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dimanche 22 décembre 2019

Joyeux Noël

Image : Adamante Donsimoni

Tout d'abord je tiens à vous souhaiter un merveilleux Noël, plein d'étoiles et de lumières au fond des yeux.
Nul ne va sans son contraire, sans son complémentaire. 
L'ombre est la face complémentaire de la lumière, par elle, on peut y accéder. 
Aimer, accepter l'ombre, accepter nos ombres, c'est au travers de soi aimer la lumière, c'est accepter le chemin, de joies en peines, c'est ressentir de la gratitude pour les obstacles rencontrés, qui nous aident à grandir vers notre vérité profonde : nous sommes tous des Êtres de lumière venus expérimenter la Terre. 
Adamante


vendredi 22 novembre 2019

les étoiles en retard 154 bis


Rien ne sert de courir, il faut partir à point... 
et arriver quand on peut. 

Le coin des "retardateux"


Vincent Van Gogh, Route avec un cyprès et une étoile, 1890, huile sur toile, 92 x 73 cm, Musée Kröller-Müller, Otterlo


La nuit étoilée

Les étoiles nous ignorent.
Pauvres hères,
Nous ne voyons que leur lumière.
Même après leur mort
Leur réminiscence luit encore.
Les étoiles nous aimantent.
Âmes de rien,
Nous ne voyons que leur éclat.
Mais tant que nous serons là,
Leur tourbillon ne sera pas vain.

Myriam Roux
(sans blog)




Bergère, dans l’immensité du désert 
Solitude mi-nuit . 
Assise,     Petite  
Auprès de Lui 
Vincent raconte-moi tes étoiles ... 
Chut ......   Je les dessine,  
Écoute,       Elles dansent ! 

Françoise Isabel






Vincent mon frère, Vincent mon ami,

Tu es allé Vincent, selon ton habitude …
Comme une étoile filante….
C’est sûr, mon ami,
Tu fus un géant. 
Tu allais à ton art 
Comme nos pères allaient à la mine : 
Le visage grave, et le regard parfois perdu, 
Et dans ta barbe hirsute,
Tu marmonnais en marchant,
Des sentences de sage, 
Que tu avais, à la dure,
Dans une si grande solitude, apprises : 

« N’oublions pas que les petites émotions 
Sont les grands capitaines de nos vies,
Et qu’à celles-ci, nous obéissons sans le savoir ».

Tu vibrais, Vincent, avec les étoiles que tu peignais,
Mais qu’aurions-nous du attendre d’autre, du génie ? 
N’est ce point toi qui m’écrivis un soir : 

« Je vis une clarté effrayante 
Au cours des moments où la nature est si belle. 
Je ne suis plus conscient de moi-même 
Et les images m’arrivent comme dans un rêve. »

Oh Vincent mon frère, oh Vincent mon ami !
Il est de doctes savants qui s’étonnent, 
Eh oui, mon frère, 
Qui s’étonnent, eh oui mon ami !
Que tu n’aies su atteindre au mystère,
 Qu’aux pires heures du chemin …
Aux pires moments, de ta vie :  
Au seul cœur des plus sombres de tes échappées,
Au plus noir du pays de ta mélancolie ? 
Oublient-ils ce que quelque jour tu nous prédis ?  

« Il faut pouvoir vivre d’un morceau de pain, 
Tout en travaillant toute la journée, 
Et en ayant encore la force de fumer,
Et de boire son verre, 
Il faut ça dans ces conditions. 
Et sentir néanmoins les étoiles 
Et l’infini en haut clairement. 
Alors la vie est tout de même presque enchantée ».

