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dimanche 22 janvier 2017

Proposition d'image pour la page 63



Un internet capricieux, mais parait-il désormais fiable, espérons le.
Un vendredi blanc donc, j'en suis désolée, mais...

Voici pour vendredi prochain une œuvre de Françoise Isabel
une invitation irrésistible au voyage.













dimanche 9 octobre 2016

Autour de ma dernière exposition

Et si j'en parlais.


Elle fut un grand moment de travail durant les vacances. Nous devions exposer à deux et trois semaines avant je me suis retrouvée seule, des impromptus familiaux ayant empêché mon co-exposant.
Mais au final, cette aventure  m'a énormément apporté. J'ai tenu les trois salles avec 43 œuvres.

La première, au rez-de-chaussée, avec la vitrine "en transparence", accompagnée d'un texte explicitant mes choix.


La vitrine "Totems" - recherche sur la transparence -



J’ai voulu situer cette exposition entre transparence et nudité.

La transparence, que l’on peut observer en vitrine, équivaut à une disparition à soi-même. Disparaître ainsi de volonté délibérée, du fait du formatage de l’éducation, ou de façon imposée, par la pression de l’entourage ou de la société amène, en masquant les formes, à cacher l’expression naturelle d’un corps trop imprégné d’arrière-pensées honteuses dans les civilisations marquées par les religions du livre. Cela conduit à l’inexistence physique et morale, au refus d’un corps porteur de la malédiction féminine.

Martyrisés par les régimes pour effacer la rondeur ou voilés, le corps et l’esprit se retrouvent emprisonnés dans deux geôles dont on peut se demander laquelle est la plus terrible.

Le périple historique de la femme est jalonné de ces oripeaux que furent le voile, le corset, la cape de relevailles… chacun, soit par refus ou mise en scène contraignante du corps, réduisant la femme à un rôle subalterne ou d’objet.

La nudité, en opposition, est l’expression libre de ces formes assumées, épanouies et sans arrière-pensée.

Expression de la perfection de la création originelle que le regard humain semble avoir bien du mal à supporter.



Au travers des trois moments de l’exposition, c’est à une sorte de retour à la source, une ode à la vie, au corps porteur de l’Esprit que je vous convie.



Adamante


Article paru dans le journal La Montagne (sept 2016)






Cette exposition est salutaire.


La femme-objet, bien personnel qui, à l’instar d’un joyau, est enfermée par son propriétaire à l’abri des parois d’un coffre ou du blindage d’un voile.

Derrière l’individu déshumanisé, cloîtré, asexué, l’art onirique d’Adamante le révèle,né nu, aux formes que nulle mode ou religion n’enferme dans des dogmes.

Femmes et hommes épanouis, parfois accompagnés de leurs chats sorciers, offrandes à la Terre-Mère, la Pacha Mama.

Femmes et hommes qui retrouvent au fond des yeux, l’étincelle qui fait d’eux des dieux.

Gérard Destal
                        Metteur en Scène


 

La petite salle "Émotions et Résistance" (une vingtaines d'œuvres acrylique  / papier 30x40  (à partir de mes récréanotes - )





Adamante devant La géante et le géant -  acryliques 80x80 (RdC)






Campagne électorale acrylique - 65x92

 Merci à tous de vos commentaires, en voici des extraits qui disent bien et que je rajoute à la page.


"Parler du corps libre de l'homme et de la femme, parler de la liberté d'être, du respect de ce visage unique de l'infini que nous sommes, quand tout le monde parle de voiles et de corps à cacher, et de soumission honteuse à la règle religieuse ou démocratique ambiante est, selon moi, un acte en soi courageux et subversif. Et en soi un acte de résistance contre tous les obscurantismes et tous les rejets régressifs qui nous tentent ou nous font peur.
Peindre, c'est affirmer un engagement, une vision du monde, c'est peu au milieu des brouhahas du monde, c'est beaucoup parce que c'est singulier et que cela a le mérite d'être.
Rappel 15 millions de jeunes filles mariées de force dans le monde, il reste tout un travail de conscientisation de l'homme (humain) à faire pour nous libérer (hommes et femmes) des chaines de la peur et nous permettre d'entrer dans le bonheur de l'innocente nudité, de l'humilité merveilleuse d'exister."    Serge de la Torre
 Un extrait

