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mercredi 18 décembre 2019

Pages 155 ter, 100, etc.


Coucou les brins, auteur, autrices (ben oui c'est comme ça que ça se dit !)
Voici une petite parution pour vous donner quelques nouvelles.
Je vous joins un texte arrivé en retard, un peu plus que le retard du bis, mais qui mérite qu'on le mette en ligne, comme tous vos textes d'ailleurs, tout en vous rappelant la visite de la page à laquelle il se rattache  
ICI pour la page bis et pour la page originale.

Belle semaine



Je ne voulais pour toi que la voûte étoilée,
Baigner mes cheveux dans des rayons de lune.
Tes bras enlacent mes nuits
Comme les comètes et leur longue traîne.

Je ne voulais pour caresse
Que l’aube et ses promesses.
Tes mains chantent des baisers
Dans la chaleur des corps embrassés.

Je ne voulais pour toit que la voûte étoilée,
Toucher l’éternité et ses tréfonds.
Je ne connais rien de plus profond
Que ton mystère et sa sincérité.

Je ne voulais pour caresse
Que le frémissement du bambou.
Ta bouche chuchote à mon cou
Le matin qui s’éveille.

Je me voyais l’âme ravie,
Je nous découvre unis -
Toi, moi et notre amour.  
      Myriam Roux


et puis, je vous partage un commentaire, avec poésie, relatif à
Blogger La vieille Marmotte a dit...
Mes pas, ce matin me conduisent sur cette Page Cent ....
L'émotion me submerge tout autant .
Menteuse qui avait dit : Fontaine je ne boirais plus de ton eau. Serge a raison « ... personne ne part, personne ne disparaît. »
Et me revoilà, accro à l’Herbier ... à ses textes, mais aussi à ses commentaires, qui souvent éclairent d’un jour nouveau l’auteur.e du Texte.
Cette page Cent que chacun est prêt à dire SANS prétention, plonge dans le Magique ... pratiquement tous les textes souscrivent à la pratique du Haïbun à laquelle tu nous as initiés Adamante, et je trouve cela joliment réussi.
Oui, l’Herbier devrait pouvoir être édité..... je pensais que ... peut-être Quichottine , qui a de l’expérience dans ce domaine pourrait y puiser un recueil au profit des Rêves d’enfants. Qu’en penses-tu Adamante ?

     Je répondrai sans doute, mais plus tard, très chère Marmotte, laissons du temps au temps, aux idées qui déjà ont germé, et ne soyons pas pressés. 

Je vous remercie de votre poésie à couper les cheveux en quatre en descendant dans la caverne d'Ali Baba.  L'Herbier quoi ! 

Allez, je vous repasse la parole :


"C’est la période de Noël. La coutume veut que l’on se fasse des cadeaux. En voici un de mon cru pour l’Herbier que m’inspire aussi l’image proposée pour cette Page Cent."

Illustration Adamante

















J’ai une manie.
Tout comme les cheveux
J’aime à couper les mots
En quatre.
Car alors je descends
Et, plutôt quatre à quatre,
Dans ma caverne d’Ali-Baba.
Et c’est éblouissant ! 
De tous ces coffres ouverts
Je ne sais dans lequel
Puiser à pleines mains  
Des colliers rutilants
Des bagues étincelantes
Milles bijoux glissant
De l’une à l’autre main ... 
Les yeux de mon esprit
Enchanté
Ne savent plus de la tête où donner
Et brillent aussi bien de mille et un éclats
Des Mille et Une Nuits. 
C’est alors que jaillissent
Des nappes souterraines
Des geysers si puissants
Qu’en ai soufflé coupé ! 
Couper ainsi les mots
À quoi cela sert-il ?
Je n’en sais rien, Monsieur
Je n’en sais rien, Madame,
Seulement je le fais ....
Et de rire m’exclame ! 
Á quoi cela sert-il ?
Faut-il donc que tout serve ?
Peut-êt’ que Oui
Peut-êt’ que Non
Servir à m’enchanter
N’est-ce point suffisant ? 
Qui, est imperméable
À mes rêves d’enfant
Qui, M’envie lourdement
Tant de curiosité
Et me demande alors comment
Je suis si « éveillée » !
D’autres s’étonnent encor
« Elle est illuminée ! » 
Non. c’est tout simplement
Qu’entrent en résonance
Mes lectures mes joies
Mes tourments et mes peurs
Et la nuit et les jours
Et le vent et la pluie
Et le bleu du grand Ciel
Et la boue de la Terre
Le parfum de la Rose
Et celui du fumier
Qui à ses pieds encore
Lui permet de pousser ... 
Et puis tout ce gâchis
Qui tel une fumure
Permet à Nobles Âmes
Souvent à toute allure
De pouvoir s’évader. 
.............. Et pourquoi pas’ Ma Dame
S’il me plaît ? 
Françoise Isabel le 14 décembre 2019 à 12:26


6 commentaires:

  1. Ah ah ah ! Le perfuser de la Rose . Coquille ! J’ai pourtant relu le texte, comme le conseillait ma maîtresse d'école quand J’avais dix ans pour traquer les fautes d’inattention dans les dictées quotidiennes... Maîtresse ne connaissait pas la traîtrise des »aides » sur internet ! Bon, vous avez trouvé le juste mot j’espère ?

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    1. Le parfum de la rose j'imagine, je n'avais pas fait attention. Je vais corriger.

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  2. je me régale en écoutant sur un autre volet le cadeau capella de Vieille marmotte. Mon père qui se revendiquait libre penseur, n'en aimait pas moins le chanter avec maman et nous à la veillée de noël de la maison

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  3. De cadeau en cadeau
    plaisir d'une visite
    pour un brin de vœux
    s'offrant en bouquet
    bouquets de mots
    au rite de fin d'année
    Plus que tradition
    des souhaits offerts
    manière de remercier
    pour les brins du vendredi
    s'unissant
    en gerbe poétique
    agrémentant la prairie
    d'un riche partage amical

    Bonnes fêtes et merci !
    ABC

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  4. C'est vrai que les pages de l'Herbier pourraient être publiées... il y a tant de possibles.
    Mais tu as raison, il faut laisser du temps au temps.
    Passe une douce journée.

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  5. Merci amies virtuelles et existantes quelque part, pour ces mots qui disent votre amical intérêt

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Merci de vos commentaires, ici et sur nos blogs respectifs. Adamante