Tu vibrais ces jours-là, 
Jours de gloire et jours maudits,
Au diapason de ces constellations,
 Où ton œil comme le nôtre,
 N’était jamais encore allé ? 
Bien sûr Vincent, bien sûr mon ami ! 
L’âme humaine est un microcosme
Où se reflètent tous les infinis ?
Les alchimistes le disaient déjà, 
Et qui donc oserait, après toi, en douter ? 
Et quoi, ? Que semblable connaissance ait pu
 Te faire dépasser nos ordinaires prudences ?  
Ne nous as-tu pas dit un jour : 

« La normalité est une route pavée : 
On y marche aisément, 
Mais les fleurs n’y poussent pas. »

D’autres tout semblablement doctes s’étonnent 
Que le mystère des galaxies ait pu t’échapper,
 Lorsque tu choisissais d’être plus simplement, 
Plus heureusement des nôtres. 
Tu restais pourtant artiste, mon Vincent,
Tu ne faisais alors qu’œuvre plus humaine :  
Et tu nous confiais, alors, en quelques mots
 Ton amour maladroit, ton amour d’ homme : 

« Dans un tableau, je voudrais dire
Quelque chose de consolant comme une musique (…)
Il n'y a rien de plus réellement artistique
Que d'aimer les gens.”


Et te rends-tu compte Vincent, 
Tu voyais juste encore, mon ami , mon frère ! 
Toi qui m’envoyas un jour ce message prophétique : 

« La science – le raisonnement scientifique – 
Me parait être un instrument
Qui ira bien loin dans la suite. (…)
Des générations futures, il est probable, 
Nous éclairciront à ce sujet si intéressant ; 
Et alors la Science elle-même pourrait – 
Ne lui déplaise – arriver à des conclusions 
Plus ou moins parallèles aux dictions du Christ 
Relatives à l’autre moitié de l’existence. »


Te voici parti mon frère, rejoindre tes étoiles,
 Définitivement entré dans ta nuit.
Faut-il que je m’en étonne ?
Toi qui n’a jamais été que sur le départ,
Hasardeusement posé parmi nous :
« Cela m’intéresse infiniment, Mais une chose complète, Une perfection nous rend l’infini tangible ; Et jouir d’une telle chose, C’est comme le coït, le moment de l’infini. (…) »« On commence à saisir alors que la vie N’est qu'une espèce de période de fumage, Et que la récolte n'est pas de ce monde. »
Dans la vie du peintre peut-être la mortN’est-elle pas ce qu’il y aurait de plus difficile.Moi je déclare ne pas en savoir quoi que ce soit, Mais toujours la vue des étoiles me fait rêver Aussi simplement que me donnent à rêver Les points noirs représentant Sur la carte géographique villes et villages. »

Adieu Vincent, adieu mon frère, adieu mon ami, 
Serge De La TorreA Vincent Van Gogh
Par la voix de Théo, son frère et meilleur ami…


Et une arrivée tardive de Martine Madeleine  Richard   ICI

Et, une fois n'est pas coutume, un texte de  votre servante, qui n'est pas de l'herbier ICI

Les étoiles de Vincent - P 154




La page mère de celle-ci ? C'est ICI



Vincent Van Gogh, Route avec un cyprès et une étoile, 1890, huile sur toile, 92 x 73 cm, Musée Kröller-Müller, Otterlo


La tête dans les étoiles...


Encore à peindre, c'est fou,
Et toujours des étoiles ses toiles,
Il aurait dû être physicien,
Il n'a la tête à rien d'autre
Comme obsédé, possédé, votre mari...

Désolée madame Van Gogh
Ma galerie ne lui achètera plus
De ces é'toiles-là, sous emprise,
Laquelle, diable seul le sait...
Déjà que je reste avec ses deux fillettes
Gaies telle porte de prison !

Sa nuit étoilée fait peur,
Comme le regard de votre époux,
On dirait la fin du monde
Ces cieux tentaculaires...

Auriez-vous autre chose à me vendre... ?
Ah, cette route avec un cyprès, et une étoile...
Le retour des fossoyeurs au soleil s'éclipsant,
La calèche des lavandières sur ce chemin
Qui a tout d'une rivière sinueuse,
Séjourne t-il encore à l'asile Vincent... ?

Ah oui... ! On le voit à son pinceau vibrant et agité
Mystérieuse main que la sienne...

Revenez-moi avec, que sais-je, du verger en fleurs
Des tournesols,
Un soleil levant...
Au fait, comment va son oreille... ?







