
Est-ce le monde échevelé ?

Il tâtonne encore, le petit être venu de quelque part dans un coin de nos plurivers. Son langage à lui passe par les couleurs. Il peut à souhait se faire invisible ou coloriser son espace. Il a observé les humains et apprend en tâtonnant à se faire une enveloppe corporelle.
Il tâtonne et il hésite. Ce monde lui parait si "foutraque". Allez savoir pourquoi il s'est entiché de ce mot déjà désuet ...foutraque, foutraque, foutraque. 
Il traque les intelligences, les choses, les écueils, les mots. Ici le langage passe par les sons et les signes. Il les décortique, les associe, les réunit.
foutraque ! 
Oups ! Celui-ci, il a adopté dès qu'il l'a entendu. Un simple son qui veut dire tant ! Qui traduit si bien l'état d'étrangeté de ce qu'il observe comme celui du désarroi qui l'habite, maintenant qu'il est arrivé sur terre, ni vu ni connu.


©Jeanne Fadosi, sur les mots de la proposition 84 de l'Herbier de poésie
             http://fadosicontinue.blogspot.fr/search/label/l%27herbier


"Oups!" AD

 
Malédiction noctambule


Avancer sur la pointe des pieds, pour ne pas déranger. Peur de faire du bruit, de se faire remarquer, de heurter un meuble, de faire tomber un verre, un vase, un quelque chose qui se brise et ruine vos efforts de passer inaperçu.
Surtout ne pas respirer trop fort, se faire tout petit, se fondre dans le paysage, furtif comme une brise, s’effacer, ne pas faire craquer le parquet, devenir plus invisible et plus léger que l’air. Ne pas douter surtout, ne pas douter… être un félin, voilà ! Une ombre parmi les ombres.
Et bien évidemment, à force de tant de précautions voici qu’arrive l’inévitable, la maladresse ultime qui ruine l’entreprise. Patatras ! C’est trop tard, le bruit résonne comme le glas.  Alors, quand la lumière s’allume et vous révèle, on adopte le sourire de l’imbécile en déconfiture, la posture cramoisie du pauv’gars pris en faute qui rêve de disparaître en terre.
Oups ! une belle entrée ratée.

           Adamante Donsimoni
 LE CHAMP DU SOUFFLE  
"Oups!" AD




Je vous invite à revisiter la page sur les herbes, de nouveaux textes sont arrivés, 
Celui de Jill et de Serge, il serait dommage de les manquer.

et puis...

Merci de vos participations 
vos textes sont des lumières qui éclairent merveilleusement 
les différentes couleurs de nos vies. 
AD




 Le coin des retardataires :


J'ai eu la curiosité de passer vous voir
J'ai été éberlué
Votre vie ne ressemble pas à la mienne
Pas du tout

Je suis Oups
Je fais des bulles
J'ai une bonnet à pompon
Et des jambes en accordéon
Je suis le pantin coloré
Qui fait plaisir aux enfants
Quand ils me voient
Ils sont contents
Et moi aussi
J'aime leur compagnie


Marine




samedi 9 septembre 2017

Oups ! Proposition 85


Pour la semaine prochaine, une petite chose de chez moi, si cela vous inspire. 
Son titre "Oups !"









Merci à toutes de vos participations sur les herbes. Ce soir un nouveau texte est arrivé, celui de Jill rajouté à la page précédente.
Je vous en souhaite bonne lecture, j'ai vraiment pris beaucoup de plaisir à vous lire.

Et n'oubliez pas, chaque jour de la semaine, un texte sur les herbes, pour début octobre. Disons entre cinq et sept textes, les herbes peuvent être bavardes ou non. J'en ai déjà écrit trois en ce qui me concerne.
Chacun aura sa page individuelle ici.  Comme sur une seule le vendredi ce serait trop, je  prévoie de publier une page par jour jusqu'à épuisement des participations. Vous pourrez donc m'adresser vos textes dès que vous les aurez écrits et je programmerai par ordre d'arrivée.
Je le sens bien comme ça, en êtes-vous d'accord ?








dimanche 9 octobre 2016

Autour de ma dernière exposition

Et si j'en parlais.


