Bienvenue dans l'Herbier de Poésies. Vers libres, prose poétique, expression libre des profondeurs de l’instant qui se dit sans rime ni métrique imposée. Mais aussi Haïku & famille favorisant le fond plutôt que la forme.
Impossible pour le moment d'intégrer la photo d'Arnaud. Vous la trouverez sur la page précédente en attendant minuit, heure à laquelle ici les citrouilles se transforment en carrosse et Cendrillon retrouve ses pantoufles.
J'ai enfin pu la récupérer ! Merci ma bonne fée !
En
transparence d’un rêve inachevé, j’ai vu la tour de demain.
Poursuivant
la route de la vie, je lui ai tourné le dos de peur qu’elle ne s’écroule.
Ce
n’était qu’un rêve, aujourd’hui imprimé à l’encre sympathique, au fond de mon
regard, quand mon chemin vacille.
Il
aura fallu beaucoup de temps, de patience et de persévérance pour revenir ici
pour la page du vendredi.
Elle
arrive un peu en retard, le miracle s'est produit ce soir alors personne n'a
pas été prévenu, j'ai récupéré les textes parus sur la page google de la
communauté (surprise ! surprise !) mais si le cœur vous en dit, vous qui
attendiez mon retour, vous pouvez toujours m'adresser vos textes sur l'adresse
e-mail de l'herbier et je rajouterai à la page.
Un
long silence qui se rompt et je l'espère le retour d'un fructueux partage.
Que
regardent les yeux fous de la ville, bras tendus vers un avenir
incertain ?
Le
vent arrache aux cheminées un sifflement aussi ulcéreux que le vin des pauvres.
Non loin du ciel, les dômes contredisent la douceur attendue de l’arrondi. Ils
sont fermeture, couvercles posés là pour étouffer les esprits rebelles, les
âmes éprises de liberté. Affreux symboles d’un « Sacré cœur » dévoyé
au profit de l’intégrisme. Il n’est point de compassion dans ce monde sans
amour ou la rédemption se dresse comme une menace. Sans amour pas de pardon,
sans pardon, la mort.
Quelques
croix fantomatiques se dressent vers les nuages. C’est le cri du silence, le
masque d’une béance qui déchire l’histoire humaine. Il n’est pas jusqu’à la
couleur qui ne sombre, dans ce monde automnale où l’on ne récolte que feuilles
mortes.