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lundi 3 mars 2025

La page 245

 Merci de vos participations, je suis vraiment ravie de votre intérêt. 

J'ai fait du mieux que je pouvais cette semaine où se sont invités quelques désagréments de santé qui ne m'ont pas rendue très opérationnelle. Je n'ai donc pas remis les titres en minuscules, ni rajouté les liens où il pouvait en manquer, ni... je ne sais. 

Si vous trouvez des incohérences, n'hésitez pas à me le noter en message. 

Belle semaine. AD

Photo ABC



Vénus de campagne


Vénus de Milo

Ecorce de marbre blanc

Broussaille pour groupie

Son gardien, bras en éventail.


Venus de campagne

Nudité hivernale

Baignée de bleu ciel, théâtrale beauté.


Anne ma soeur Anne

Ne vois-tu rien venir

Le regard perché si haut

Interroge Seguin le berger ;

Ma chèvre s'est encore enfuie

Je crains le loup, et sa faim...


Et le Petit Poucet

De demander cent fois son chemin...


Chut ! Ne réveillez pas la belle au bois dormant !

Dit la mère l'Oye

Qui ramassait du fagot.


Le pivert, cognant, en fut chassé,

De même qu'un bûcheron :

Une commande pour l'un des trois petits cochons.

Il se dit, il se raconte

Il se raconte, il se dit...


Moi, je l'ai vue

Prise au lasso

Et jetée à terre ;

Elle faisait de l'ombre, à la vraie... !


Vénus de Milo

un vieil arbre mutilé

Elucubration


jill bill

https://jill-bill.eklablog.com

 

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UN ARBRE SEUL


Que me dit cet arbre embroussaillé

Seul dans la campagne, crocheté d'un fil téléphonique ?

Qu'il se plairait davantage dans une forêt touffue

Sonore , encombrée d'appels, de chants d'oiseaux

De trilles, de crissements, de feulements

D'odeurs boisées, moussues, résineuses

Baigné de flaques de soleil, de tâches d'ombre...

Il saurait danser le rap, chanter et slamer

Jouer des castagnettes avec l'aide du vent

La nuit tombée, ses racines enfin dénouées

Délassé jusqu'a  bout de ses branches

Il serait uni à ses frères, comblé, rassuré

Reposé dans les bras de Morphée


@marine Dussarrat

https://marinezou.blogspot.com

Et Morphée, pourquoi pas ?


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Poet Tree


Au pied de l'arbre qui n'est plus, laissons nos mots, dans l'ombre des racines, se faufiler sans bruit. Au pied de l'arbre disparu, chacun de nos poèmes apportera un peu de vert, une pensée, un cri. Et quand l'humus aura tout pris et bu nos rêves, une forêt naîtra peut-être, sans nous.


l'arbre qui se meurt

les mots poussent en silence

la forêt renaît


Mona

https://saisons.over-blog.com



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Érosion :


J’écoute rugir le vent, tomber la pluie et vois briller le soleil… Le même sentier obstinément pareil, continuellement différent, chaque jour offre sa nuance aux yeux observateurs.

 

au bord du chemin

naturellement statufié

en seigneur il veille

 

malgré sa grandeur

il n’épouse que la broussaille -

les randonneurs passent

 

sur son piédestal

paréidolie éphémère

je le contemple

 

prince sans royaume

dans sa parure d’écorce

le temps le dénude

 

Combien de jours encore avant la chute ?

 

ABC

https://jardin-des-mots.eklablog.com/

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Dormance


Des écharpes blanches

traces des brumes matinales

dans l'aplat d'azur.


La haie d'hiver semble morte

jusqu'à ses cheveux hirsutes.


Dressée vers le ciel

la trogne voudrait bien atteindre

la branche en dormance.


Bientôt peut-être aux moignons

de jeunes pousses renaîtront.


©Jeanne Fadosi, mardi 25 février 2025


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LEÇON DE LA TERRE 


Dans la lumière dorée de l'automne, un écureuil furtif enterre ses précieuses réservés. Les feuilles tombent doucement, créant un tapis de couleurs chaudes sur le sol de la forêt. Le petit animal s'active avec une détermination silencieuse comme si son avenir dépendait de chaque cachette. 


Feuilles dorées tombent, 

Un trésor enfoui sous terre.

Promesse d'hiver. 


Un matin, alors que le givre commence à couvrir les branches, je le revois. Il fouille le sol avec anxiété, cherchant son trésor caché. Sa frénésie contraste avec le calme de la nature endormie. En l'observant, je me souviens de ma propre enfance où chaque découverte, chaque perte étaient une leçon de la vie. J'ai appris que, comme cet écureuil,  si je cache mes secrets dans la terre, il me faut prendre un repère même si c'est un arbre bien abîmé par le temps. 


