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vendredi 4 novembre 2016

Découvrez la page 54 de l'Herbier


Chagall est à l'honneur ce vendredi, des rêves bleus surgissent au son du violon tzigane du violoniste bleu et de celui de Nemanja Radulovic.

 




Il savait tout faire, le violoniste bleu.
Il savait tout faire, mais c'était un taiseux. Il jouait de l'accordéon comme pas deux
mon violoniste bleu, mais pour causer aux oiseaux, je ne connais pas mieux !
C'était un taiseux.
Il avait un fils, duquel, je te le donne en mille, je tombis amoureux. Plus talentureux que lui, tu meurs !
Bon ... pour la vocabulation, aujourd'hui, c'est pas gagné,
Je sens que je m'en vais
copier,
sur meilleurs que moi .....
<< Dieu, (Dieu ? ) Dieu, chuchote l'homme, Dieu, parle-moi ; un oiseau se met à chanter, mais l'homme ne l'entends pas. L'homme répète : Dieu parle-moi. Une cigale cachée dans l'herbe, lance un trille ; mais l'homme ne l'écoute pas. L'homme regarde autour de lui **..... (et tout ainsi de suite) .... ne voit rien, n'entend rien, ne comprend rien ..... il est triste, il pleure, >> Dieu est aux abonnés absents.
C'était un taiseux, mon violoniste bleu, mais les oiseaux, il les entendait ; les cigales, les écoutait, la lune et les étoiles, les remarquait ... la force de la Vie, il connaissait.
Il pleurait, plus souvent qu'à son tour le violoniste bleu. Mais il n'était jamais seul et triste.
À Vitebsk, Oncle Neuch montait sur les toits pour jouer du violon. Son petit-fils, aujourd'hui fait fi des conventions qui ligotent les étroits d'esprit. Il a résolument adopté le look qui lui plaît. Troué, bleu, violet, jaune, rouge ou vert, sur les mains ou bien en l'air, tout comme les enfants, il joue. Il joue avec les lignes, les formes, les sons et les couleurs.




** Chant, dit-on, inspiré aux Indiens d'Amazonie, par notre aveuglement, certains jours, quand nos yeux et notre cœur sont obscurcis par le découragement.
Texte plus complet sur le Blog de la V.M.   Françoise Isabel 




Il est des rêves bleus
Aux nuits de pleine lune
Qui dansent sur les toits
D’une ville endormie

Il est des rêves bleus
Aux cœurs assoupis
Qui « s’ennotent » violon
D’un musicien nocturne

Il est des rêves bleus
Aux songes féeriques
Que chantent les oiseaux
D’un ciel apprivoisé

Il est des rêves bleus
Aux couronnes fleuries
Qui décorent la lune
D’une tendre harmonie

La ville dort, la nuit s’enchante,
La porte des cœurs s’ouvre
Sur l’onde des rêveries…















Peintre je suis.


Peintre je suis parce que je suis poète
Et mes pinceaux me racontent
Je serais violoniste assis dans le bleu des cieux
Mon violon dialoguerait avec les oiseaux
Et lui mon grand œil bleu ferait rougir ma joue
Et dialoguerait en poésie avec la lune
Cette poésie qui émane de l’immensité bleue
C’est moi Peintre qui l’ai déposé ce bleu
Comme une ode au vague à l’âme ou à la vague outre-mer
Outre mère outre tombe
Pinceaux jouez musette dansez envolez-vous
Tels mille oiseaux
Racontez-moi ce que je ne sais pas dire
Ouvrez la grande mélodie des chants du possible
Ceux qui donnent accès à l’éternité de l’après
Ceux qui montent vers le chemin du rêve
Ceux qui montrent la voie vers l’autre rive
Ce champ immense où le bleu rencontre la lumière
Et devient vert
Vert pâturage
Ces chants qui d’un coup d’archet
Propulsent vers la pure poésie
Rêves en peinture je vous aime.


jamadrou © 30 octobre 2016    (A fleur de pinceau)







Le violoniste bleu...

