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dimanche 11 décembre 2022

Page 211 - les bougies

 

Photo Adamante


Les bougies



À la lueur

Du temps de l'Avent

Bougies reines

De décembre

Leurs ombres chinoises

Conte d'un soir

Pour enfant sage

Dansent sur les murs...


À la lueur

Du temps de l'Avent

Blanches chandelles d'église

Flamme bleutée

Se consument lentement

Et coulent les larmes de cire

Dans le silence

De ces coeurs...



jill bill





 




 

De la bougie à la flamme,

Chaleur et lumière.

J’ai regardé ses yeux
Ils regardaient la flamme

Porteuse d’espoir.

 

Beauté et frémissement,

Entre faiblesse et force,

La flamme chancelle,

Vacille, ne s’éteint pas.

 

J’ai regardé ses yeux,

Au-delà de la flamme,

J’ai vu briller l’amour.

 

Depuis, sur le guéridon,

A l’orée des doutes

J’allume nos bougies.


Il regarde mes yeux

Je rencontre les siens

La flamme scintille…


ABC

 




 





Fascination des enfants

attirés par la magie

d'Halloween ou de Noël.


Voici venu un temps de fêtes où je reste sur le bas-côté. Trop de blessures m'éloignent de ces liesses provoquées. Les bougies resteront à portée de main avec les allumettes. Les torches électriques ont des piles.


Madeleine au miroir

Madeleine à la veilleuse

Perdue dans la flamme


méditant depuis des siècles

par la grâce d'un peintre inspiré.


A quoi pensait Marie-Madeleine ?

Qu'est ce crâne sur ses genoux?


Sur un gâteau d'anniversaire,

en hommage de victimes innocentes,

sur les tombes des ancêtres ;


pour un dîner aux chandelles,

en rite au dernier voyage, 

en objets de décoration. 


Depuis quand ai-je oublié que les bougies de mon enfance étaient des éclairages d'appoint lorsque les pannes de courant étaient coutume ?


Bougies et chandelles

ont éclairé tant de vies

pendant tant de siècles


avant l'électricité

avant la fin de la nuit.


Marie-Madeleine

médite sur le sens de la vie

médite sur l'éternité.


Lucifuge, l'oiseau

ne trouve plus de refuge

sa nuit n'est pas assez noire.


©Jeanne Fadosi, vendredi 9 décembre 2022

pour la page 211 de l'Herbier de poésies


Fadosi continue




 



 


Pour que vive la joie

 

 

L'horloge sonne les heures

dans cette nuit sans lune

où le silence est froid

Il suffirait d'une lumière

pour que les mots fredonnent

que le noir s'illumine

des douceurs éphémères

où s'apaisent les coeurs


Il nous reste quelques espoirs secrets

mêlés d'impatience et de fièvre

pour que vive la joie

que les hommes s'émerveillent

que de tout petits riens

se sèment sur les chemins

et chassent nos blessures


Elle est là, la lumière

derrière ce voile blanc

comme une main tendue

une caresse soyeuse

un poème fleuri

de rêves et de partage

 

Balaline - 10/12/2022






 


 

Comme au théâtre


 

Le rideau est baissé, l'atmosphère est feutrée, il ne manque que les trois coups!


Malgré l'obscurité, j'aperçois le décor qui se fait jour dans la pièce :


Un p'tit sapin

une boule et un vase-

la simplicité-


Un décor minimaliste

pour une joie intérieure


Je me sens glisser dans un soyeux rêve, comme si j'étais conviée à jouer un rôle dans cette partition nimbée de mystère.


Tout concourt à savourer cet instant de beauté, nimbée de luminosité. Les invités vont arriver. Je suis avec joie la Lumière qui couronne ce moment de ferveur et d'intimité à partager.


Pénombre tamisée

deux bougies-flambeaux-

la lumière céleste


"C’est Noël : il est grands temps de rallumer les étoiles". ( Guillaume Apollinaire)


Mystère et douceur

une ambiance conviviale

renaît l'Espoir-


des jours meilleurs à Noël

et pour l'Avenir, j'espère!


Noël demeure une période d'attente, pas toujours facile à vivre, surtout, pour les enfants et même pour les parents...Heureusement qu'il existe le calendrier de l'Avent pour les faire patienter.


"C'est comme si on attendait quelque chose, quoi je ne sais pas exactement, mais ce que l'on attend là, c'est ce que l'on attend toute la vie, car le meilleur du temps de Noël est presque invisible, faible, et suppose une passion infinie de l'attente" (Christian BOBIN)



Claudie Caratini    (message pour Claudie à dépose sur ce blog. Merci.)