La tête dans les étoiles 


Il y a le peintre
Le scientifique
Le Petit Prince
Quand le jour tombe
Qu’une à une s’allument les étoiles
C’est de lui que je suis proche :

« Petit Prince,
Sois gentil,
Fais sonner tes grelots,
Que je sache que tu n’es pas si loin
Que tu n’as rien oublié
De ta visite parmi les hommes
Ni du renard
Ni des roses
Fais tourbillonner ton étoile au firmament
Comme un signe de la main
Comme un clin d’œil complice
Mon ciel à moi ne renie rien
De celui de l’artiste
Ou du scientifique
Chaque soir pourtant
Au moment de fermer les paupières
C’est le tien
Qu’en mon cœur je rejoins »




































La tête dans les étoiles


Sous le satin soyeux
De la nuit  provençale
Un  regard ricoche
D’un joyau à l’autre.
La tête dans les étoiles
Van Gogh se perd
Imagine, ré-invente
Ce noir sidéral
Constellé de diamants.
Son pinceau virevolte
Traduisant l’indicible
Ce vertige spatial
Où sa raison s’égare.
Les orbes lumineuses
Aux touches véhémentes
Nous emportent sur les notes
De la musique des sphères. …

                    Martine  MADELAINE-RICHARD





Vincent Van Gogh, La Nuit étoilée, 1889, huile sur toile, 73 x 92 cm,  Museum of Modern Art, New York

Le ciel de Vincent


Vincent a posé son chevalet dans la nuit étoilée. Ses admirateurs, plus tard, pensèrent que son talent visionnaire s'exprimait dans des délires sous substances. Bien au contraire les paradis artificiels consumaient son génie et il lui fallait être à jeun, la tête essorée par le vent d'autan pour atteindre l'hypersensorialité,

Son esprit lavé
de toute pensée parasite
guidant le pinceau.

L'acte de peindre était sa méditation, comme le prosateur la prose ou le bipède la marche réflexe. Méditer, c'était peindre. Devant son chevalet disparaissait le fardeau de la fuite. Lui qui, pasteur des âmes, s'était brûlé à l'impuissance à soulager les âmes et les corps des ouvriers flamands, broyés par le machinisme en essor.

Il avait senti
du capital la misère
fruit de ses entrailles

La voûte étoilée avait dessiné pour les anciens La Grande Ourse et Cassiopée, tout un bestiaire merveilleux des dieux de l'Olympe, le compas et le sextant, la lyre et le peintre. Le ciel ne pouvait être vide et la Terre seule habitée. Son oeil exercé au-delà des apparences projetait sur la toile des mondes encore invisibles. Les savants de peuples antérieurs à Galilée avaient calculé un cosmos précis et bâti des temples ou des horloges au zénith.

Du rêve au dessin
des étincelles aux couleurs
des astres au tableau.

mercredi 20 novembre 2019


virgule  visuelle et musicale






Lumière

Course folle dans le ciel indigo
Le vent sans rênes se déchaine
La lumière joue et divague
Dans l’ivresse d’une cavalcade.
Haleines sauvages
Exubérances multicolores
Une étoile éphémère
Dessine un monde à l’envers.
Tandis qu’un arbre sculpte des chimères
La sève en tourbillons, portée vers l’infini,
L’imagination enhardie
S’invente un paradis.

Sylviane Méjean     (pas de blog)


















Vincent Van Gogh, Autoportrait, 1889, 
huile sur toile, 65 x 54 cm, Musée d'Orsay, Paris










Vincent du cosmos
Van Gogh visionnaire



Sous ses brosses, l’espace tourbillonne, c’est la danse des bleus criblés d’éclats d’or. Le ciel est en révolution. Turbulences d’un peintre relié à l’univers, vertige de l’infini.

Vincent, un génie
l’œil et l’oreille du cœur
sur les étoiles

Messager du cosmos, il a peint sur la toile, une folie de vibrations et de couleurs, la vie de mondes distants de millions d’années.  La démesure d’un regard trop prégnant vous met à l’index de la société.