L'homme du square
Est sans bagage
Arrive de...
On ne sait où...
Il ne dit jamais mot...
Il a pour compagnons
Ses instruments de musique,
Son p'tit gagne-pain...
Non m'sieur dame
Il ne mendie pas
Ne tend pas l'assiette,
Et si il a l'air manchot
Il joue
À tirer la larme
D'une main habile
De l'Albinoni...
On donne à l'artiste
Pas au pauvre infirme...

Un soir d'hiver
Nul ne le revit,
Mais plane encore son violon
Au square des Batignolles...
Il manque aux oiseaux
Et à la p'tite vieille
Qui le nommait gentiment
Le violoniste bleu...











Dans le bleu de ses rêves
Si profond quand il se souvient
De sa mère patrie
Sous la nuit étoilée de ses tableaux
Un petit violoniste aux joues rouges
Joue une valse tzigane
Avec la joie au cœur
Sur son violon doré
Et même les oiseaux
Éprouvent la magie
De la musique slave
Les couleurs qu'il a déployées
Éclairées d'une lune blanche
Brillante comme une lampe
Sont foulards de soie
Pour les filles en fête
Flottant aux rythmes
Des notes acidulées








Dans la nuit de Vitebsk
Les notes bleues s'échappent
D’un violon
Musique ensorcelante
Entraînant le rêveur

Les notes s'envolent
Comme un bouquet de fleurs rouges
Phénix
Sous la lune opale
D'un ciel perdu

Le rêveur est seul
Il joue en équilibre instable
Insensible aux tracas
Offrant sa partition colorée
Aux oiseaux charmés
À Bella
Endormie loin de lui

Pulsion de vie en bleue





Un jardin sur la mer

Matin bleui de rêves
où la vague
en volutes d'écume
soupire
aux sons longs des violons
Un chant d'amour est né
une échancrure
dans le bleu de l'instant
Au premier jour
il joue
il joue la vie les mots et les silences
le maître de musique
le semeur de lumière
Il a chanté la mer la brume du levant
les îles de solitude
les colombes de paix
et maintenant
il joue pour moi
dans mon jardin
mon jardin sur la mer





 
           





La nuit ensorcelée  


 
Il joue du violon
la musique file vers la lune

Dans la nuit bleue
il s’envole
avec les oiseaux
au-dessus des toits bleus
des maisons éteintes
ensorcelées de sommeil

L’amour agite l’archet
l’âme du violon tribal
s’enchante
il fait naître la vie
il fait naître des fleurs
pour Elle
semblable à la lune
pour Elle
qu’on ne voit pas
pour Elle
qui rêve
tout en bas
-dans une maison
bleue
assoupie dans la nuit
bleue
du violoniste
amoureux-
du baiser
rubis
de ses lèvres
sombres
qu’un oiseau-note
messager du désir frémissant
de l’être aimé
déposera
en un souffle
sur ses lèvres
offertes

Un vrai baiser d’amour
qui la réveillera

Mais elle gardera
les yeux clos
pour faire durer un peu
ce sentiment de fête
enivrée dans sa nuit 
au contact
de cette bouche
tant désirée.

©Adamante (sacem)











 
Sous les fusains de mon parrain
la magie opérait,
transportant en la transformant
la salle à manger,
tapissée en mode éphémère
de papier recyclé,
dans les rues de la capitale :
les arcades de la rue de Rivoli,
des devantures enguirlandées ;
sur les trottoirs,
des badauds nonchalants
et des gens pressés ;
dans les jardins du Louvre,
des enfants emmitouflés
avec des moufles et des bonnets,
avec des ballons et des cerceaux ;
et même près de la Tour Eiffel,
le castelet du Guignol du Champ de Mars ;
Le cadran de la pendule
habillé en église Saint-Germain-des prés ;
au-dessus de la ville, les toits de Paris ;
sur la coupole de l'Opéra
un joyeux luron près de l'ange
avec un tout petit violon,
et un traîneau prêt à venir.
C'était une veille de Noël
en 1958.