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lundi 18 septembre 2017

Page 86 la proposition




Jamadrou  décembre 2016 Marbling  de  20/15 cm sur papier
puis petits croquis aléatoires aux pinceaux et encres de couleur
 (les couleurs de "Oups!" ont fait écho à celles de cet ancien dessin; c'est ainsi qu'il a refait surface.. )
   




 
Dessin : Adamante D









l’envoi des textes toujours à l’adresse habituelle :

Dernier délai le jeudi matin, pour être certain que le texte paraisse
sans oublier votre nom, votre lien (pas votre adresse e-mail)
corps 12 - si possible adobe garamond pro ou times -
pas de texte souligné, pas de bold (gras)
 
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(communauté privée)

Excellente semaine à tous. AD





vendredi 14 avril 2017

Pays d'Âme pour la page 74








Le pauvre orpailleur...

Il avait picolé
Plus que de raison
Le pauvre orpailleur
Refait le monde
Renversé son verre, saoul,
Sur le zinc du comptoir,
Vidé ses poches de ses quelques sous...

Le cuivre du Cognac
En taches d'or
Cet or tant cherché
Qui rend fou...
Lavé et relavé le sable
Des rivières,
Usé son regard au tamis
Et sa patience,
Ressemblant à un Robinson
Maigre et barbu...

Il avait picolé
Plus que de raison
La pauvre orpailleur...





A fleur de pinceau   

Il est un pays que je dis japonisant
Il est un pays où le champ est estampe
Il est un pays où l’homme a disparu
Il est un pays où la gravure est mémoire
Il est un pays où la matrice est relief du paysage
Il est un pays où les couleurs coulent dans les creux
Il est un pays où les cerisiers ne sont plus en fleurs
Il est un pays où l’arbre n’est gravé que dans le souvenir
Il est un pays que je peux reproduire à l’infini
Ce pays se trouve autour du point de fuite
Là juste au bout de mon pinceau.
  






Paysage d'âme

Quand on me demande d'où je viens, je réponds que je viens de partout et de nulle part
Bien sûr, je suis née quelque part et j'aime ce paysage de mon enfance et de ma jeunesse
Mais je suis avant tout du pays de mon âme qui se trouve entre la littérature et l'art
Mon paysage est un peu là-bas, un peu ici, un peu ailleurs et surtout dans cette œuvre
  
D'art que je regarde à cet instant ou dans ce livre dont je tourne les pages et qui me situe
Partout et nulle part: je suis en Russie avec Kandinsky, en Afrique du Sud avec Couderc
Demain, je repartirais peut-être pour le Maroc (où j'ai vécu) avec Moa Bennani ou Chraïbi.
J'ai choisi un pays qui me convient parce que mon âme s'y est reposée et excitée.







Taches d’encre
Rayons de miel
Au mélange des genres
S’amorce une harmonie

De dilemme en dilemme
Se compose
La mélodie de soi
Au jardin de vie









Ferme les yeux et dans un demi rêve au-delà du réel voici qu’apparaît le matin du monde.
Un désert de sable et un lac de mercure occupe l'espace au-dessus d'un orme pleureur.
Les larmes-feuilles deviennent ruisseau.
Elles s'engouffrent dans une faille sans même atteindre le lac.
Dans cette plaine aux ombres improbables, nul animal, nul humain que cet arbre  insignifiant pour rappeler que la vie peut apparaître.









Voici ce que les "apparentes uniformités" en noir, blanc et orange de Martiros Hakopian  m'ont inspirées. 

Il est toujours difficile de parler de l'âme des autres (et déjà assez difficile de parler de la sienne!). 

Le faire à partir d'une "image", sans plus connaître la personne, même s'il s'agit d'une bonne photographie de sa nature foncière, est plus complexe  encore : sans doute une gageure. 

Et comment trouver des mots qui aient quelque chance d'être juste ? 

Et comment encore ne pas risquer de blesser ?

D'ailleurs peut-être est-ce pour beaucoup ne parler que de ses propres horizons au prétexte de ceux de l'autre. Mais face à l'impossible, il n'y avait finalement qu'un risque, être tenté de ne rien oser.



