Bonjour à tous, à toutes,
Tout d'abord je vous invite à re visiter la page 162, la participation de Françoise, la Vieille Marmotte, ayant disparue au milieu de trop d'e-mails sans doute.
Et puis... j'ai été touchée de vos commentaires. Nous avons partagé du bonheur c'est cela que je retiens. Ce n'est pas un adieu, d'ailleurs l'herbier continue sur face book, où chacun publie selon ses désirs et son inspiration.
Alors, ne vous gênez pas, certains d'entre-vous participent déjà.
Et j’ai lu aussi certains échanges, plus personnels peut-être, mais en commentaire il n'est rien de personnel. J'ai lu que l'herbier proposait "des défis difficiles".
J’en suis à la fois désolée et ravie.
Ravie, car la difficulté n'apparaissait pas dans les pages, loin de là, c'est toujours pour moi un bonheur de goûter la
qualité de vos écrits au travers de vos approches personnelles.
La variété des styles fait le bonheur du lecteur, et nous avions tout cela.
J'ai lu aussi l'expression « être à la
hauteur », je n’aime pas cette expression, parce qu'elle me rappelle trop l'école, et parce qu'elle sous entend l'idée de la comparaison à l’autre.
J'ai toujours vu l'Herbier comme un lieu de rencontre où chacun donnait le meilleur de soi, et merci, car ce meilleur de vous a éclairé et éclairera encore les pages de ce blog.
Nous n'avons pas à "être à la hauteur", nous avons besoin d'atteindre notre propre hauteur, notre propre rêve, notre désir de réaliser notre potentiel, cela oui
trois fois oui. Car se reconnaître soi, non en fonction de l’autre mais en fonction de
son aspiration, voilà ce qui importe, voilà ce qui est essentiel. La verticalité n’a rien d’épanouissant, elle crée une échelle de valeur, elle engendre la domination. L’horizontalité par contre permet la cohabitation,
l’échange, le partage.
"J’ai ce que tu n’as pas, tu as ce que je n’ai pas",
quel
enrichissement !
Si je chante, je sais que jamais je ne chanterai jamais comme la
Callas, car je ne suis pas Callas, je ne serai jamais la Callas, je suis moi, je veux être moi, réaliser pleinement ce que je fais, je chanterai donc comme moi jusqu’à la satisfaction de mon
art.
Tout cela pour vous dire, que l'Herbier est un sacré livre, que je le relirai encore et encore, et qu'il est loin d'être enterré.
Bref, il était sans doute temps de mettre le point final, mais en vous le disant encore : merci. Quelle magnifique expérience.
Prenez soin de vous surtout.
Adamante