Bienvenue dans l'Herbier de Poésies. Vers libres, prose poétique, expression libre des profondeurs de l’instant qui se dit sans rime ni métrique imposée. Mais aussi Haïku & famille favorisant le fond plutôt que la forme.
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jeudi 9 juin 2016
Herbier proposition 46
Des couleurs, de la vie, que votre imaginaire se débride et nous amène au 7ème ciel !
Dans une galerie d'art Son regard se braqua Sur un Braque... Un rien Miro Je me Courbet Pour en voir le prix... Pas de la p'tite Monet Que j'en de Vinci... pâle oh ! Envie de crier Tel un Munch !! Ma Wallis, ne désires-tu pas A la place un Buffet La Klimt Ou une Cabane pour le jardin ? Non, mon ange Michel ! Soupir, ça va faire du Degas Dans notre trésorerie On finira aux œufs Bacon Au Boudin sans pomme Aux pissenlits du Chardin ! Je suis Modigliani... Le Martiros du mois passé Déjà dépassé... Jeaurat tout vu Avec toi mon Poussin !
Je me souviens Dans le coin de ta chambre Une commode blanche Au mur un papier peint années 60 (nos jeunes le trouverait kitch à souhait) Ton tourne disque était rouge Tu écoutais les Bee Gees, les Beatles... Quand j'arrivais Tu mettais Procol Harum Je me souviens bien de ce premier baiser... Ferme les yeux, clique ici et écoute. http://www.dailymotion.com/video/xe26n_procol-harum-a-whiter-shade-of-pale_music
Quelques mots Adamante pour cette joyeuse création
Tu vas danser, tu vas chanter Belle gitane Ton corps palpite Au rythme des séguédilles Rouge sang et notes d'ors Jusqu'au bout de la nuit Frappent les zapateados Résonnent les guitares Un tango langoureux Terminera en beauté Cette nuit de miel et de ferveur...
Un gros livre tout blanc à la portée du monde soudain surgi du néant Il faut chercher deviner croire surtout pour découvrir la formule magique Quelques tours de passe-passe pour émerveiller les yeux des mécontents libérer les couleurs de la vie le jaune d'or des tournesols les rouges coquelicots des blés mûrs le blanc éclatant de l'innocence puis danser danser danser aimer aimer aimer jusqu'au bout de la vie
Le grand livre est ouvert Sous un vent de lumière Porteur du son fluté Des musiques berbères Des mélopées andines Des rondeaux, des cantates Des appels, des grelots Des poèmes effacés...
Le pages savent dire Les moissons attendues Les soirs couleur de jade Et les ciels mandarine Le grand livre est ouvert Aux flammes de l'extrême Chaque voie est inscrite Chaque joie est comptée
voilà ma participation pour demain, tardive et qui a oublié de nous emmener au septième ciel, optant pour des plaisirs plus prosaïques et simples. J'espère que ce texte n'est pas trop long : Des goûts et des couleurs
"Quelle est ta couleurs préférée ?" La question avait surgi comme un cheveu sur la soupe. Vite, trouver une réponse ... Ses yeux balayèrent le salon, s'accrochèrent au tableau, au dessus de la cheminée... "Rouge" C'était une réponse de hasard. Il s'en empara pour reprendre son monologue dans une litanie hallucinée, lui attribuant ses pensées délirantes. Échapper au filet de ses mots piège. Mobiliser sa propre pensée, en liberté. Par chance son cerveau était capable de faire deux choses à la fois. Les mots entendus glissaient... Ecouter attentivement et se poser la seule question qui vaille : comment et pourquoi isoler une seule des couleurs de l'arc-en-ciel quand toutes se complétaient, se nuaient, se mêlaient sur la palette de la vie ? Mobiliser les ressources de ses sens à l'appui de son imaginaire. Rouge ... Rouge coquelicot des talus bordant les blés dorés. Soyeux de la robe velours de cette rose pourpre au parfum enivrant. Odeur plus délicate et sucrée de celles qui grimpaient en rouge vermillon à l'assaut du vieux mur. Goût suave des cerises cueillies à même les branches au milieu du bourdonnement des insectes et des trilles des merles s'empiffrant dans la cime pour nous inatteignable. Les rouges des fraises, des framboises, des groseilles, tous différents, et la bonne odeur de confiture envahissant la maison avant que l'écume encore tiède ne régale les gourmands petits et grands. Enfin les mûres virant du rouge au noir et les premières calvilles rouges annonçant la rentrée des classes ...
Merci Adamante et Martiros... Au septième ciel, on peut essayer, ;-)
RépondreSupprimerLe Klein caprice...
SupprimerDans une galerie d'art
Son regard se braqua
Sur un Braque...
Un rien Miro
Je me Courbet
Pour en voir le prix...
Pas de la p'tite Monet
Que j'en de Vinci... pâle oh !
Envie de crier
Tel un Munch !!
Ma Wallis, ne désires-tu pas
A la place un Buffet
La Klimt
Ou une Cabane pour le jardin ?
