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jeudi 3 décembre 2020

Proposition 166 MIRO

 

Bonjour à toutes,

Je suis vraiment très absente ces derniers temps. Pour tout dire, je suis en train de terminer un livre de contes qui, je l'espère sortira en janvier 2021.  

Comme je travaille aussi avec mon Éditeur (depuis la sortie de mon livre Romano Les Lettres à Grand-père), je suis assez occupée à la réalisation de couvertures et de mise en page de livres de poésies. Rajoutez à cela mes autres activités (Qi Gong, rencontres poétiques sur zoom...) et vous comprendrez mes absences. 

Et oui, malgré le confinement, je suis vraiment très occupée. 

Toutefois, il est des périodes plus calmes, alors si vous êtes toujours là, je vous proposerai de temps en temps quelques images. 

J'aime lire vos participations, mais je comprendrais que vous préfériez vous investir dans une communauté plus régulière dans ses parutions.

 

Merci pour tous ces merveilleux textes que vous avez déjà déposés dans les pages de notre grand livre. 

Voici donc une œuvre de J. Miro. Pour parution lundi, si tout va bien.

 

Je pense que nous pouvons l'ajouter sur nos blogs en mentionnant sous la photo les informations qui paraissent sous celle-ci, avec la mention D.R. (droits réservés) .  

 

oiseaux-et-insectes-c-successio-miro-adagp-paris-2018
photo-the-albertina-museum-vienne-the-batliner-collection  DR



https://www.arts-in-the-city.com/2017/11/17/joan-miro-au-grand-palais/

https://www.admagazine.fr/art/news/diaporama/la-visite-virtuelle-du-jour-les-bleus-de-joan-miro-au-centre-pompidou/61149

 


mardi 14 juin 2016

L'herbier page 46



MarHak nous fait rêver, un rien Miro sans aucun doute, sur Procol Harum, jusqu'au bout de la nuit.
Le grand  livre est ouvert, la joie comptée, mais allez donc débattre des goûts et des couleurs lorsqu'il s'agit d'une danse rituelle, à moins qu'une couleur arc en ciel sur un pot de confiture...

Allez encore merci, merci, merci à tous et bonne semaine !



MarHak - Partition de la vie 
Hymne à Miro - Formes funambules
acrylique sur toile 24x30





Le Klein caprice...

Dans une galerie d'art
Son regard se braqua
Sur un Braque...
Un rien Miro
Je me Courbet
Pour en voir le prix...
Pas de la p'tite Monet
Que j'en de Vinci... pâle oh !
Envie de crier
Tel un Munch !!
Ma Wallis, ne désires-tu pas
À la place un Buffet
La Klimt
Ou une Cabane pour le jardin ?
Non, mon ange Michel !
Soupir, ça va faire du Degas
Dans notre trésorerie
On finira aux œufs Bacon
Au Boudin sans pomme
Aux pissenlits du Chardin !
Je suis Modigliani...
Le Martiros du mois passé
Déjà dépassé... Jeaurat tout vu
Avec toi mon Poussin !







À livre ouvert
Dans un verre de glace
S’enflamment ses idées
En volutes colorées
Chaud-froid étincelant
D’une âme passionnée

















La commode.

Je me souviens
Dans le coin de ta chambre
Une commode blanche
Au mur un papier peint années 60
(nos jeunes le trouverait kitch à souhait)
Ton tourne disque était rouge
Tu écoutais les Bee Gees, les Beatles...
Quand j'arrivais
Tu mettais Procol Harum
Je me souviens bien de ce premier baiser...
Ferme les yeux, clique ici et écoute.


              Jamadrou






Tu vas danser, tu vas chanter
Belle gitane
Ton corps palpite
Au rythme des séguédilles
Rouge sang et notes d'ors
Jusqu'au bout de la nuit
Frappent les zapateados
Résonnent les guitares
Un tango langoureux
Terminera en beauté
Cette nuit de miel et de ferveur...

Marine

           
Et un autre pour ce beau tableau de M. Hakopian


Le grand livre est ouvert
Sous un vent de lumière
Porteur du son fluté
Des musiques berbères
Des mélopées andines
Des rondeaux, des cantates
Des appels, des grelots
Des poèmes effacés...

Le pages savent dire
Les moissons attendues
Les soirs couleur de jade
Et les ciels mandarine
Le grand livre est ouvert
Aux flammes de l'extrême
Chaque voie est inscrite
Chaque joie est comptée 
















Des goûts et des couleurs

"Quelle est ta couleurs préférée ?"
La question avait surgi comme un cheveu sur la soupe.
Vite, trouver une réponse ...
Ses yeux balayèrent le salon, s'accrochèrent au tableau, au dessus de la cheminée...
"Rouge"
C'était une réponse de hasard.
Il s'en empara pour reprendre son monologue dans une litanie hallucinée, lui attribuant ses pensées délirantes.
Échapper au filet de ses mots piège. Mobiliser sa propre pensée, en liberté.
Par chance son cerveau était capable de faire deux choses à la fois. Les mots entendus glissaient...
Écouter attentivement et se poser la seule question qui vaille : comment et pourquoi isoler une seule des couleurs de l'arc-en-ciel quand toutes se complétaient, se nuaient, se mêlaient sur la palette de la vie ?
Mobiliser les ressources de ses sens à l'appui de son imaginaire.
Rouge ...
Rouge coquelicot des talus bordant les blés dorés.
Soyeux de la robe velours de cette rose pourpre au parfum enivrant. Odeur plus délicate et sucrée de celles qui grimpaient en rouge vermillon à l'assaut du vieux mur.
Goût suave des cerises cueillies à même les branches au milieu du bourdonnement des insectes et des trilles des merles s'empiffrant dans la cime pour nous inatteignable.
Les rouges des fraises, des framboises, des groseilles, tous différents, et la bonne odeur de confiture envahissant la maison avant que l'écume encore tiède ne régale les gourmands petits et grands.
Enfin les mûres virant du rouge au noir et les premières calvilles rouges annonçant la rentrée des classes ...

       















Le livre blanc

Un gros livre tout blanc
à la portée du monde
soudain surgi du néant
Il faut chercher deviner croire surtout
pour découvrir la formule magique
Quelques tours de passe-passe
pour émerveiller les yeux des mécontents
libérer les couleurs de la vie
le jaune d'or des tournesols
les rouges coquelicots des blés mûrs
le blanc éclatant de l'innocence
puis danser danser danser
aimer aimer aimer
jusqu'au bout de la vie




         



Danse rituelle. 

Au lointain le rythme des percussions nous entraîne vers nos racines, et ça résonne au cœur du corps dans la chaleur d’une nuit universelle. Les notes s’envolent, se délient, serpentent, les peaux ruissellent leur parfum primitif. Les corps se cherchent, le trouble remonte du profond des âmes où le savoir disparaît sur l’autel des espèces. L’inexplicable en chemin s’écrit en arabesques de feu et d’eau sur les pages glacées d’un livre des origines. Le sacré se nourrit d’humeurs, de sang répandu sur la pierre, du martèlement hypnotique des tambours chaman explorant la Terre mère, exprimant la mémoire des abysses primordiales où le premier frisson fit exploser la vie. 
Livre toujours ouvert et pourtant invisible, révélé par l’expression spontanée de quelques lignes de soleil tracées sur l’expression architecturale d’une œuvre.