Givre sur les branches, 

Un écureuil cherche encore.

Ses rêves enfouis. 


Sous les arbres nus, 

Le souvenir d'un trésor.

Comme une promesse. 


MARIE SYLVIE 

https://mariesylvie.blogspot.com


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Un jour d'été


Un jour d'été sous un ciel merveilleux. Celui-ci est bleu! Mais bleu! C'est un véritable océan de bonne humeur. Le temps est idéal pour une agréable promenade en forêt.

Oriane et Lubin, ( que l'on pourrait surnommer:  les jumeaux terribles), sont revenus indemnes de leur virée à dos de licorne. Après un sermon fulminant de leur père, et les embrassades arrosées de larmes de leur mère, les deux cabochards sont confinés dans leur chambre. Ils ne peuvent sortir que pour les corvées d’épluchage des légumes, l'entretien du potager, ou encore tirer de l'eau au puits.

Balades au placard-

sous un ciel sans nuages

l'eau coule... des yeux

L'ambiance est plutôt morose. Mieux vaut faire profil bas. Et puis, au bout de plusieurs jours de ce régime, constatant que ses rejetons sont obéissants et sages, le chef de famille lève la punition. Les deux galopins fous de joie se précipitent à l'extérieur, crient, rient, se poursuivent, bousculant le chant des oiseaux, les caquètements des poules et les aboiements du chien surexcité par leurs jeux.

A l'orée de la forêt, un grand arbre desséché se morfond, enviant cette exubérance, cette vitalité qui lui font défaut.  Ce que tout le monde ignore, vu son age canonique, c'est qu'en son sein un homme est prisonnier, victime d'un sortilège. Sa forme étrange pourrait alerter un œil expert: une tête, un torse, un bras tendu amorçant une supplique.

Soleil estival-

le vent emporte un secret

craquements d'écorce


Martine MADELAINE-RICHARD

https://martinemrichard.fr/blog


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L'arbre et son poème


L'arbre sur la terre

d'une petite graine est née la mélodie

où chante sa ramure


L'arbre du bord des eaux

le clapotis susurre 

berce ses racines


L'arbre dans le silence

seul le cri de l'oiseau

réveille son matin


L'arbre sous le soleil

la lumière y pulse

chaque montée de sève


L'arbre dans sa vie

sa majesté d'être

d'un peuple de seigneurs


L'arbre en souffrance

son temps a trop duré

ses frères sont en chagrin


L'arbre dans son cri

par la main abattu

à terre immense et nu


L'arbre et son poème

il fût passeur de rêves

musicien sous la brise

guérisseur corps et âmes

magicien de nos vies


Balaline   22/02/2025

http://mado.eklablog.net

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L’arbre mort


Dans le bois, il y a un arbre mort que je visite souvent, j’aimais autrefois me reposer à l’ombre de ses branches après mes longues balades…

Il m’a conté aujourd’hui, l’histoire de sa vie…

Il est né et a grandit dans ce joli bois en compagnie de tout ces frères, il m’a dit combien c’était délicieux quand le vent en passant, caressait leurs branches en leur contant de jolies histoires, il apportait aussi des parfums merveilleux qu’il avait glané ici et là, tous les ans au printemps son feuillage abritait des nids et les chants des oiseaux qui y habitaient berçaient ses rêveries, des amoureux venaient se conter fleurette à ses pieds, il protégeait leurs amours dans l’ombre rafraîchissante de ses branches, la vie était alors très agréable en ce temps là.

Mais une nuit une tempête s’abattit sur le bois, le vent – qui n’était plus du tout caressant – les échevela, l’orage s’en mêla, se déchaîna et pour finir leur tomba dessus allumant un grand feu... c’est au cours de cette nuit là qu’il furent lui et ses frères complètement cramés, il ne leur restait plus rien !

Plus d’oiseaux, plus de chants, plus de vent,caressant, plus de parfums, rien, rien qu’un tronc desséché !

Il pleure en me contant son histoire, je lui caresse le tronc et verse une larme en l’écoutant.

Livia

https://liviaaugustae.over-blog.com/


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 L'ARBRE, de l'HIVER AU PRINTEMPS


A l'aube d'un matin frigorifié, où même le bleu du ciel est plein d'incertitudes, l'hiver a planté son décor squelettique sur un côteau désert. Un arbre engourdi, dépouillé de ses feuilles, où s'enchevêtrent d'autres branches sèches, offre un spectacle de désolation.

le tronc de l'arbre-

son âme tourmentée

son corps mis à nu

entends-tu ses tremolos

ses craquèlements si sourds ?

