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mardi 10 mai 2016




« Cette photo est déjà une œuvre collective.
Dans l'atelier d'une Maison des Aînés, gérée par la Ville, où nous faisions de la sculpture sur terre (un loisir de papis et mamies à la retraite), une de mes amies avait commencé ce masque. Puis l'avait délaissé. Avec son autorisation, je l'ai repris et terminé. Photographié par mes soins, Adamante, avec le talent que nous lui connaissons a retouché la photographie sur photoshop, sans toucher à la sculpture elle-même, ni à l'idée de sa mise en valeur sur ce vieux pied de vigne !
Il s'agit donc d'une œuvre qui porte la marque de plusieurs créations déjà ! J'ai hâte de voir le nouveau souffle de vie donné par chacun des poètes de l'herbier
Ma participation sera la proposition d'un lien vers Marie Boine, chanteuse du peuple Saami, à laquelle me fait penser ce masque maintenant
J'ai vraiment hâte de vous lire ! Merci ! »
 







Un masque est choisi
selon son humeur du jour
et son agenda.

En êtes-vous sûrs ?
C'est le masque qui choisit
la peau d'Arlequin

De l'autre côté des écrans, le masque a-t-il cédé le pas aux avatars ?
De l'autre côté de l'écran, le masque a pris toute la place.




Et une invitation à découvrir le poème







Petite annonce...

Coupeur de tête
Emplois vacants
« Fonctionnaires religieux »
Le Moyen-Orient recrute...
Bourreaux
A temps plein
Sachant manier le sabre
Sur la place publique...
Sous tous prétextes
On décapite,
Amputations et coups de fouet
Entre autres travaux !
Petit salaire
Grand honneur...
Coupeur de tête,
Emplois vacants
Une annonce qui décoiffe !



 




Amertume du doute
Avant le grand soir
Son arbre de vie
Portera-t-il au moins
Quelques bourgeons ?







 
The mask

Quand le Masque
Avec condescendance
Danse avec ses rides
Et son sourire narquois
Pour nous dire que TOUT est folie
Faire tomber le masque
Laisser tomber le triste
Laisser pleurer le clown
Ne plus faire semblant
Se laisser aimer comme avant
Car RIEN n'est important.











Méditation autour d’un masque

Regard intérieur
le temps a cessé de battre
sur le pied de vigne torturé

quelques chimères
bras retenus
tentent le mouvement
mais tout est vain

dans la dimension du retirement
le monde vibre sur une réalité sans forme
qui les enfantera toutes.

















D'ocre et de lumière


Je suis la terre tu es la vie

Tes mains ont façonné mon visage d'argile
tant de fois modelé,sculpté jusqu'au mystère.
Tes mains comme un voyage, qui
d'errance en errance entre terre et soleil
ont buriné ma face.
Tourmenté par les âges,
poussière déposée sur mon ovale ocré,
je deviens masque
vie figée sur ce destin désormais immobile.

Je serai la terre qui ouvre la parole
des regards voilés, des pas trébuchants,
des mots perdus sur le coin d'un chagrin,
par-delà les jours, les nuits,les promesses.

Balaline





 













La souche et le masque



Étonnant assemblage, vaisseau glissant,
Vers la dextre, pointant droit une destination vague,
La sculpture a la texture du vieux bois,
La découpe torsadée de la vigne,
De la racine d’olivier, du bois flotté.

Tentaculaire souche-trône,
Aux mains grandes ouvertes,
Elle échappe au paravent marin-laiteux ;
En tout cas, le déborde ;
Et puis se fait réceptacle au masque posé,
Rubis taillé dans son écrin usé.

Un fond en équerre accueille le tout :
En répond au blanc mural où se dessinent
En espaces cloisonnés d’angles ouverts.
D’étranges ombres lippues.
Une voile d’azur isole des luminosités ordinaires.
Zones de couleurs pastel pâles
Tendues de nervures, de sujets sans paroles,
De visages taillés à la serpe, ou de bouches charnues :
Reliefs de crépi indistincts  ou de papier mâché.

Et puis, ressort au centre  ce vieux masque
De bois ciré. Bois d’Afrique, visage cerné.
Il se fait sombre et reflets au regard baissé,
Pour émerger de cette lumière qui l’éclaire,
Et lui vient de côté.
Il se fait cœur, et souci …
Pour regarder l’Autre et aimer la Vie.
Comme une aura ou un collier,
Une tige le suspend, ce visage ;
Et lui donne un regard, un rictus amusé :
Une assurance tranquille et posée,
Malgré les blessures et les dépits enfuis….
Ils ont, ce masque et son vaisseau,
La sagesse des racines,
Celle des origines et du temps passé.









Le coin des retardataires



Le voilà

Juste quand tu baisses les yeux
Que toutes les portes sont fermées
Un monde décharné et grouillant
Mi diable mi-ange
Vient accompagner ton absence
Bouche cousue sur de lourds secrets
Que jamais tu ne dévoiles
Enlève enfin ton masque
Laisse s'enfuir le serpent
Et crier les oiseaux captifs
Laisse la vie glisser à sa guise
Rien n'y fera
Elle aura toujours son goût
De sel et de cendres...