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dimanche 15 janvier 2017

Boum et patatras, page 62 la voilà !








Privée d’accès internet tu seras !
Privée d’accès internet je fus !
Mais la magie est revenu et mon clic soupire.


Alors, vite vite vite ! je publie cette page qui commençait à s’ennuyer dans les tuyaux de mon ordinateur.
Une belle page, visionnaire, si on se réfère à la verve de notre amie la Marmotte, verve d’entrée en matière que j’ai conservée (en un temps record...) pour le plaisir, alors :


« Boum et patatras »
La voilà !




Eh bé ! Dame Donsimoni ne nous rate pas cette fois-ci. En un temps record créer un haïbun !

Haïboun Haïkou
La la Ta Ta Prose
Haïkou HaÏboun

Boum et patatras. Ce ne sera pas en mode flaubert : je rature, tu ratures, nous raturons. Ni en mode proust : Plus c'est long mieux je me porte . Alors, excuse-moi, cher Totor Hugo, je vais faire en mode pochade, comme toi.

Donc :


Mon Sieur Herr Hugo
Devant vous je m'incline
L'aquarelle, elle est belle

Oui. C'est un peu tiré par les cheveux, mais cela fait partie du jeu, n'est-il pas ?
Des châteaux en Espagne, il y en a beaucoup sous la voûte des cieux.

Victor, à l'école
Tu m'as cassé les pieds grav'
J'ai mémorisé

Et voilà qu'aujourd'hui je tire encore la langue à faire un Haïbun inspiré de tes barbouillages. J'exagère il est vrai.

Barbouillis si c'est
Il est bien rondcentriqu'et
Fort en expression

Les racines de l'Homme prennent vie dans la glaise. Son centre est bien dans l'Imaginaire foisonnant couronnée de clarté. Et toujours dans vos tons préférés, Herr cher Victor Hugo.

À l'aide Wagner
Il est bien votre copain
Ce cher Victor Hu ...
Go ! c'est parti !

https://youtu.be/AcekLCkaP0A
Françoise, 11 Janvier 2017



Le manoir hanté...


Il était une fois
Un manoir et son escroc
Au milieu de nulle part
Isolé, perdu si tant
Qu'il fit le bonheur de ce diable d'homme...

« Lugubre cadre
pour les oeuvres d'un Landru
Femmes au foyer »

Triste arbres
Triste cieux, triste manoir
Triste tout
Laissés aux fantômes
De ces femmes assassinées...

« Compagnes séduites
les descendre à la campagne
Paix à leurs cendres »

Ce qu'il en désirait Désiré
Ce Barbe Bleue de Gambais
Laid dessein que le sien,
Leur bel argent,
Biens mal acquis ne profitent guère longtemps...

« À la guillotine
malgré l'absence de cadavres
Rhum et cigarette »

L'aumônier : « Mon fils, croyez-vous en Dieu ? »
Landru : « Monsieur le curé je vais mourir et vous jouez aux devinettes ! »


jill bill




Dans la jungle la plus impénétrable, dans la forêt la plus désolée, se trouve un château de conte de fées, un château oublié où dort depuis des siècles une princesse mendiante, sur tant de rêves et d'utopies perdues.

je sens ta main si menue
petite mandigotte
me conduire à ta clairière

Jeanne Fadosi






Pour parler d'un esprit dans la brume, choisir un fond blanc, placer au milieu une estampe grise, cotonneuse et floutée, "l'estompe" de vos châteaux en Espagne.

Pouvoir dessiner
Libère l'esprit embrumé
Bien mieux que les mots

jamadrou

 




"Au loin, château caché, palais endormi d'un conte de fées.
Ici, rideau de troncs, frênes élancés aux ramures en plumeaux.
Partout : flouté de brume et nuages éclairés. 

Sépia noirci de suie, le regard s'y perd dans la beauté d'un âge passé"
  
Serge de la Torre 



 



Mille et une nuits
Le palais dort encore
Bonnet de crème

Sur la pointe du tronc
L’arbre domine
Chapeau hautes-feuilles

Sol noir et ciel clair
Capeline d’aube

ABC 






Blanchi sous le harnais
auréolé d'étoupe
arbre fantôme

Il avance sur le chemin qu'il connaît bien, l'odeur de terre mouillée et de mousses envahit l'espace, le froid piquant lui lacère la peau, au loin les tours d'un château se profilent derrière la ligne des grands arbres, il soupire, une fois de plus il espère un miracle, revoir son visage, son sourire et entendre le son de sa voix douce...

Le ciel se charge
le paysage se couronne
d'un gros nuage blanc

marine D



 




Il revient
Il a cheminé si longtemps qu'il en a oublié les bruits du monde
Il a suivi le fleuve des jours et des jours
Il a traversé des prairies se repérant au soleil
La forêt est là

Au pied d'un arbre
Enfin il se repose
- L'aube murmure

On lui a dit que lorsque le bois s'éclaircirait
Il verrait les murailles de la ville
Le château et son donjon
Un nuage en forme de cheval blanc plane dans le ciel
Comme le fantôme  de ses amis perdus à la guerre

Plus aucun bruit
Est-ce bien une victoire
Que ces ruines

Josette







Le cercle des spirites disparus

Leurs mains unies sur la table, appelant l’esprit caché dans le bois, ils se concentrent. La nuit vibre alentour et l’instant se fait lourd. L’heure est au spiritisme.

L’esprit a frappé
il transmet les images
d’un château hanté

La table gémit, la table se secoue, l’esprit, qui est bien là, frappe et frappe encore. Un délicieux frisson les traverse. Les voici qui tricotent une sorte de chapelet arboricole teinté des forces des ténèbres, c’est bon comme une nuit sans lune.

L’au-delà rugit
et brusquement, tout cesse
la sidération.

Adamante D







Je n’avais pas reçu la participation de Balaline mais, en visitant son blogue je l’ai trouvée. Je me permets donc de la rajouter ici, j’espère qu’elle en sera d’accord.


Sous les frondaisons sombres, le chemin d'ombres nous conduit aux mystères.
Superstition, croyances, sciences de l'étrange..... Où sont tapies toutes nos peurs
ancestrales ?

Château- fantôme
Délivrance de l'aube
Le cri s'est tu

L'image se délite. Le loup gris s'est enfui. Seul le matin subsiste.

Balaline 
http://balaline.eklablog.com