La plainte de l'arbre fend le coeur dans un environnement hostile.

sa ramure est blessée

plusieurs branchages ploient-

le silence fracassé

les oiseaux sont en errance

seul le hullulement du vent


L'arbre conserve, toutefois, sa majesté malgré les frimas.

S'il souffre, il supporte son mal car c'est un être qui a le bonheur d'être.

L'arbre dresse son tronc

audacieux vers le ciel bleu-

sa majesté


Mais, bientôt, l'hiver ira déclinant pour donner naissance au Printemps.

Les bleus du ciel

vont laver les bleus à l'âme

de l'arbre pitoyable-

résurrection, rajeunissement

le houppier chante gaiement


Claudie Caratini, le 28 février 2025


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Un cheminement d’arbre


« Sans sortir de chez lui, le sage connaît les hommes »... ces mots que l’on prête à Lao Tseu conviennent parfaitement aux arbres. Plantés là, quelque part sur une portion de terre, ils poursuivent leur patiente ascension vers le ciel tandis que de leurs racines ils tissent, dans l’obscur  silence du sol, un réseau complexe pour se rattacher à la vie commune du végétal. 

Ce péritoine de la Terre, cette wifi souterraine sont bien trop spirituels pour que la grossière humanité puisse en percevoir toute la présence ou en concevoir le sens. 

Ce message que j’ai capté en le croisant, alors que dressé au travers d’une masse épineuse qui me semblait vouloir le contraindre il s’élevait sans opposer de résistance, avec l’abandon que confère la véritable force, m’accompagne encore de sa sagesse. 

L’abandon, ne jamais se dresser contre mais accueillir, comme la branche accompagne le vent dans la tempête, s’incline en recevant la pluie, rompt parfois quand la matière atteint son point de rupture et que le temps de tirer sa révérence est arrivé. 

- Dis-moi l’arbre, te sens-tu impuissant parfois, incompris, inutile, plombé de peines comme je peux l’être à l’orée de la catastrophe annoncée dont on perçoit déjà bien plus que les prémisses ? 

- Le ciel est encore bleu, et bien que le sang se retire, que la sève se dessèche, l’appel de la vie est toujours impérieux. Et puis, comme souvent, l’éloignement du cœur nous ramène en plein cœur, à l’endroit juste où, au-dedans, le ciel illuminé n’est plus attente mais offrande. Là, le géant devenu lilliputien découvre sa véritable puissance et conscient de tout avoir n’attend plus rien.


racine en chaos 

en tout germe est un mort 

le juste retour


Adamante Donsimoni - 1er mars 2025 

LE CHAMP DU SOUFFLE Chant du souffle


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*    💚    *

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mercredi 19 février 2025

Pour la page 245

Pour la page du lundi 3 mars 2025


PHOTO ABC


     Merci à A.B.C. pour cette nouvelle image. Tim Burton (photo de JB)  a formidablement inspiré tout le monde, j'ai beaucoup apprécié vos textes, même si je n'ai pas eu le temps de voyager jusqu'à vos liens personnels pour vous l'écrire.

     Il y a deux semaines, mon Imac m'a lâché brutalement, un PC a pris le relais pour le montage de la page précédente (un environnement qui ne m'est pas familier), mais un portable mac est venu à la rescousse depuis midi. Je configure, configure, configure... 

     Bref, ceci explique cela et je sais que vous comprendrez, ce dont je vous remercie.  AD

Un grand merci pour ces chouettes "chatparticipations"

😻 😻 😻





lundi 16 janvier 2023

La page 214 ARBRES et LUMIÈRES

 

Photo Jeanne Fadosi


Astre or, astre ivoire




Illusion d'un feu au soleil couchant,

Lune qui flirte avec un arbre

S'enroule dans ses branches

Nid d'une nuit

Demain, dans un autre, nomade...



Le soleil fait sa ronde

Ce monde nous emporte dans la sienne, répétitive,

La lune ouvre le livre des rêves

Pages blanches des possibles

Des mille et une vies, idéalisées...



jill bill








Arbres en lumière


Le fier conifère

survivant de mille tempêtes

embrasse le soleil


Non loin l'arbre à coings

mille olé de bras tendus

saluent à la lune


Dans le laurier sauce

un merle rêve de nuit noire

sous le réverbère


Et dans le logis cozy

s'allument les luminaires.


