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vendredi 1 septembre 2017

suite de la page 83

 

Voici la suite de la page 83. 

Impossible pour le moment d'intégrer la photo d'Arnaud. Vous la trouverez sur la page précédente en attendant minuit, heure à laquelle ici les citrouilles se transforment en carrosse et Cendrillon retrouve ses pantoufles.  

J'ai enfin pu la récupérer ! Merci ma   bonne fée !



 

En transparence d’un rêve inachevé, j’ai vu la tour de demain.
Poursuivant la route de la vie, je lui ai tourné le dos de peur qu’elle ne s’écroule.
Ce n’était qu’un rêve, aujourd’hui imprimé à l’encre sympathique, au fond de mon regard, quand mon chemin vacille.

ABC

 Casablanca sous la pluie
Quand il pleut sur la ville blanche
Et que le bleu du ciel se fait souris
C'est comme si la palette du peintre
Dégoulinait de nuances de gris

C'est court comme une averse d'orage
C'est intense comme la ville blanche
Les caniveaux débordent de toutes
Parts et lavent la poussière du soleil

Quand il pleut sur la ville blanche
Les  discrets minarets sont en larmes
C'est comme les matins de javel
Sur les trottoirs mais sans l'odeur

Laura Vanel-Coytte
http://www.lauravanel-coytte.com/ 



La ville


La ville a mal à l'âme,à ses murs léprosés, à la fièvre qui rôde, nauséabonde et sale.
Elle a mal à son peuple qui n'ose balbutier et qui plus loin se terre, loin de l'enfer du 
bruit, loin des champs d'oliviers, de la terre de leurs pères qui avançaient courbés.
La ville a mal aux bleus, à ses lambeaux de ciel, au sombre des ruelles, aux jardins 
défleuris, aux brûlures de la terre.
Elle a perdu le vent, le chant de l'eau, le parfum de la nuit,les chemins du hasard.
Juste un désert de vie, d'amour et de partage.

Balaline






Et puis une info que je relaie ici émanant de   « eMmA MessanA »

http://www.emmacollages.com/2017/08/on-en-redemande-nouveau-financement-solidaire-pour-apres-school.html

samedi 26 août 2017

Retour avec la page 83



Il aura fallu beaucoup de temps, de patience et de persévérance pour revenir ici pour la page du vendredi.

Elle arrive un peu en retard, le miracle s'est produit ce soir alors personne n'a pas été prévenu, j'ai récupéré les textes parus sur la page google de la communauté (surprise ! surprise !) mais si le cœur vous en dit, vous qui attendiez mon retour, vous pouvez toujours m'adresser vos textes sur l'adresse e-mail de l'herbier et je rajouterai à la page.
  
Un long silence qui se rompt et je l'espère le retour d'un fructueux partage. 

Merci Marine pour la photo d'Arnaud

AD


Œuvre de Arnaud Bouchet





Babel suspendue
sueur et larmes, sang des âmes
Babels babillantes

fascinante modernité
ballottée dans sa spirale

©Jeanne Fadosi, sur l'image 85 de l'Herbier de poésie





Ville


Vêtue de bleu ardoise
Sous une pluie intermittente
Bordée de rouille
La ville gronde
Grouille et gémit
Vrombit, s'essouffle, s'étouffe
Bardée de solitude
De coupoles et de clochetons
De zinc et de béton
Sur fond de grues
La ville indispensable
Epicée de dangers
Inhumaine et amicale
Qui palpite et s'interroge
Nous rassemble
Au plus fort de la terreur
Dilue nos angoisses
Secrète et multiforme
La ville
Où flute le vent dans les coursives


marine Dussarrat



La Ville

Elle pleure des larmes de pluie
Couleurs et monuments
Semblent se diluer et dégouliner d'incertitude
Pigments pourris et colère d'un nuage noir
Propulsé dans le blanc du ciel
Œil noir de la mise en garde
Des grues au garde à vous prêtes à intervenir
Mâts de misaine mâts de misère
La ville a mal au cœur.

jamadrou ©  24  août  2017    (A fleur de peau)






Vie de château...


Qui n'a point fait de rêve de châtelain, châtelaine,
Etre Monsieur Madame à particule, patronyme à rallonge
Une existence extraordinaire, au dessus du lot
Au dessus des toits ordinaires
Propriétaire d'un domaine, avec chapelle privée,
Une bonne, un maître queux, un chauffeur de maître,
Un Nestor, comme à Moulinsart, une nurse, vieille France,
Des jardiniers, un garde-chasse et des amis connus,
De la vigne, une cave reconnue, en trois robes,
Des soirées en robe de cocktail et queue de pie,
Du couvert en argent, du verre en cristal,
Vaisselle en porcelaine dans l'armoire, à ses armoiries,
De la descendance bon chic, donne bon gendre, du vouvoiement
Et à parier une écurie pour du Longchamp
Et claquer des doigts, partout, pour tout !

Ploc, ploc, ploc, ploc et re ploc...Ô rage
Bassine à droite, ploc, ploc, bassine à gauche
Le toit fuit, et mon rêve aussi... !

jill bill
http://jill-bill.eklablog.com





Minarets au symbole phallique évident.
Tout me parle de Toi. Te souvient-il des jours où nous étions heureux ?
L'orage gronde et le ciel pleure
Gris bleu noir. Harmonie des couleurs,
Et ce sentiment d'équilibre que toujours j'aimerais éprouver.

Françoise Isabel
http://leblogdelavieillemarmotte.over-blog.com/2017/08/l-herbier-de-poesie-ce-vendredi-du-mois-d-aout.html



Et en écho, la chanson d'Alain Souchon




Les yeux fous de la ville

Que regardent les yeux fous de la ville, bras tendus vers un avenir incertain ?
Le vent arrache aux cheminées un sifflement aussi ulcéreux que le vin des pauvres. Non loin du ciel, les dômes contredisent la douceur attendue de l’arrondi. Ils sont fermeture, couvercles posés là pour étouffer les esprits rebelles, les âmes éprises de liberté. Affreux symboles d’un « Sacré cœur » dévoyé au profit de l’intégrisme. Il n’est point de compassion dans ce monde sans amour ou la rédemption se dresse comme une menace. Sans amour pas de pardon, sans pardon, la mort.
Quelques croix fantomatiques se dressent vers les nuages. C’est le cri du silence, le masque d’une béance qui déchire l’histoire humaine. Il n’est pas jusqu’à la couleur qui ne sombre, dans ce monde automnale où l’on ne récolte que feuilles mortes.

Adamante Donsimoni (©sacem)
vendredi 25 août 2017