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lundi 13 avril 2020

Un dernier mot, un dernier sourire






Bonjour à tous, à toutes,


Tout d'abord je vous invite à re visiter la page 162, la participation de Françoise, la Vieille Marmotte, ayant disparue au milieu de trop d'e-mails sans doute.



Et puis... j'ai été touchée de vos commentaires. Nous avons partagé du bonheur c'est cela que je retiens. Ce n'est pas un adieu, d'ailleurs l'herbier continue sur face book, où chacun publie selon ses désirs et son inspiration. 
Alors, ne vous gênez pas, certains d'entre-vous participent déjà.


Et j’ai lu aussi certains échanges, plus personnels peut-être, mais en commentaire il n'est rien de personnel.  J'ai lu que l'herbier proposait "des défis difficiles". 
J’en suis à la fois désolée et ravie.
Ravie, car la difficulté n'apparaissait pas dans les pages, loin de là, c'est toujours pour moi un bonheur de goûter la qualité de vos écrits au travers de vos approches personnelles.
La variété des styles fait le bonheur du lecteur, et nous avions tout cela.

J'ai lu aussi l'expression « être à la hauteur », je n’aime pas cette expression, parce qu'elle me rappelle trop l'école, et parce qu'elle sous entend l'idée de la comparaison à l’autre. 

J'ai toujours vu l'Herbier comme un lieu de rencontre où chacun donnait le meilleur de soi, et merci, car ce meilleur de vous a éclairé et éclairera encore les pages de ce blog.

Nous n'avons pas à "être à la hauteur", nous avons besoin d'atteindre notre propre hauteur, notre propre rêve, notre désir de réaliser notre potentiel, cela oui trois fois oui. Car se reconnaître soi, non en fonction de l’autre mais en fonction de son aspiration, voilà ce qui importe, voilà ce qui est essentiel. La verticalité n’a rien d’épanouissant, elle crée une échelle de valeur, elle engendre la domination. L’horizontalité par contre permet la cohabitation, l’échange, le partage. 

"J’ai ce que tu n’as pas, tu as ce que je n’ai pas", 
quel enrichissement !

Si je chante, je sais que jamais je ne chanterai jamais comme la Callas, car je ne suis pas Callas, je ne serai jamais la Callas, je suis moi, je veux être moi, réaliser pleinement ce que je fais, je chanterai donc comme moi jusqu’à la satisfaction de mon art. 

Tout cela pour vous dire, que l'Herbier est un sacré livre, que je le relirai encore et encore, et qu'il est loin d'être enterré. 


Bref, il était sans doute temps de mettre le point final, mais en vous le disant encore : merci. Quelle magnifique expérience.

Prenez soin de vous surtout.

Adamante







7 commentaires:

  1. Bonsoir Adamante, oui, j'avoue avoir trouvé les défis pas si faciles, en regardant l'image proposée, ah qu'en dire, pour faire "beau"... dans une communauté si, parfaite… Et puis au fil des semaines, j'attendais ton mot… voilà c'est fini, pas de FB pour moi, j'aime bien les mots en fin de billet… encore merci, bonne route, amicalement, JB

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    1. Je ne suis pas toujours allée sur les blogs, mais tu sais à quel point j'apprécie ton talent à traiter les sujets avec humour alliant sensibilité et profondeur. Un vrai talent, une sacrée plume, et toujours la première à participer. Merci JB,mon amitié et mon admiration.

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  2. J'ai lu la participation de Françoise... merci !

    Mots et image sont très beaux.

    Pour FB, je suis désolée, mais je ne pourrai pas vous y suivre, je n'y suis pas et je n'ai pas prévu de m'y inscrire.

    Je sais qu'ainsi j'ai perdu de nombreux contacts quand ils ont préféré y publier plutôt que sur leur blog, hélas.

    En tout cas, merci pour tes mots ici, Adamante, et merci à tous pour le bonheur d'écrire que vous y avaient partagé.

    Prenez bien soin de vous.

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  3. Pas de FB non plus et je n'en créerai pas, mais ce sera toujours du bonheur de revenir me promener dans l'Herbier et y retrouver chacun des brins... Tu m'as fait découvrir et apprécier l'haïbun, un style que je n'employais que pour ici, qui me plaisait beaucoup... Je ne vais pas le laisser de côté, il me va bien, MERCI !