 (...) Un sujet très intéressant et qui fait réfléchir.
Curieuse coïncidence, je viens de terminer de lire un roman: " Le pavillon des pivoines" ( un opéra de Tang Xianzu, représenté pour la première fois en 1598 que l'on accusa de provoquer le mal d'amour chez les jeunes filles) où justement on parle de la liberté de la femme chinoise, de son envie d'exister par les arts, du culte des pieds bandés pour le plaisir de l'homme, du maître ( quelle horreur). La femme n'est qu'un objet que l'on prend et que l'on jette, que l'on vend.
Un livre passionnant qui s'appuie sur des références historiques. (...)  Martine
Un autre extrait
 
(...) Le regard, justement, la morale, les coutumes ancestrales, l'obscurantisme... etc ... enferment trop souvent les femmes dans des rôles assignés, voire dans l'humiliation... Les phallocrates ont trouvé une parade pour se dédouaner de leur manipulation en considérant que leurs femmes, propriétés privées, s'emprisonnent de leur plein gré dans des conformismes ou des voiles, écrans entre elles et le monde extérieur.... auto-ségrégation ?... Attitudes ou voiles marquant la chasse gardée par les Hommes ! Femmes objets dont la vie est souvent un calvaire dans tant de régions du monde, dans tant de mariages.... A-t-on honte des femmes ? En a-t-on peur ?
La Foi en cause ??? mais la Foi, quelle qu'elle soit, est une expérience intime ! Prières et méditations se font dans des lieux de culte ou privés ... "au plus secret de sa chambre"... car chacun sait que "l'habit ne fait franchement pas le moine"... L'ostentation est très souvent marque d'orgueil ...

Les femmes sont elles obligées de vivre une "vie dissimulée" ? Le patriarcat est bcp plus présent qu'on ne le croit !!! (...)    Luciole83
 


lundi 20 juin 2016

L'herbier, proposition 47

 Chers brins de l'herbier,

Me voici encore,  toujours  en retard. De plus en plus me direz-vous.
Oui, de plus en plus.

Dimanche, non déjà lundi et je n'ai pas encore mis l'image en ligne alors qu'elle attend dans mes dossiers depuis 15 jours.

Pour ce mardi ? C'est sans doute un peu juste, je ne suis pas la seule à courir après le temps.
Pour mardi, l'autre, quand nous serons déjà en été et que le soleil sera enfin revenu.

Cela vous convient-il ?


M'excuser encore ? Je n'ose même plus. Je compte sur votre compréhension et je vous remercie pour tout, votre patience, votre fidélité, votre talent . Oui, merci.

Belle semaine à vous tous.
AD


L'image est de selva Veeriah
On note une évolution dans son art et pour nous, toujours autant de plaisir.



mardi 22 mars 2016

L’herbier de poésie, page 38


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Senecio (1924)




Les zyieux ronds de la reine ? Papa héros ? ou La Klee du printemps ? 

Aujourd'hui P'tit Paul, serein, donne dans la géométrie tandis que le grand Meaulnes, dans un monde accent circonflexe, cherche son chemin. Un peu plus loin, une belle Ferronnière observe un enfant, il écoute, sans comprendre... Voit-il le monde comme il vient ? 







Pensées en décalage, inquiétude ou attente, et malgré tout, serein.





 









Mais voilà mai...


Peinture et pinceau

Feuille de papier

Fête des mères...

Les mômes à ces mots
S'activent à qui mieux mieux
Du haut de leur âge
Grand comme trois pommes...
Sur le banc de la maternelle
Chacun son style
Souvent en mode Picasso à la...Klee !
P'tit Paul
Donne dans la géométrie
Rond, carré, rectangle, triangle
Et voilà le personnage
Dans les roses tendres,
Tel un coeur de maman,
Façon Bécassine, sans bouche,
Façon cantatrice chauve
Yeux chewing-gum,
Qu'importe, elle aimera
Sans faire semblant...
En juin
Papa aura droit à son portrait
Façon héros... bien sûr !






Vois ce monde
comme il vient
Vois-le comme il tourne,
tourne, tourne maboule !
qui sont les dégénérés ?
ceux qui mettent en coupe réglée
ou ceux qui s'étonnent encore
du retour du printemps
d'une fleur, d'un sourire,
d'une moue ?
ceux qui marchent au pas
ceux qui noircissent des formulaires
ou ceux qui écartent les barreaux ?
ceux qui dressent des barbelés
toujours plus hauts
toujours plus drus
ou ceux qui ouvrent grand les portes ?






Tête dans la lune
Pour cœur mandarine
Rêvant aux étoiles
il vagabondait
Enrobé de rose et de sable
Les yeux écarquillés
Sur un monde
Accent circonflexe
Ou bonnet d'âne
résonnant dans sa poitrine
Des prégnantes couleurs
De son enfance







La Klee du bonheur


C'est un drôle de bonhomme. 
Il se nomme Printemps.
 
