Bienvenue dans l'Herbier de Poésies. Vers libres, prose poétique, expression libre des profondeurs de l’instant qui se dit sans rime ni métrique imposée. Mais aussi Haïku & famille favorisant le fond plutôt que la forme.
« Moi je dors Avec nounours Dans les bras » Chantait Margot, hier encore... Puis un soir Gros soupirs Elle est arrivée Avec une fanfreluche A la houppette jaune Aux lèvres carmin, Violette de son prénom... Jaloux J'ai cru le devenir Moi le roi Colargol, détrôné... Mais mise dans mes bras ; J'en suis tombé en amour !
Depuis inséparables Nous le sommes, Elle aime mes yeux outremer J'aime sa mèche canari... L'ours et la poupée La poupée et l'ours, Il était une fois... Encore et toujours amoureux Même sans Margot Devenue grande fille Dans les bras d'un prince charmant...
L'ours enlace la poupée, il voudrait qu'elle lui réponde. Mais, perdue dans ses rêves, elle ne voit pas son regard tendre et ne sent pas non plus la douceur de ses bras. Gardera-t-il son sourire malgré tout ?
ton image est belle Adamante et je suis dépitée de ne pas avoir réussi à faire de la poésie dessus. - Ecoute Seccotine, j'ai fait un rêve ! "Je suis toute ouïe Spirou, mais je ne peux te le dire !" (*voir NB) - Ecoute ma douce, j'étais le naufragé. Et toi Nausicaa, surgie des entrailles de la mer, tu me berçais, me réchauffais à ton sourire pendant que les autres femmes riaient en jouant au ballon. Un instant qui durerait l'éternité ... Jeanne Fadosi http://fadosicontinue.blogspot.fr/search/label/l%27herbier%20de%20po%C3%A9sie
*NB si tu peux mettre en italique ce qui est entre guillemets, elle dit cela en aparté
Quand on est tout petit, qu'on a la chance d'être né dans une famille et un environnement confortables, on ne sait pas l'immensité du monde, ni la cruauté humaine. Mais le bébé qui naît non désiré, qui naît, au milieu des décombres engendrés par des bombes, qu'éprouve-t-il ? Je ne sais et j'en suis profondément affligée. A-t-il au moins un nounours, une poupée pour se rassurer ? Et quelques visages tendres et des mains caressantes ? Pour le bébé, quel que soit l'endroit où il naît, le centre du monde, c'est lui-même. Il ne sait pas la course des planètes ni le cosmos qui prolonge ses mystères sans fin, dont il n'est qu'un minuscule grain.
Avant d'apprendre l'existence des planètes, le bébé qui a de la chance peut-être voit-il d'abord les boules de Noël, du sapin, qui s'impriment sur sa rétine ? Je repense à moi, petite fille, sujette à de longs moments d'insomnie dans mon lit, petite lampe allumée parce que je ne supportais pas l'obscurité. Déjà j'avais appris que la Terre tourne autour du Soleil et qu'elle tourne sur elle-même, et vite ! Cette nouvelle m'avait donné le tournis, ben oui, et je méditais là-dessus, parfois, dans mon lit. Et tout à coup, mon lit, la maison se mettaient à filer, j'en sentais la prodigieuse vitesse, justement, dans ces moments de la nuit où tout semble calme et immobile. Lorsque je confiai cette sensation à mes parents, je vis papa perplexe dans un premier temps, puis son esprit de "physicien" reprit le dessus et doucement il m'affirma que cela ne se pouvait pas, qu'on ne pouvait pas ressentir ces immenses mouvements, nous, posés sur notre planète. Je le crois et pourtant, maintenant encore je le ressens.
Et mon moi d'adulte vient de vérifier : la Terre tourne sur elle-même à la vitesse de 1100 km/h pour la France (les vitesses diffèrent selon l'endroit du monde où l'on se trouve), autour du Soleil à la vitesse d'environ 1750 km/h. Nous voyageons donc tout le temps, plus vite qu'un TGV ou qu'un avion de ligne, même quand nous sommes posés, sur un banc, dans un fauteuil ou un transat !
Telles sont les pensées que la superbe composition d'Adamante m'a inspirées. Quand tout vacille, ou tourne autour de nous, et que nous tournons aussi, emportés par des mouvements qui nous dépassent, rien de tel qu'une oreille amie attentive, un sourire tendre, une main enveloppante et le souvenir de notre plus ancien confident, un doudou poupée de chiffon, un nounours qui sait garder des secrets.
Je ne sais même plus quel jour il fallait t'envoyer mes mots. Le temps ... devient insaisissable. J'avais quand même préparé un p'tit quelque chose. Tu en feras ce que tu veux si je suis trop en retard?
Tu as revêtu ta grande cape de sauveteur du monde Avec tes grandes oreilles tes petits yeux rieurs ta langue qui se tire sous l'effort on voit bien Dumbo la douceur de ton geste pour relever la belle tombée dans les épis de maïs crois-tu qu'au réveil elle veuille bien de toi
Merci Adamante... j'ai ma petite idée !!
RépondreSupprimerL'ours et la poupée...
Supprimer« Moi je dors
Avec nounours
Dans les bras »
Chantait Margot, hier encore...
Puis un soir
Gros soupirs
Elle est arrivée
Avec une fanfreluche
A la houppette jaune
Aux lèvres carmin,
Violette de son prénom...
Jaloux
J'ai cru le devenir
Moi le roi Colargol, détrôné...
Mais mise dans mes bras ;
J'en suis tombé en amour !
Depuis inséparables
Nous le sommes,
Elle aime mes yeux outremer
J'aime sa mèche canari...
L'ours et la poupée
La poupée et l'ours,
Il était une fois...