Elle fut un grand moment de travail durant les vacances. Nous devions exposer à deux et trois semaines avant je me suis retrouvée seule, des impromptus familiaux ayant empêché mon co-exposant.
Mais au final, cette aventure  m'a énormément apporté. J'ai tenu les trois salles avec 43 œuvres.

La première, au rez-de-chaussée, avec la vitrine "en transparence", accompagnée d'un texte explicitant mes choix.


La vitrine "Totems" - recherche sur la transparence -



J’ai voulu situer cette exposition entre transparence et nudité.

La transparence, que l’on peut observer en vitrine, équivaut à une disparition à soi-même. Disparaître ainsi de volonté délibérée, du fait du formatage de l’éducation, ou de façon imposée, par la pression de l’entourage ou de la société amène, en masquant les formes, à cacher l’expression naturelle d’un corps trop imprégné d’arrière-pensées honteuses dans les civilisations marquées par les religions du livre. Cela conduit à l’inexistence physique et morale, au refus d’un corps porteur de la malédiction féminine.

Martyrisés par les régimes pour effacer la rondeur ou voilés, le corps et l’esprit se retrouvent emprisonnés dans deux geôles dont on peut se demander laquelle est la plus terrible.

Le périple historique de la femme est jalonné de ces oripeaux que furent le voile, le corset, la cape de relevailles… chacun, soit par refus ou mise en scène contraignante du corps, réduisant la femme à un rôle subalterne ou d’objet.

La nudité, en opposition, est l’expression libre de ces formes assumées, épanouies et sans arrière-pensée.

Expression de la perfection de la création originelle que le regard humain semble avoir bien du mal à supporter.



Au travers des trois moments de l’exposition, c’est à une sorte de retour à la source, une ode à la vie, au corps porteur de l’Esprit que je vous convie.



Adamante


Article paru dans le journal La Montagne (sept 2016)






Cette exposition est salutaire.


La femme-objet, bien personnel qui, à l’instar d’un joyau, est enfermée par son propriétaire à l’abri des parois d’un coffre ou du blindage d’un voile.

Derrière l’individu déshumanisé, cloîtré, asexué, l’art onirique d’Adamante le révèle,né nu, aux formes que nulle mode ou religion n’enferme dans des dogmes.

Femmes et hommes épanouis, parfois accompagnés de leurs chats sorciers, offrandes à la Terre-Mère, la Pacha Mama.

Femmes et hommes qui retrouvent au fond des yeux, l’étincelle qui fait d’eux des dieux.

Gérard Destal
                        Metteur en Scène


 

La petite salle "Émotions et Résistance" (une vingtaines d'œuvres acrylique  / papier 30x40  (à partir de mes récréanotes - )





Adamante devant La géante et le géant -  acryliques 80x80 (RdC)






Campagne électorale acrylique - 65x92

 Merci à tous de vos commentaires, en voici des extraits qui disent bien et que je rajoute à la page.


"Parler du corps libre de l'homme et de la femme, parler de la liberté d'être, du respect de ce visage unique de l'infini que nous sommes, quand tout le monde parle de voiles et de corps à cacher, et de soumission honteuse à la règle religieuse ou démocratique ambiante est, selon moi, un acte en soi courageux et subversif. Et en soi un acte de résistance contre tous les obscurantismes et tous les rejets régressifs qui nous tentent ou nous font peur.
Peindre, c'est affirmer un engagement, une vision du monde, c'est peu au milieu des brouhahas du monde, c'est beaucoup parce que c'est singulier et que cela a le mérite d'être.
Rappel 15 millions de jeunes filles mariées de force dans le monde, il reste tout un travail de conscientisation de l'homme (humain) à faire pour nous libérer (hommes et femmes) des chaines de la peur et nous permettre d'entrer dans le bonheur de l'innocente nudité, de l'humilité merveilleuse d'exister."    Serge de la Torre
 Un extrait