©Jeanne Fadosi, mercredi 11 janvier 2023


Fadosi continue





Complicité :

 

Boule cotonneuse jouant à cache-cache avec troncs et branches, ni chat ni souris, juste un partage quand tombe le crépuscule. Aujourd’hui ici, demain ailleurs, Dame Lune taquine les arbres l’accueillant à bras ouverts.

 

Tout un spectacle

au plaisir des noctambules

la terre s’endort

 

Ami des astres du jour comme de la nuit, l’arbre habille ses ramures hivernales de lumière. Déjà il cherche la chaleur et la force le conduisant vers son renouveau.

 

De haut en bas

complicité naturelle

en osmose

 

Richesse d’un partage d’une saison à l’autre. L’hiver arbustif faussement assoupit, ne dort que d’un œil. Dans son cocon protecteur unit à chaque rayon de lumière, il repose ses branches pour qu’elles renaissent en leurs plus beaux atours quand viendra le printemps.

 

L’arbre hiberne

préparant ses lendemains

de tendre verdure

 

ABC

 






Entrons dans la ronde



Les aiguilles d'acier se mettent à trembler de plus en plus vite. Le temps parait pressé de grignoter chaque heure
ou bien est-ce le monde dont les poumons s'essoufflent ?
J'aimerais profiter de toute la lumière, le jour sous le soleil, la nuit sous les étoiles.


Un rayon de clarté
poudre leurs bras de rêve
au pays des arbres


Le noir sied au silence
aux rêveries ourlées de lune
au repos de nos âmes


Chaque seconde de vie coule sur nos épaules en un flot continue de beauté ou de crève-coeur.
Le chemin emprunté à chaque aube naissante s'amenuise peu à peu, laissant place à la nostalgie, aux regrets.
D'où ce besoin d'aller vers la lumière, celle qui féconde la terre, réchauffe les hommes, prodigue ses bienfaits.


Là-bas, la mer nous parle
la montagne en frémit
l'homme redresse la tête


J'irais sur les sentiers où les larmes du ciel ont la beauté sereine des lendemains heureux, les pensées tristes balayées 
et chaque battement de coeur ouvert à l'émerveillement.

Entrons dans la ronde et laissons nous bercer !


Balaline

12/01/2023








Si d’aventure



Abrité sous sa cape, le marcheur de la nuit connaît toutes les odeurs forestières, de feuilles, de mousses, de racines, tous les bruits étranges, hululements, sifflements grondements, le bruissement des arbres, le ricanement des farfadets …


Lueurs et flammes

suivre l'astre changeant

dans l'errance nocturne


Sur la lande le feu du ciel, sur la route la lune blanche, quand l'obscurité se fait trop présente, trouver le point d'attache pour quelques heures ou pour la vie...

Au fronton d'une bâtisse une lampe brille proposant un refuge.


Au milieu de la nuit

tout devient possible

pour l'aventurier


marine Dussarrat

                                        








Chanson d’arbres



   Je voyage le nez en l’air. C’est ainsi, je ne vois pas mes pieds. Mais là-haut je me découvre des ailes. Tout me parle, et les arbres me racontent des histoires car ce sont de grands sorciers qui aiment à nous illusionner. Pour jouer tout leur est bon, les éléments, les saisons, les heures, les astres, le jour, la nuit et j’en oublie. Ce que je crois savoir c’est qu’à tout correspond un arbre


été en campagne

L’arbre s’enflamme au soleil

la colline en feu


   L’arbre de la nuit, croisé au clair de la lune avec ses ombres qui glissent dans l’espace, s’étirent et se métamorphosent en personnages inquiétants, me conte une histoire de brume où des fantômes hantent les ténèbres


voici l’heure des spectres

la lune captive geint

dans les branches noires


   L’arbre du midi, parfumé de sable et d’embruns, murmure à mon oreille toujours prête à s’ensonger*, la douceur de ses jours sous un ciel teinté d’outremer. Un ciel à mourir d’amour quand le soleil fait chanter les cigales et que la joie imprègne la moindre effluve de lavande


le pin parasol 

aux aiguilles parfumées 

un goût de vacances.


Adamante Donsimoni - 12 janvier 2023

    LE CHANT DU SOUFFLE 

 

*S'ensonger : j'ai emprunté ce verbe à Jacques Laccarière dans son récit 

                        "LE PAYS SOUS L'ÉCORCE" un livre à lire absolument. 

lundi 2 janvier 2023

La page 213

 





Dans la nuit



Dans la nuit

Il y a toujours une lumière

Un réverbère, un phare...