Non, mon ange Michel !
Soupir, ça va faire du Degas
Dans notre trésorerie
On finira aux œufs Bacon
Au Boudin sans pomme
Aux pissenlits du Chardin !
Je suis Modigliani...
Le Martiros du mois passé
Déjà dépassé... Jeaurat tout vu
Avec toi mon Poussin !
jill bill
http://jill-bill.eklablog.com
Voilà ma participation, je serai absente toute la semaine prochaine mais je programme pour mardi, à bientôt.
RépondreSupprimerÀ livre ouvert
Dans un verre de glace
S’enflamment ses idées
En volutes colorées
Chaud-froid étincelant
D’une âme passionnée
ABC
Adamante, voici ma participation
RépondreSupprimerLa commode.
Je me souviens
Dans le coin de ta chambre
Une commode blanche
Au mur un papier peint années 60
(nos jeunes le trouverait kitch à souhait)
Ton tourne disque était rouge
Tu écoutais les Bee Gees, les Beatles...
Quand j'arrivais
Tu mettais Procol Harum
Je me souviens bien de ce premier baiser...
Ferme les yeux, clique ici et écoute.
http://www.dailymotion.com/video/xe26n_procol-harum-a-whiter-shade-of-pale_music
RépondreSupprimerQuelques mots Adamante pour cette joyeuse création
Tu vas danser, tu vas chanter
Belle gitane
Ton corps palpite
Au rythme des séguédilles
Rouge sang et notes d'ors
Jusqu'au bout de la nuit
Frappent les zapateados
Résonnent les guitares
Un tango langoureux
Terminera en beauté
Cette nuit de miel et de ferveur...
Amitié
http://emprises-de-brises.over-blog.com/
Le livre blanc
RépondreSupprimerUn gros livre tout blanc
à la portée du monde
soudain surgi du néant
Il faut chercher deviner croire surtout
pour découvrir la formule magique
Quelques tours de passe-passe
pour émerveiller les yeux des mécontents
libérer les couleurs de la vie
le jaune d'or des tournesols
les rouges coquelicots des blés mûrs
le blanc éclatant de l'innocence
puis danser danser danser
aimer aimer aimer
jusqu'au bout de la vie
Balaline
Merci Adamante et Martiros; on peut encore rêver!
Un autre pour ce beau tableau de M. Hakopian
RépondreSupprimerLe grand livre est ouvert
Sous un vent de lumière
Porteur du son fluté
Des musiques berbères
Des mélopées andines
Des rondeaux, des cantates
Des appels, des grelots
Des poèmes effacés...
Le pages savent dire
Les moissons attendues
Les soirs couleur de jade
Et les ciels mandarine
Le grand livre est ouvert
Aux flammes de l'extrême
Chaque voie est inscrite
Chaque joie est comptée
marine Dussarrat
http://emprises-de-brises.over-blog.com/2016/06/quand-l-orage-est-passe.html
Merci Adamante, très bonne jourhée
Je suis un peu perdue dans ce tableau... Mais je lirai avec plaisir les participations de chacun. :)
RépondreSupprimervoilà ma participation pour demain, tardive et qui a oublié de nous emmener au septième ciel, optant pour des plaisirs plus prosaïques et simples. J'espère que ce texte n'est pas trop long :
RépondreSupprimerDes goûts et des couleurs
"Quelle est ta couleurs préférée ?"
La question avait surgi comme un cheveu sur la soupe.
Vite, trouver une réponse ...
Ses yeux balayèrent le salon, s'accrochèrent au tableau, au dessus de la cheminée...
"Rouge"
C'était une réponse de hasard.
Il s'en empara pour reprendre son monologue dans une litanie hallucinée, lui attribuant ses pensées délirantes.
Échapper au filet de ses mots piège. Mobiliser sa propre pensée, en liberté.
Par chance son cerveau était capable de faire deux choses à la fois. Les mots entendus glissaient...
Ecouter attentivement et se poser la seule question qui vaille : comment et pourquoi isoler une seule des couleurs de l'arc-en-ciel quand toutes se complétaient, se nuaient, se mêlaient sur la palette de la vie ?
Mobiliser les ressources de ses sens à l'appui de son imaginaire.
Rouge ...
Rouge coquelicot des talus bordant les blés dorés.
Soyeux de la robe velours de cette rose pourpre au parfum enivrant. Odeur plus délicate et sucrée de celles qui grimpaient en rouge vermillon à l'assaut du vieux mur.
Goût suave des cerises cueillies à même les branches au milieu du bourdonnement des insectes et des trilles des merles s'empiffrant dans la cime pour nous inatteignable.
Les rouges des fraises, des framboises, des groseilles, tous différents, et la bonne odeur de confiture envahissant la maison avant que l'écume encore tiède ne régale les gourmands petits et grands.
Enfin les mûres virant du rouge au noir et les premières calvilles rouges annonçant la rentrée des classes ...
bises et belle soirée