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vendredi 18 novembre 2016

Découvrez la page 56 de l'Herbier de Poésies

 



L’herbier s’ouvre aujourd’hui sur le poème de Rabindranath Tagore auquel j’ai pensé en voyant ce tableau la toute première fois. Sans doute à cause de cette forme bleue que je voyais flotter sur la rivière (à droite). 


Une œuvre de Françoise ISABEL



R.Tagore image BNF





Il est tiré du recueil : « Le Jardinier d’amour suivi de La Jeune Lune » Ed.Gallimard et faisait partie d’un spectacle autour de l’écrivain que j’ai eu l’occasion de monter au Centre Mandapa, il y a quelques années. Merveille que de dire du Tagore. Un souvenir de bonheur que j’avais envie de partager avec vous.

 







« Je me rappelle qu’un jour dans mon enfance, je faisais flotter un petit bateau en papier sur le ruisseau. C’était par une journée humide de juillet ; j’étais seul et heureux de mon jeu.
Je faisais flotter mon petit bateau en papier sur le ruisseau.
Subitement de gros nuages d’orage s’amoncelèrent, le vent vint en tourbillons et la pluie tomba à torrents.
Des flots d’eau vaseuse submergèrent le ruisseau et coulèrent mon petit bateau.
Amèrement  je crus que l’orage était venu tout exprès pour gâter ma joie ; et qu’il me voulait du mal.

La journée nuageuse de juillet est longue aujourd’hui et je pense à ces jeux de la vie où j’ai toujours été le perdant.
J’allais blâmer ma destinée pour tous les tours qu’elle m’a joués, quand soudain, je me rappelai le petit bateau en papier qui sombra dans le ruisseau. »  Rabindranath Tagore






L'imbu...

J'étais p'tit voilier
Bleu roi
Jeune prince intrépide
Se riant
Des ont dit
Quant à la mer...

P'tit voilier j'étais
Comme un grand
Sur les flots
Imprévisibles
Fétu de paille
Dans la tourmente...

Défier Poséidon
Etait-ce bien malin
Pauvre naïf
Quand la vague hautaine
Avec force
Rabat le caquet
Même des plus maous...

J'eusse dû
Me contenter du ruisseau
Telle coque de noix
Quand on est sourd
Aux recommandations
Imbu de sa personne
Qui a bu la tasse...











Entre.
Entre rive escarpée
Et rive florissante,
Elle roule des eaux, parfois tumultueuses, ou parfois reposées
Elle baigne un vieux pont
Cache un monstre marin
Abrite les reflets d'un orage lointain,
Eclabousse un moment, ou apaise soudain
Ma Rivière.


Françoise ISABEL© 13 novembre 2016






Seule sur les chemins escarpés
Accompagnée de l'absence et du manque
Je suivrai la rivière bouillonnante
Qui fuit entre les sommets mordorés
Baignée d'un soleil inaltérable
J'imaginerai l'éclaircie de ton sourire
Le visage de l'enfant confiant
La douceur de sa tendresse retrouvée
Je saurai que le miracle de l'amour existe
Je saurai que la route peut être à nouveau
Bordée de fleurs et d'étoiles








Papillon fragile
essoré dans l'âpre flot
ouragan ailleurs

Monts avalés par la brume
Poisson volant dans l'écume






L’oiseau bleu a froissé ses ailes
Tel un esquif fragile
Le torrent l’emporte par-delà sa réalité de volant
Devenu poisson bleu aux écailles d’argent
Il se laisse porter par le courant
Il sait que quelque part la mer l’attend
Poisson volant
Il sera trait d’union entre mont mer ciel et vent.

jamadrou © 14 novembre 2016







Ils sont tous là
Je vois tous les animaux
Sur la rive près de l'eau
Je vois le renard
Et l'oiseau bleu
Le saumon qui remonte le torrent
Ils sont tous là
Comme lorsque j'étais enfant
Rien n'a changé
Si ce n'est moi
Qui t'attend
Au même endroit
Chaque été


Josette  







Il est libre...

Il y a des aurores si lumineuses
que l'on croit naître au tout premier jour.
Il y a des silences si intenses
où les sommets deviennent irréels.
Les géants statufiés capturent la lumière
l'eau, le vent, le glacier,
quelques touffes herbeuses pour isard solitaire
quand le vautour se tait.
Et nous marchons encore, encore
parce que pas nés oiseaux.
Oiseaux ?
Une ombre bleue crisse dans le matin
soie d'azur enlevée à la terre
L'homme vole, plane,
dérobe le silence,la beauté et la paix
Il est libre, libre, libre....

Balaline© (pas de lien)
http://balaline.eklablog.com 





LAVANDE

Au vent des rêves flous,
Essence au goût lavande,
Tu berces mon âme
Entre tes bras lumière.
Je flotte , brume parme,
Sous un ciel de cigales,
Humant la joie dansant
Une folle farandole...








De ciel et d’eau
   
De ciel et d’eau
monts criblés de soleil

Les couleurs fusent

De l’herbe à la fleur
de la terre au rocher
le bleu s’installe
se reflète
murmure

J’arrache au courant
des poignées d’enfance
attrapées au vol
et vogue ma folie
dans le fil de tes eaux
emportant à jamais
mon éternelle jeunesse
dans un éclat de rire.








P.S. Veuillez m’excuser si votre lien ne figure pas, je n’ai pas eu le temps d’aller le rechercher si vous avez oublié de le noter sous votre texte.
Je tâcherai d’y remédier quand j’aurai quelques instants.
N’oubliez pas la prochaine fois.  
Un grand merci.






lundi 29 février 2016

Rêve de carton


Rêve de carton... de tapisserie de basse lisse que l'on tisse sur l'envers pour découvrir l'œuvre en toute fin.
Un retour à la source*, un désir de retrouver la danse de la flute entre les fils de trame.


*Aubusson où j'ai fait quelques  études à l'école des arts décoratifs et dont le Directeur à l'époque était Michel Tourlière (peintre cartonnier). 



La femme papillon



À demain pour la nouvelle page de l'Herbier.