Dans la nuit

De lune pleine

L'arbre nu se fait bougeoir...


Dans la nuit

D'un 14 juillet

Eclatent les feux d'artifices...


Dans la nuit

Noire ébène

Il y a, tant de choses...



jill bill









L'arbre, la rose et le soleil


La rose transie

offre sa flamme à la lune

et à ses oiseaux


En se hissant jusqu'au ciel

l'arbre en est tout ébaudi


Les oiseaux frissonnent

la nature est endormie

sous la lune blême*


La petite mendigote*

chante son ode à la joie.

 

©Jeanne Fadosi, jeudi 22 décembre 2022


Fadosi continue: l'herbier de poésie


*clins d'oeil à la chanson La complainte de la butte

La Complainte de la Butte - French Cancan (1954) - YouTube (pour l'extrait du film : je préfère les interprétations de Cora Vaucaire et de Mouloudji)

Et plutôt que l'hymne à la joie, j'ai écouté la sonate au clair de lune de Beethoven.










Instantanés :

 

Bref et rapide

Violent et immédiat

En double coup de foudre

Celui de l’arbre terrassé et meurtri

Celui de la rose amoureuse et subjuguée

 

Il a suffi d’un éclair pour qu’il saigne

Il a suffi d’une pleine lune pour qu’il brille

Il a suffi d’un soupir pour qu’elle resplendisse

 

Au petit matin la rose s’était évanouie

L’arbre espérait sa propre renaissance

Le calendrier avait tourné sa première page

 

Dans les rues fleurissaient les échanges de vœux

Santé, réussite, bonheur comme autant d’instantanés

Accrochant dans les regards une lueur d’espoir

 

2023 entamait tout juste son mois de janvier…

 

ABC

 


 




 

L'arbre du solstice d'hiver

Se dresse dans la nuit

Il a perdu ses feuilles

Brûlées par le soleil

On a coupé ses branches


Il est impassible


La lune s'est déguisée

En costume de fête

Une fleur écarlate

Nous a fait croire

A la Terre promise


Arbre de protection

Sublime nos faiblesses

Si rien ne change

Toi le gardien de notre âme

Tu ne nous donneras plus ton ombre

Ni ta parole de grand sage...


Je veux croire 

que demain les jeunes

sauront le faire vivre


Comme nous

ils sèmeront les graines

de la postérité



   Marine











Dans les secrets de la nuit

 

La lune, frivole, caracole dans la nuit

Tantôt noire, tantôt pleine

elle diffuse sa lumière

au gré du temps qui s'efface

Un arbre dénudé se pare de ses rayons

s'émerveille de leur clarté

étincelant sur tout son corps

Une rose vient d'éclore

protégée par son grand frère

encore fripée mais parfumée

dans l'espoir de fêter Noël

Ce beau trio s'apprivoise, se réconforte

jour après jour

partageant un coin de terre

un petit bout du grand ciel

où leur vie est toute simple

depuis le début des ans

Dans les secrets de la nuit

cette lueur les enveloppe

d'une tendre complicité

peut-être un serment ignoré

de presque tous les humains


Balaline - 26/12/2022






TANKAS (3)


Sur son coussin d'or

la lune roucoule d'aise-

la vie est de miel


l'heure enfin est à l'extase

la nature s'émerveille!



Malgré les ténèbres

la lumière jaillit

oh! l'apothéose-


nature en métamorphose

la nuit illumine l'espoir !



Nature régénérée

par des hommes assagis

que la joie revienne !-


que la vie soit toujours belle

chantons son renouveau-

 

HAIKUS(2)


Le coeur froufroutant

une rose rouge palpite-

symbole de liesse


Un arbre majestueux

dresse ses rameaux vers le ciel-

signe de renaissance


Claudie Caratini

Le 31/12/2022 - commentaires à déposer ici - 







 


L’ARBRE D’HIVER



L’arbre tend les bras vers la lumière

La lune sourit

Et la rose doucement ferme les yeux

La nuit embrasse les rêveurs

Un sourire se pose sur le repos bien mérité

Doucement sur la terre gelée 

Quelque chose frémit

C’est illusion que de penser

Le monde endormi

Dans le secret de l’ombre

L’ancien accouche du nouveau

Bientôt, à la fonte des neiges

Il poussera son premier cri

Alors les rêveurs se lèveront

Retrousseront leurs manches

Et chanteront en chœur

Pour saluer la vie.


Adamante Donsimoni 2 janvier 2023


 

Françoise -La Vieille Marmotte- pense à nous : SES VŒUX 

 

Merci de vos vœux et merveilleuse année à vous !