Translate

Affichage des articles dont le libellé est ciel. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est ciel. Afficher tous les articles

lundi 23 janvier 2023

Pour la page 216

 

https://www.aapod2.com/blog/heart-of-the-heart-nebula

Image de la nébuleuse du cœur prise à partir de l’observatoire piloté à distance au Portugal par l’équipe AstroDarkTeam composée de Stéphane Rolland et Pascal Gouraud astronomes amateurs.


 

Coucou les Brins,

Voici une photo parue sur face book et qui m'a été accordée pour la proposer à vos mots pour lundi prochain. En haïbun. 

Je prépare un article pour une petite causerie autour de lui. Comment vous, vous le voyez, quelle liberté vous décidez de vous octroyer, etc.

 

Merci à celles qui m'ont transmis quelques images qui paraîtront à l'avenir. Les semaines passent vite et je reviendrai vers vous sous peu, mais vous pouvez toujours m'envoyer ce qui vous semble convenir en attendant.

 

Attention, pas d'image sans l'accord de son auteur (à moins qu'elle ne soit spécifiquement notée du domaine public).

Belle semaine.



lundi 20 septembre 2021

Page 179

 

Arbre creusois


Merci de votre fidélité, 

Un mini retard bien involontaire, vite réparé, nous sommes lundi n'est-ce-pas ? 😂🙏

Poésiement vôtre

Adamante



Divagation sur une image de la Creuse.

 

- " Toi le mort tu n’as qu’à bien te tenir.

- " ça va ça va grommelle -t-il. Tu ne me fais pas peur. Tu es plus grosse, oui. Je suis plus droit. ….  Tu n’as rien compris . Juste je voulais te dire …..

- " je t’écoute ….. »


https://youtu.be/hMhnOHX69yY 


Françoise Isabel

http://leblogdelavieillemarmotte.over-blog.com/2021/08/decouverte-clara-ize.html



En écho :



Foudroyé ? Je n'en crois rien.


Ton sort est scellé mon gaillard, vois tes comparses devenus.


Tu faisais le Crâne quand on m'a amputé

après la dernière tempête encore.

Vois pourtant comme tel le phénix

je me ressource encore et encore

Regarde comme j'embrasse le soleil !


©Jeanne Fadosi, samedi 18 septembre2021



















Hêtre pour être :


 

Hêtre, être solitaire, sous le poids des ans,

Hêtre effeuillé comme être en soif à l’abandon.

Hêtre aux rameaux nus, être passant la main.


Hêtre qui ne sait pas qu’il refleurira.

En embuscade,

Être, jeune pousse de l’avenir.


La vie dos à dos ou côte à côte, 

Passage d’un relais 

Demain déjà inscrit hier

Secret des jours

Espoir des saisons.


La sève nourrit par les racines.


ABC





 


Bleu vertige



Ô moun païs

au silence de pierres

de brebis égarées sur les drailles asséchées

tu as tremblé sous la torpeur de ces derniers étés

du bleu qui n'en finit pas de brûler

et dévore herbes et arbres


Bleu vertige

chauffé à blanc

où l'insecte s'affole où l'humain cherche l'ombre

Tout grésille à l'écho des cigales

le rapace crie là-haut sa solitude

le chêne entame sa mort lente


Aller chercher au ciel un semblant de réponse

quelques prières pour le vivant

quelques espérances jetées à tout hasard

tandis que nos chemins s'abîment sous nos irrévérences


Balaline 15 septembre 2021

 








L'Un et l'Autre



Appuyé sur l'épaule de son aîné

Le jeune chêne sait

Que même foudroyé

Même mort

Son grand ancien

Toujours debout

Tellement pétri de sagesse

Lui est d'un grand secours


Pour un ultime échange

Il offrira le temps qu'il faudra

 Ses jeunes feuilles bruissantes

Son ombre enveloppante

Il croit en son avenir

Et en la force de ses racines

Il croit

En ce partage silencieux

Intense

Intemporel



Marine D









Le chauve...



Perdre sa belle tignasse

En devenir chauve

A côté d'un beau crépu

Quelle croix quand on est vieux coquet...


Mais le ciel est bleu pour tout l'monde

Voisin

Qu'importe son physique,

N'en prend pas ombrage,

Le lierre te fera perruque,

Patience,

Demain dans le miroir de l'eau

Tu te reverras chevelu...



A ces mots le vieil épouvantail

Se redressa tel un espoir...


Jill Bill





LE MAGNIFIQUE




Le Magnifique



Il a rencontré le feu

Il y a perdu ses feuilles

Mais quelque part

Profond

Sous la terre

Les doigts d'un autre le rassurent

Quelque sève circule encore

Dans son tronc foudroyé

Il se dressera encore longtemps

Fantôme magnifique

Tant que l'amour de l'autre

Le soutiendra.


Qui a dit que l'Humain

Était l'apothéose de la création ?


Adamante






vendredi 22 novembre 2019

Les étoiles de Vincent - P 154




La page mère de celle-ci ? C'est ICI



Vincent Van Gogh, Route avec un cyprès et une étoile, 1890, huile sur toile, 92 x 73 cm, Musée Kröller-Müller, Otterlo


La tête dans les étoiles...


Encore à peindre, c'est fou,
Et toujours des étoiles ses toiles,
Il aurait dû être physicien,
Il n'a la tête à rien d'autre
Comme obsédé, possédé, votre mari...