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  4. De mémoire de vieille, je n’ai jamais commenté une de mes productions !
    Je le fais aujourd’hui avec d’autant plus de plaisir que je n’en eu lors de cette production, laquelle aussitôt pondue fut envoyée et oublié. Maintenant qu’elle ne m’appartient plus, elle m’intéresse sous un autre angle.
    Et bien oui ! Et comment
    La prise de vue est très géométrique. L’image assez minimaliste. La couleur du mur trop jaune. Cette photo a été retouchée au niveau de l’intensité des couleurs. Ce jaune intense rappelle une forte chaleur. Rappelle aussi le soleil. L,AMOUR au printemps, et tout le temps. Comme si lui seul devait exister sur cette photo. Et met en valeur l’ombre portée d’un arbre qui est hors cliché et qui a son importance . Même s’il n’évoque que des brindilles. Des Brins d’arbre. Assurément l’arbre hors champ n’a pas encore revêtu son feuillage de ginkgo biloba si riche aux couleurs de l’automne.
    Le contraste est frappant avec la teinte Écaillés des volets fermés , devant lequel se sont ébattues les trois tourterelles. L’auteur dit trois, je n’en vois que deux. L’image est assez minimaliste, je le répète. Quand j’écoute la musique n’efface pas la richesse de ce que me donne à voir l’auteur de la vidéo. Le texte imprimé sur la photo et qui signe la Marmotte au soleil, s’appropriant les mots Et la photo et les images qui en découlent
    n’est assurément pas ce petit animal timide qui siffle dans la montagne pour avertir ses copains d’un danger et ne s’approche d’un humain que s’il a l’assurance que celui-ci n’est pas un danger.
    Et pour finir, un point après de Herbier de poésies
    ............
    Non, je vous le jure amis de L’Herbier. Je n’ai vu rien de tel lorsque j’ai actionné le clic de ma tablette, parachevé ma participation, et l’envoyé dans la foulée.
    Finalement,,je ne suis pas mécontente du Résultat.
    À + , ici ou là, .....
    La Vieille Marmotte
    Françoise
    P.s. Pour la petite histoire, TOUTES les administrations me nomment Marie. Et ma famille Françoise. quelques rares amis Framboise.
    Et pourquoi ? Je te le demande et te dis pas combien de rage, de salive ou de bave ou de moqueries ou d’incompréhension a fait couler le simple fait de se nommer ISABEL. pour nous les filles, un joli nom. Pour nos deux frères .......
    MARIE Françoise ISABEL. il y a peu encore, avec vos trois prénoms madame, on peut avoir la chance de tomber sur le bon ! (rire)
    Pourquoi, parce que mon père - en accord, je l’espère avec ma mère a déclaré - à la Mairie de Bourg St Maurice, SAVOIE. Où je suis née en 1943 au mois de Mars.
    Que lui , marié à sa femme, légitime, avait une enfant femelle, naturelle, qu’il voulait pré nommer MARIE du prénom de sa mère Françoise du prénom du père de sa femme ISABEL du nom de son PÈRE ÀLUI. Si tu as compris ce que je viens d’écrire sans le relire plusieurs fois bravo t’es fortiche. Moi, pas.
    C’est du langage administratif pur sucre ....... je te quitte, pour aujourd’hui, sur cette dernière phrase.

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  5. Il m'a fallu presque une semaine, pour bien intégrer le fait que nous sommes arrivés ensemble au bout de quelque chose.
    Je sais qu'Adamante n'arrêtera pas ici son travail d'aide à l'épanouissement du meilleur de chacun.
    Elle usera d'autres outils, travaillera en d'autres lieux numériques ou réels.
    Mais elle nous laisse tous individuellement dans une dynamique et dans une responsabilité: celle de devenir encore, celle de nous découvrir toujours, celle d'exprimer par nos mots et nos diverses modes de découverte de nous-même, ce qui nous habite encore et que nous n'avons pas encore su dire de nous-même.
    Chacun trouvera le lieu, le moyen, l'occasion.
    Nous ne travaillions pas uniquement pour Adamante, mais pour nous-même, pour celle et celui que nous avions besoin de devenir.
    Adamante et le cadre de l'Herbier de Poésies n'étaient que les éléments d'une maturation.
    La maturation et le travail qui la créent nous en restons à jamais responsables et cet esprit de liberté, cet esprit artistique nous saurons les porter plus loin, sur Facebook peut-être ou chacun dans nos terres, sur nos chemins individuels.
    Un chemin ouvert ne se referme jamais plus vraiment.
    "En capitaine, mon capitaine!"
    Avec nos grands remerciements pour les espaces de liberté créatrice que nous avons ensemble défrichés.
    En Toute amitié à chacune, et chacun.
    En toute amitié et remerciements à Adamante Donsimoni

    Serge De La Torre

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  6. Ce fût à chaque fois une très grande joie que de participer aux sujets proposés. Cela m'a poussé hors de ma zone de confort. Ce qui est une excellente chose. Et puis, se retrouver ainsi comme une famille poétique, ce que c'était agréable et motivant.
    Pas de FB pour moi non plus et il n'y en aura pas.

    Merci encore Adamante, pour toute cette amitié et cette générosité
    Au plaisir
    :)

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Merci de vos commentaires, ici et sur nos blogs respectifs. Adamante