Au-delà de ce point, est advenu ce qui suit : 



 Rousseurs d'émotions dévoilées 

Âme de contrastes floutés,
Lieu de projections fantasmatiques,
Âme de brouillard, de brumes flottantes et d’horizons lavés,
Âme où les plans se mêlent :
Hiers illisibles, présents  en rupture, et espaces brisés pour des lendemains imprécis.


Âme de roches,
De croûte blessée, où la rocaille cède par pans, et avec lenteur.
Terre nue bordée de forêts érigées en futaies incendiées,
Au loin, en ultime palissade.
Âme égale,
Qui flotte en perspective et pente douce dans un ciel roulé d’ombres et de nuages mêlés.

Âme  de failles profondes,
De crevasses, de fissures en formation, de falaises, enfin, sans pied ni fond.
Âme de coulées sombres,
Où se dessine quelque bête bavante qui souffle et dégouline : misérable, comme  en chacun.

Âme d’encre et de nuit noire
Qui fait un front, une vague passagère
Que suivent de près des teintes automnales,
Celle d’un sentiment presque caché.

Âme finement humaine,
En quête de paix, de douceurs vernaculaires.
Quand derrière l’apparent  tourment général  
Transparaissent les rousseurs d’une émotion masquée.

©Serge De La Torre








Vision d’une beauté
fantastique
fantasmagorique
couleurs chaudes
froides
attirantes
ne pas rester à contempler
se sauver
elle emporte tout
sur son passage
la lave
arbres
hommes
bêtes
charrettes
sont balayés
effacés de la vie






                                                                               





Le monde se rêve

Le demi-dieu du printemps préside au dégel.
Il s’extirpe de la dimension des eaux, réalise l’arbre et la pierre, cristallise l’or d’un soleil venu réchauffer la terre, semer la vie.
Dans ce chaos de glace encore à la dérive, dans ce chaos grinçant livré à la débâcle, des visages surgis du néant expérimentent la forme, leurs traits sont déjà porteurs de l’esprit. Certains, paupières closes, surgis des ténèbres intestines d’un lac sont déjà en quête de sagesse.  L’oiseau noir se prépare à son envol vers la lumière.
De chaque fissure, on pressent le germe d’une connaissance prête à conquérir le monde. Le ciel enfin différencié de cette soupe primordiale, pris d’un insatiable désir d’expansion, a commencé son évasion vers l’infini. Bientôt le premier cri accueillera le souffle et le monde sera, pour l’instant, il se rêve.

©Adamante Donsimoni


 
Le coin des retardataires :



Dans l'ocre du désert, ses sables tourmentés
Le bleu le gris le mauve d'un ciel toujours fuyant
Les nuages qui font et défont mille figures
J'aime à regarder se dessiner la fin du jour
Lentement voir se diluer
Un poisson, un ourson,
Au dessus des rivières sauvages
Au dessus des arbres de cobalt

S'épanouir la beauté des espaces inviolés
Incroyablement rares,
Occasion invoquée
D'un rêve éveillé
Et même si rien ne nous sourit
Juste pour un instant d'éternité
Juste pour le bonheur


                        Marine Dussarrat





Chemins d'ocre mouvant
Où l'irréel prend vie...

Entre l'azur métal
Et la courbe dunaire
La fuite sinueuse
D'un lézard des sables
Froisse le silence
Englué de sommeil...

Martine
http://martinemrichard.fr/blog/


 
 
 
 
Sous l’œil du cyclone
tous aux abris calfeutrés
Attendre, juste attendre.

On l'avait appelé Cook
son capitaine est le vent

Après l'ouragan
stupeur et désolation
ou soulagement

Courage et réparation
après l'orage tropical









samedi 3 décembre 2016

Un dessin pour la 59ème page de l'Herbier


Allez, on s'évade avec Bernard Munier !

Pour la page de vendredi, sans rien oublier, je compte sur vous. Remise des textes avant jeudi après-midi.


Et vous pouvez aussi poser vos textes sur la communauté de l'Herbier de poésies  sur google (si vous avez une page ou une adresse gmail qui permet d'en avoir une). 
Là-bas :  haïku, haïbun, poésie de l'instant...  on peut créer et partager. 

Juste une invitation à la faire vivre un peu cette pôvre communauté, elle dort gentiment dans le plus grand secret du web, peuchère !