Il nous observe à travers ses yeux remplis de fleurs des champs et de lumière douce. S'il semble si étonné, c'est qu'il est attristé de tout ce qui se passe sur cette planète verte et bleue, en ce jour officiel du Bonheur.

Comment est-ce possible que les êtres humains soient si égoïstes,  si en colère, si incompréhensifs de la diversité des peuples, des moeurs, des traditions, des religions et des cultures ?

Printemps de sa petite mine outrée, nous souhaite cependant tout le bonheur possible.

 Son idéal est un monde plus altruiste où l'on regarderait l'autre, l'étranger, l'étrange, le différent, comme une belle opportunité de découvrir toute la richesse de l'humanité.






Senecio

L'enfant écoute
Bouche cousue
Un oeil qui interroge
Le rose aux pommettes
L'école pour apprendre
L'école sans comprendre...


et aussi :


Elle a le rose aux joues
Votre Belle Ferronnière
Dénommée Senecio
Et les yeux qui fustigent
Pour atteindre ses lèvres
Il faut avoir la clé
Vous le savez très bien
Cher monsieur Klee
Non ça ne rime pas
Vous ne m'expliquez rien...

Elle lève un sourcil
L'avez-vous donc fâchée ?

© Marine






C'est un temps de pleine lune et de zyeux ronds. Je suis la reine.
Un temps de fraîcheur aux joues roses
Un temps de printemps
C'est un temps où le monde s'intériorise
et construit celle que je suis.
C'est un temps qui réchauffe les vieux os. Yeux clos.
Sur un banc, qui musardent.
C'est un temps qui conjugue vieillesse
au mode imparfait de l'enfance.
C'est un temps qui s'enfuit, éphémère, c'est un temps
qui est toujours : Aujourd'hui, le présent
C'est un temps qui dit : je grandis
Un, Deux, Trois .....
SOLEIL !
















Enfant solaire, portrait de lumière, figé de couleurs.Enfant triste, aussi, à la bouche pincée de paradoxe,
Ta géométrie  opère : filtre de pâleurs.
Cercle de beauté, tu t’offres, à peine altéré de limitations verticales:
Pupilles retenues, visage brisé: symétries meurtries !
La tête immobile échappée à l’attache d'un corps enfiévré.
Tu me regardes, abîme posé sur un socle de glaçure.
Pomme d’oranger sur fond de papier souillé, ton regard infini lisse le profil des choses:
Derrière la honte, dernière innocence : l’enfance est un vieux songe mourant.

Notre face à face de rouge brûlé devient phare, et m'invite au port, déchiré.










Ambivalence-
une face sourcilleuse
une face souriante






Petit bonhomme à double face
ta bouille joyeuse
ta bouille dubitative
témoignent des difficultés de la vie
Affronte tes peurs
avec le sourire et l'humour
Ils seront tes meilleurs atouts
pour faire un pied de nez à la vie


© Claudie


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La quête



Il cherchait à s’en souvenir, mais son visage n’était jamais le même. C’était elle pourtant, son côté enfantin et cependant quelque chose manquait. Les détails s’affolaient oublieux du réel, en une imbrication aléatoire des formes. Une chose pourtant illuminait sa mémoire, le rose de ses joues, la finesse de ses traits. Mais ce rose, évocateur du printemps, portait en lui la tristesse qui caractérise l’éphémère et le déchirement qui sied aux amours romantiques.

Le grand Meaulnes, obsédé par son aventure d’un surréalisme sans fioritures*,  hanté par ce lieu dont il a perdu le chemin, dessine chaque jour la carte pour tenter de le retrouver. Il se heurte aux croisements, s’éloigne, se reprend, hésite, recommence.
Avec l’impétuosité de sa jeunesse, il trace ainsi le portrait de sa quête.


* Je suis émerveillée par le surréalisme dont fait preuve au début de cette œuvre -parue en 1913- l'écriture de Fournier, un surréalisme dénué des fioritures usitées par le mouvement surréaliste (1919) faisant suite au mouvement Dada (1916). On voit là la pâte des grands écrivains qui nous ouvrent en simplicité la porte d'une autre réalité qui jouxte notre quotidien.






Notes
Je copie et colle les adresses pour les liens, s'il y a des erreurs elles se retrouvent, si le lien n'est pas là, je fais un copié-collé du nom qui apparait en haut du message et qui débouche parfois sur une page google.Alors, si vous notez des erreurs n'hésitez pas à me prévenir et surtout notez bien, à chaque fois, le lien sur lequel vous souhaitez que l'on vous rende visite. 
Merci à tous de vos participations, encore une fois, passionnantes.