 (...) Un sujet très intéressant et qui fait réfléchir.
Curieuse coïncidence, je viens de terminer de lire un roman: " Le pavillon des pivoines" ( un opéra de Tang Xianzu, représenté pour la première fois en 1598 que l'on accusa de provoquer le mal d'amour chez les jeunes filles) où justement on parle de la liberté de la femme chinoise, de son envie d'exister par les arts, du culte des pieds bandés pour le plaisir de l'homme, du maître ( quelle horreur). La femme n'est qu'un objet que l'on prend et que l'on jette, que l'on vend.
Un livre passionnant qui s'appuie sur des références historiques. (...)  Martine
Un autre extrait
 
(...) Le regard, justement, la morale, les coutumes ancestrales, l'obscurantisme... etc ... enferment trop souvent les femmes dans des rôles assignés, voire dans l'humiliation... Les phallocrates ont trouvé une parade pour se dédouaner de leur manipulation en considérant que leurs femmes, propriétés privées, s'emprisonnent de leur plein gré dans des conformismes ou des voiles, écrans entre elles et le monde extérieur.... auto-ségrégation ?... Attitudes ou voiles marquant la chasse gardée par les Hommes ! Femmes objets dont la vie est souvent un calvaire dans tant de régions du monde, dans tant de mariages.... A-t-on honte des femmes ? En a-t-on peur ?
La Foi en cause ??? mais la Foi, quelle qu'elle soit, est une expérience intime ! Prières et méditations se font dans des lieux de culte ou privés ... "au plus secret de sa chambre"... car chacun sait que "l'habit ne fait franchement pas le moine"... L'ostentation est très souvent marque d'orgueil ...

Les femmes sont elles obligées de vivre une "vie dissimulée" ? Le patriarcat est bcp plus présent qu'on ne le croit !!! (...)    Luciole83
 


jeudi 7 avril 2016

L'Herbier de poésies, proposition 41


 

 
Pour mardi prochain, je vous propose une œuvre de Selva Veeriah qui, encore une fois et j'en suis ravie, a accepté de nous prêter une image.
Selva, un univers en profondeur qui raconte une histoire derrière l'histoire.






Acrylique sur toile 45,5 x 45,5 de Selva Veera








J'attends avec impatience vos créations qui sont toujours un profond moment de découverte et de bonheur.
Merci de votre implication et de la qualité de vos écrits.
Faites une heureuse semaine.

Et encore, pour ceux qui ne le font pas, pouvez vous me noter systématiquement l'adresse du lien que vous souhaitez que j'intègre dans la page. Cela me fera gagner beaucoup de temps. Je vous en remercie.
Vous pouvez m'adresser vos texte en commentaire (qui ne sera publié que le jour de la publication de la page) ou par courriel.







jeudi 11 février 2016

L'Herbier de poésie proposition 33




Encore un de mes dessins (avis aux dessinatrices, faites des propositions)


Pensez bien à m'adresser votre texte, ainsi que votre lien, avant lundi soir prochain.
Et toujours pas de rimes.






mercredi 20 janvier 2016

La danse des rondes



Une idée
quelques traits 
un dessin 
la recherche
on gratte jusqu'à satisfaction
esquisses avant réalisation. 




Un triptyque de nus et pourquoi pas ! "Les trois rondes".


À présent


les trois séparément

car...

vous avez le droit d'avoir une préférence

et même de ne pas aimer.

Sourire.















vendredi 15 janvier 2016

mercredi 13 janvier 2016

Les grands espaces











Toucher des yeux

les grands espaces

et devenir oiseau

libre et grisé de vent

                                             Adamante












Tous mes textes sont protégés SACEM et ne sont pas libres de droits


mardi 12 janvier 2016

dimanche 10 janvier 2016

L'arbre à palabres





Adamante - Récréanote - Dessin au stylo informatique, travaillé avec photoshop.

Mes récréanotes (croquis informatiques réalisés avec le stylo) étaient au départ des recherches pour la réalisation éventuelle de nouvelles toiles. Mais c'est devenue une vraie passion et j'envisage désormais d'autres supports pour exposer mes préférées. 



Autoportrait 2





Ce travail sur photoshop est effectué sur la base du dessin au trait comme le précédent. Il est sans doute plus proche de la réalité. Ici j'ai choisi un filtre afin d'avoir ce rendu mural.