Le 10/12/2022






 


Le silence de la lumière



    Les ombres se reposent sous la lumière tremblante des bougies. Le silence accompagne la nuit, il ne faut pas déranger les songes. Rien ne presse. L’instant s’étire et baille à la manière d’un chat, c’est bon comme un sourire, je ronronne.

    Désir de ne rien faire, de m’abandonner dans les eaux du sacré frémissant, dans la lueur tendre de la flamme auréolée de bleu et de vert. La beauté rayonne, m’hypnotise. Comblée, je glisse lentement vers un ailleurs sans attente. Tous les temps se conjuguent au présent méditatif, c’est l’heure de l’abandon entre les bras de l’enfance. Elle sourd du plus profond de moi, accompagnée du frisson si particulier des légendes ancestrales. Bien au chaud dans le cocon de mon cœur grand ouvert, bercée d’oubli, j’accueille l’amour.


amour de la vie

émerveillement de l’Être-

et partout la paix.

Adamante Donsimoni - 11 décembre 2022

 https://le-champ-du-souffle.blogspot.com

 

 


Je vous invite à visiter le coin des retardataires de la page 209 ICI


vendredi 14 décembre 2018

Page 129 tout flamme


Adamante



Paon nocturne
sous la flamme des projecteurs
cadre noire
tête blanche
mirage ou rêverie
l’oiseau s’envole
abandonnant quelques plumes
au songe d’une nuit d’automne





Jean de la cloche...


L'homme de rien
Se chauffe d'un feu de peu,
Quatre bouts de bois
Deux petites flammes
Dans la nuit, sous les ponts de Paris,
C'est de l'hiver à l'an...


Fait de société
emploi ne tient qu'à un fil
Etre à découvert

L'homme de rien
Devient ce mendiant sans toit
Compte sur ton âme charitable
Au chapeau qu'il tend
Le regard baissé, si humble
Quand on n'est plus personne...

Moins que l'essentiel
survivre d'une pièce ou deux
Merci à la bouche

L'homme de rien
Jean de la cloche pour titre
Perd de sa noblesse humaine,
Pauvre diable aux portes des églises
 Où brûlent du cierge de Pâques
Mais à lui la chandelle...

Le chacun pour soi
dieu pour s'occuper de tous
Flamme de l'Espoir











Elle a accueilli
auréolée de lumière
la nuit divine

un berger avec son agneau
savourent la paix de l'instant








Flamme-femme

Flamme, vierge dans sa grotte
Femme-Lumière, sur fond de nuit noire
Espoir, éclat dans l’infini des inconsciences,
Adoration :  humilité en silence,
Piété, piété née de l’innocence
Noël, vous dis-je !
Noël avant l’heure,
Instant recueilli :
L’homme est si grand lorsqu’il se fait petit,
Et las,  si petit lorsqu’il se croit grand.
                       

Serge De La Torre






 

















La poésie serait la langue de l’âme.

Ce matin c’est cette idée qui flotte au-dessus de ma page blanche.
Qu’est-ce que  je fais chaque matin de si bonne heure devant ce cahier journal ? En fait je ne fais presque rien, j’écoute mon âme. Je ferme les yeux pour mieux l’entendre et je la vois.  Ellipse dans le noir, faite de hachures sombres et grises : pousse-pied agrippés au rocher et d’un point lumineux blanc, qui semble vaciller telle une lumière dans ma nuit ;  j’entends qu’elle essaie de me donner une certaine idée de la transparence. Je la vois nette et bien propre comme ma ville très tôt le matin quand l’aube vient juste de pointer son nez et qu’il y a si peu d’activité.  Elle flotte mon âme et respire avec retenue de peur de « s’empiager » (comme on dit dans ma langue en Dauphiné) sur des éclats d’espoir d’une vie au pavage fragile où les éléphants roses avancent sérieusement.
Oui je sens que mon âme n’est que retenue.
Retenue, retenue… Retenue par quoi?













Petite flamme fragile
donne-moi de ta vaillance !
Mon cœur est si las.









Devant les saisons bleues

J’écris
La flamme de la bougie vacille
Elle fait danser les ombres
Sur l’étagère face à moi
Le petit cheval de nacre
Discute avec la grenouille Péruvienne
Ils se racontent mes voyages
Devant les saisons bleues de Wang Wei
Je les soupçonne de pénétrer les secrets du Maître
Et de les projeter
Comme un écho
Jusqu’à moi.