Et puis, il y a parfois des retardataires, j'insère leurs textes dans la page après parution, n'hésitez pas à la revisiter pour les découvrir. 




Le coin des retardataires :




Deux billes

Au carré
ça fait?
Un rébus
Pour l'enfant au tableau
Billes de loto
Pour une question
Sur la fuite des secondes
Du jeu à la marelle
Qui piaffe impatience
Dans la cour de récréation.


mercredi 20 janvier 2016

La danse des rondes



Une idée
quelques traits 
un dessin 
la recherche
on gratte jusqu'à satisfaction
esquisses avant réalisation. 




Un triptyque de nus et pourquoi pas ! "Les trois rondes".


À présent


les trois séparément

car...

vous avez le droit d'avoir une préférence

et même de ne pas aimer.

Sourire.















mardi 19 janvier 2016

L'herbier de poésie - image 31

Bonjour les brins de l'herbier









 Martiros Hakopian -MarHak- (Je lui ai emprunté sa photo) a généreusement accepté de soumettre son œuvre à notre inspiration. Un grand merci à lui.

J'espère qu'elle vous plaira autant qu'elle m'a plus et que, encore une fois, votre inspiration sera au rendez-vous.

Je n'en doute pas, c'est toujours un vrai plaisir de vous lire et de vous retrouver chaque semaine.

Alors, à vos brins et à très bientôt.










mardi 12 janvier 2016

L'herbier page 29




Mardi est revenu, quatre poèmes pour trois femmes


Merci à vous.






Ces dames de la chose...

Dans une ruelle d'Anvers
C'est là l'endroit
Des torrides vitrines,
Marie, Madeleine et les autres
Font commerce
De leurs charmes,
Plus vieux métier du monde...
Blonde, rousse ou brune
Assise sagement, nue,
Voire contorsionniste
Histoire d'exciter le bonhomme
Elle s'expose
Se consomme chaude sur place
Avec la bouche, les doigts
Comme un cornet de frites...
Un habitué, ou pas... Elle ferme tentures
Et les yeux sur ses façons,
Payée pour faire la chose
Sans amour,
Lui jette encore la pierre
La brave épouse irréprochable,
La cocue, qui ne le sait pas...




Brune
Nonchalamment assoupie
Blonde
Dormant à l’ombre d’elle-même
Appuyées sur leur rêve
Repoussant d’une seule main
Leur espace vital
Pour déployer
Finesse et grandeur
D’un corps svelte
Le sien
Le leur
En songeant à l’espoir éternel
D’une gracieuse féminité

©ABC



Femme alanguie
Femme admirée
Sensuelle ou résignée
Femme en attente
Au regard inspiré
Intériorisé
Inaccessible
Eloignée
Parfois donnée
Au corps exposé
La femme
Tout simplement

©Marine D



         Le trois 
Trois
symbole

au centre
ce qui émane de la conjugaison
de deux antagonismes
l’élévation
le mouvement
mais aussi soupir
fatalisme
le domaine du faire
du tenir
du vouloir

à sa droite, l’imperturbable
mais ce n’est pas encore la paix
plutôt le retrait
l’attente
pas de détachement
en filigrane le désir
l’envie
le masque du calme

à sa gauche, la sereine
sagesse et sentiment de paix
détachement
« Je suis »
vibration du cœur
l’amour sans attache
celui qui donne
et n’attend rien
riche du Tout

le trois
créé
nu
la femme
la vie
la Soleil
rayonnante
comme
au
premier
jour.
       ©Adamante

et un cinquième que je n'ai pas reçu pour être déposé ici et que j'ai découvert ce matin grâce à ABC, il aurait été dommage qu'il ne soit pas là.


Drôle de triptyque
qui résume la peinture
en trois artistes

À gauche Léonard
Mona Lisa nous toise
blonde et boudeuse

Au centre Pablo
sa Demoiselle s'est échappée
d'Avignon

À droite repose
l'Europe alanguie
par Henri enlevée

Josette T


et puis... les retardataires.



"1, 2, 3 soleil !

Trois déesses en hiver
Pas si grasses que ça
Pas si heureuses que ça
Pas si jeunes que ça
Mais pas si vieilles non plus 
Sur un podium posent nues.
Celle du centre est excentrique
Celle de gauche est maladroite
Celle de droite a mal à gauche.
Avec le printemps elles pensent retrouver l’Allégresse
Avec l’été elles espèrent avoir l’Abondance
Et avec l’automne revoir le temps de la Splendeur.
Sur le podium elles étaient trois grâces qui rêvaient de soleil."

Jamadrou