Ce fou de lumière
un clairvoyant sans doute
un homme blessé

La peinture fut pour lui un pont vers le bonheur. Combien faut-il d’étoiles pour apaiser, ne serait-ce qu’un instant, les cris d’une âme déchirée, la douleur d’un enfant mal aimé ?

Vincent du cosmos
égaré sur la terre –
la révélation


une oreille, c’est encore trop
pour occulter le monde.
  
          Adamante Donsimoni




Merci ARTIPS

Turbulence observée dans les gaz  et la poussière interstellaires autour de  l'étoile V838 Monocerotis, photo : NASA


vendredi 25 janvier 2019

Page 133 dans les étoiles


L'homme des étoiles - Adamante -



Artiste peintre
mi Van Gogh, mi Chagall
rencontre nocturne

Au milieu de mes rêves, j’ai croisé un drôle d’artiste, ce n’était ni lui, ni l’autre. Juste un funambule, jongleur de couleurs au pays de la lune.

Planètes en palettes
en son cirque noctambule
visiteur des songes

Mon sommeil m’aurait-il trompé ? Serais-je en présence d’un allumeur de réverbères ? Petit Prince où es-tu ? Pourrais-tu éclairer ma lanterne ?

Ni d’ici ni d’ailleurs
voyageur de mémoire
almanach des rêves

À l’aube, lentement, il s’éclipse, le soleil darde ses premiers rayons. Ma pendule intérieure ordonne ses souvenirs. Seule la nuit permet de brouiller les cartes de nos coups de cœur artistiques.









Monsieur Siméon


L'homme des étoiles
Fabriquait les stars
Le gratin des comédiens
A son plus ancien des cours
Le cours Siméon
Au 14 de la rue Vacherie
Non loin du Père-Lefauteuil...

On y travaille les classiques
De Radicelle à Lacerf
Les techniques théâtrales
La réflexion
Sur la vocation et le talent,
Comment faire
Un bon professionnel, ou non...

École privée
se privent certains parents
Devenir un Rich

Chapeauté et cravaté
Dans son imper inconditionnel
Silhouette à la Brasseur
On parle encore en coulisses
De Monsieur Siméon
Le faiseur d'étoiles
Resté vivant au 14 de cette rue...

Être comédien
en vivre toute une vie
Fruits de la passion



















Il a l’air serein mais fatigué  
Paisible le vieux dort
Le vieux à l’air malade
Le vieux est-il mort?

Il a mis son beau costume
Sa cravate son beau chapeau
Et puis il s’est assis dans son fauteuil usé

Et il a attendu
Le noir du soir 
La nuit étoilée


Il a vu des ballons couleur automne
Il a vu des étoiles brillantes et légères 
Il savait que le moment était arrivé
Lâcher prise avec la vie
Se donner le droit et le plaisir d’être libéré

Comme un papillon 
Léger il s’est envolé
Il savait où se poser


Il va aller sur la grosse bille  ambrée il sait que c’est là  qu’Agathe l’attend depuis si longtemps. 


Je pense aux hommes volants de Folon :  début de la vidéo 













Le Petit Prince a pris de l'âge avec le temps le voici quittant sa planète, prenant son chapeau et son manteau un peu démodé il est parti voir ce qu'il se passait ici
Prince désabusé
ses cheveux d'or devenus gris
 les roses ont fanées

Adieu les étoiles, les roses, les renards, il revient sur la planète bleue, il revient sur celle qu'un jour il a appelé Terre des Hommes afin de constater comment vous vous conduisez.
 Avez vous encore la valeur de l'amitié, votre vie a-t-elle un sens ou bien est - elle vaine de valeurs ?

 La terre tourne
au rythme de l'univers
sans se soucier









Naguère vous l'auriez rencontré dans les allées des baraques d'une foire ou à la sortie de Mirapolis, faisant chanter son orgue de barbarie ou proposant pour quelques sous un ballon de baudruche, ou encore près d'un cirque itinérant, promenant les gosses sur le dos d'un poney ou d'un lama fatigué.