Désolée madame Van Gogh
Ma galerie ne lui achètera plus
De ces é'toiles-là, sous emprise,
Laquelle, diable seul le sait...
Déjà que je reste avec ses deux fillettes
Gaies telle porte de prison !

Sa nuit étoilée fait peur,
Comme le regard de votre époux,
On dirait la fin du monde
Ces cieux tentaculaires...

Auriez-vous autre chose à me vendre... ?
Ah, cette route avec un cyprès, et une étoile...
Le retour des fossoyeurs au soleil s'éclipsant,
La calèche des lavandières sur ce chemin
Qui a tout d'une rivière sinueuse,
Séjourne t-il encore à l'asile Vincent... ?

Ah oui... ! On le voit à son pinceau vibrant et agité
Mystérieuse main que la sienne...

Revenez-moi avec, que sais-je, du verger en fleurs
Des tournesols,
Un soleil levant...
Au fait, comment va son oreille... ?







La tête dans les étoiles 


Il y a le peintre
Le scientifique
Le Petit Prince
Quand le jour tombe
Qu’une à une s’allument les étoiles
C’est de lui que je suis proche :

« Petit Prince,
Sois gentil,
Fais sonner tes grelots,
Que je sache que tu n’es pas si loin
Que tu n’as rien oublié
De ta visite parmi les hommes
Ni du renard
Ni des roses
Fais tourbillonner ton étoile au firmament
Comme un signe de la main
Comme un clin d’œil complice
Mon ciel à moi ne renie rien
De celui de l’artiste
Ou du scientifique
Chaque soir pourtant
Au moment de fermer les paupières
C’est le tien
Qu’en mon cœur je rejoins »




































La tête dans les étoiles


Sous le satin soyeux
De la nuit  provençale
Un  regard ricoche
D’un joyau à l’autre.
La tête dans les étoiles
Van Gogh se perd
Imagine, ré-invente
Ce noir sidéral
Constellé de diamants.
Son pinceau virevolte
Traduisant l’indicible
Ce vertige spatial
Où sa raison s’égare.
Les orbes lumineuses
Aux touches véhémentes
Nous emportent sur les notes
De la musique des sphères. …

                    Martine  MADELAINE-RICHARD





Vincent Van Gogh, La Nuit étoilée, 1889, huile sur toile, 73 x 92 cm,  Museum of Modern Art, New York

Le ciel de Vincent


Vincent a posé son chevalet dans la nuit étoilée. Ses admirateurs, plus tard, pensèrent que son talent visionnaire s'exprimait dans des délires sous substances. Bien au contraire les paradis artificiels consumaient son génie et il lui fallait être à jeun, la tête essorée par le vent d'autan pour atteindre l'hypersensorialité,

Son esprit lavé
de toute pensée parasite
guidant le pinceau.

L'acte de peindre était sa méditation, comme le prosateur la prose ou le bipède la marche réflexe. Méditer, c'était peindre. Devant son chevalet disparaissait le fardeau de la fuite. Lui qui, pasteur des âmes, s'était brûlé à l'impuissance à soulager les âmes et les corps des ouvriers flamands, broyés par le machinisme en essor.

Il avait senti
du capital la misère
fruit de ses entrailles

La voûte étoilée avait dessiné pour les anciens La Grande Ourse et Cassiopée, tout un bestiaire merveilleux des dieux de l'Olympe, le compas et le sextant, la lyre et le peintre. Le ciel ne pouvait être vide et la Terre seule habitée. Son oeil exercé au-delà des apparences projetait sur la toile des mondes encore invisibles. Les savants de peuples antérieurs à Galilée avaient calculé un cosmos précis et bâti des temples ou des horloges au zénith.

Du rêve au dessin
des étincelles aux couleurs
des astres au tableau.

mercredi 20 novembre 2019


virgule  visuelle et musicale






Lumière

Course folle dans le ciel indigo
Le vent sans rênes se déchaine
La lumière joue et divague
Dans l’ivresse d’une cavalcade.
Haleines sauvages
Exubérances multicolores
Une étoile éphémère
Dessine un monde à l’envers.
Tandis qu’un arbre sculpte des chimères
La sève en tourbillons, portée vers l’infini,
L’imagination enhardie
S’invente un paradis.

Sylviane Méjean     (pas de blog)


















Vincent Van Gogh, Autoportrait, 1889, 
huile sur toile, 65 x 54 cm, Musée d'Orsay, Paris










Vincent du cosmos
Van Gogh visionnaire



Sous ses brosses, l’espace tourbillonne, c’est la danse des bleus criblés d’éclats d’or. Le ciel est en révolution. Turbulences d’un peintre relié à l’univers, vertige de l’infini.

Vincent, un génie
l’œil et l’oreille du cœur
sur les étoiles

Messager du cosmos, il a peint sur la toile, une folie de vibrations et de couleurs, la vie de mondes distants de millions d’années.  La démesure d’un regard trop prégnant vous met à l’index de la société.

Ce fou de lumière
un clairvoyant sans doute
un homme blessé

La peinture fut pour lui un pont vers le bonheur. Combien faut-il d’étoiles pour apaiser, ne serait-ce qu’un instant, les cris d’une âme déchirée, la douleur d’un enfant mal aimé ?

Vincent du cosmos
égaré sur la terre –
la révélation


une oreille, c’est encore trop
pour occulter le monde.
  
          Adamante Donsimoni




Merci ARTIPS

Turbulence observée dans les gaz  et la poussière interstellaires autour de  l'étoile V838 Monocerotis, photo : NASA