L'homme au chapeau mou
déambule dans les rues tristes
passant invisible.

Hier peut-être, à la foire du Trône ou sur un marché de Noël, vous  auriez acheté pour votre petite fille une énorme barbe à papa ou une pomme d'amour chatoyante. Mais les gosses le frôlent sans le voir, écouteurs vissés aux oreilles, doigts experts dansant sur leur clavier virtuel.

L'homme au regard flou
traverse les bulles de lumière
l'âme dans les étoiles.




illustration musicale











Homme de la nuit
Poète, solitaire
Quêteur d’étoiles !

Il marche dans la vie, comme irait un somnambule. Cherchant à la lumière des astres le sens qu’il pourrait donner à ses personnels désastres, tandis que les lumières de la ville lui font des bulles de pensées. Il avance :  le chapeau melon mou, la cravate en nœud  serré comme la corde d'un gibet  et le regard triste.

Mains serrées en poche
Mal rasé et front plissé
Chaque balle, un monde.

Chaque pensée est une planète  où il s'égare, la nuit est devenue son habituel enfer. Elles vont  les sphères, colorées ou transparentes, et lui dans leur ballet ne trouve plus ni sens, ni envie de rien faire. Il va, perdu, épouvantail  immobile dans un tourbillon qui le fatigue et l’indiffère.

« Poète des sphères
Quêteur de mots, viens donc
Chez moi, prendre un verre ! »

L'homme a levé  le nez, souri un instant, il m'a fait un signe : de ceux que l'on fait à son ami. Puis ses épaules sont tombées. Il poursuit sa route, traite ses pas vers le Pont aux illusions :  où coulent noires les eaux lisses et calmes qui l'attirent. Bel endroit pour les noyer. Je l'ai vu hésiter un moment sans rien savoir faire.

Témoin  d'une  mort
Je demeurai immobile,
Fol, l'esprit glacé

Chacun put entendre le baiser mouillé de l'eau du fleuve, quand sur le malheureux il referma ses bras comme on le fait de ses lèvres. Un seul  aurait  pu sauver l'homme au melon mou, victime de ses pensées suicidaires.  D'un seul geste, d'un mot, j'eus pu le gagner à la vie. Je l'ai gâché le seul pas décent que j'aurais dû faire.  Je déambule, depuis, chaque nuit par la ville, entouré de mystérieux halos circulaires :  appelé, appelé bruyamment par la paix des rivières.

Homme de la nuit
Poète solitaire
Quêteur d’étoiles !











L’homme des étoiles


Je rentrais tard ce soir-là, mains dans les poches, je marchais vite pour me réchauffer tout en pensant au parfum de la soupe qui m’attendait. Soudain, en levant les yeux, je l’aperçus.

Marchant dans le ciel
comme une ombre entre les astres
il m’observait

J’oubliais le froid, la soupe. Le nez en l’air, je restais là, subjuguée comme un chien de chasse à l’arrêt. Qui pouvait être cet inconnu des nuages ? Le petit gardien d’étoiles du livre qui berça mon enfance ?

Tout ridé, barbu
comme il paraissait vieux 
-l’enfance est loin

Le temps de penser au temps, l’homme des étoiles avait disparu. Elles me l’avaient repris.

Le froid revenu
je goûtais l’instant présent
quel bonheur de vivre !

Adamante Donsimoni (©sacem)





Le coin des retardataires :



LE PERE MICHEL

J'ai vu le père Michel
il a perdu son chien
il l'appelle à tue-tête
mais c'est un vrai gredin
qui ne lui répond pas

Dans la rue froide, les lumières factices éblouissent l'homme fatigué, il erre en cherchant son petit  compagnon...
Il n'y a personne pour le rassurer, l'aider, l'univers tourne là-haut et dans son cœur, à grande vitesse,  comme une toupie,  il en est étourdi,  il songe avec tristesse qu'il y a bien longtemps il était beau et plaisait tant !

Tournoient les astres
les jours et les nuits reviennent 
le temps s'enfuit