Encore et toujours amoureux
Même sans Margot
Devenue grande fille
Dans les bras d'un prince charmant...
jill bill
http://jill-bill.eklablog.com
Sans titre
RépondreSupprimermais non sans tendresse
À la fête de l'école
doudou ourson
rencontre
doudou joli bec
belle plume
yeux de velours
de valse en slow
émus
cœurs battant
les voilà subjugués
envoutés
demain ils se marient
pour ne plus se quitter
Ce soir à minuit
deux enfants dépités
ont perdu leur doudou
au bal de fin d'année
ABC
http://jardin-des-mots.eklablog.com/
L'ours enlace la poupée, il voudrait qu'elle lui réponde.
RépondreSupprimerMais, perdue dans ses rêves, elle ne voit pas son regard tendre et ne sent pas non plus la douceur de ses bras.
Gardera-t-il son sourire malgré tout ?
je vais laisser mûrir ...
RépondreSupprimerJe n'ose même plus te dire quoi que ce soit !
RépondreSupprimerton image est belle Adamante et je suis dépitée de ne pas avoir réussi à faire de la poésie dessus.
RépondreSupprimer- Ecoute Seccotine, j'ai fait un rêve !
"Je suis toute ouïe Spirou, mais je ne peux te le dire !" (*voir NB)
- Ecoute ma douce, j'étais le naufragé.
Et toi Nausicaa, surgie des entrailles de la mer,
tu me berçais, me réchauffais à ton sourire
pendant que les autres femmes riaient en jouant au ballon.
Un instant qui durerait l'éternité ...
Jeanne Fadosi
http://fadosicontinue.blogspot.fr/search/label/l%27herbier%20de%20po%C3%A9sie
*NB si tu peux mettre en italique ce qui est entre guillemets, elle dit cela en aparté
J'avais écrit il y a longtemps déjà
RépondreSupprimerÀ demain Monde des Blogs...
nuit d'ardoise
dans le souffle du vent
et des brusques averses
qu'un temps orageux engendre...
il faut aller se coucher
frous-frous
doudou
bisous
http://tootsie.skynetblogs.be/archive/2009/11/05/a-demain-monde-du-blog.html
Vraiment magnifique, Adamante ! Je veux chercher des mots sur ta toile moi aussi. Bises.
RépondreSupprimerAvec plaisir, mystérieuse Hélène. J'aurai plaisir à lire tes mots.
SupprimerVoici mon texte, Adamante :
SupprimerQuand on est tout petit, qu'on a la chance d'être né dans une famille et un environnement confortables, on ne sait pas l'immensité du monde, ni la cruauté humaine. Mais le bébé qui naît non désiré, qui naît, au milieu des décombres engendrés par des bombes, qu'éprouve-t-il ? Je ne sais et j'en suis profondément affligée. A-t-il au moins un nounours, une poupée pour se rassurer ? Et quelques visages tendres et des mains caressantes ? Pour le bébé, quel que soit l'endroit où il naît, le centre du monde, c'est lui-même. Il ne sait pas la course des planètes ni le cosmos qui prolonge ses mystères sans fin, dont il n'est qu'un minuscule grain.
Avant d'apprendre l'existence des planètes, le bébé qui a de la chance peut-être voit-il d'abord les boules de Noël, du sapin, qui s'impriment sur sa rétine ? Je repense à moi, petite fille, sujette à de longs moments d'insomnie dans mon lit, petite lampe allumée parce que je ne supportais pas l'obscurité. Déjà j'avais appris que la Terre tourne autour du Soleil et qu'elle tourne sur elle-même, et vite ! Cette nouvelle m'avait donné le tournis, ben oui, et je méditais là-dessus, parfois, dans mon lit. Et tout à coup, mon lit, la maison se mettaient à filer, j'en sentais la prodigieuse vitesse, justement, dans ces moments de la nuit où tout semble calme et immobile. Lorsque je confiai cette sensation à mes parents, je vis papa perplexe dans un premier temps, puis son esprit de "physicien" reprit le dessus et doucement il m'affirma que cela ne se pouvait pas, qu'on ne pouvait pas ressentir ces immenses mouvements, nous, posés sur notre planète. Je le crois et pourtant, maintenant encore je le ressens.
Et mon moi d'adulte vient de vérifier : la Terre tourne sur elle-même à la vitesse de 1100 km/h pour la France (les vitesses diffèrent selon l'endroit du monde où l'on se trouve), autour du Soleil à la vitesse d'environ 1750 km/h. Nous voyageons donc tout le temps, plus vite qu'un TGV ou qu'un avion de ligne, même quand nous sommes posés, sur un banc, dans un fauteuil ou un transat !
Telles sont les pensées que la superbe composition d'Adamante m'a inspirées. Quand tout vacille, ou tourne autour de nous, et que nous tournons aussi, emportés par des mouvements qui nous dépassent, rien de tel qu'une oreille amie attentive, un sourire tendre, une main enveloppante et le souvenir de notre plus ancien confident, un doudou poupée de chiffon, un nounours qui sait garder des secrets.
Lenaïg
Lenaïg, Adamante !
RépondreSupprimerJe ne sais même plus quel jour il fallait t'envoyer mes mots. Le temps ... devient insaisissable. J'avais quand même préparé un p'tit quelque chose. Tu en feras ce que tu veux si je suis trop en retard?
RépondreSupprimerTu as revêtu
ta grande cape de sauveteur du monde
Avec tes grandes oreilles
tes petits yeux rieurs
ta langue qui se tire sous l'effort
on voit bien Dumbo
la douceur de ton geste
pour relever la belle tombée dans les épis de maïs
crois-tu qu'au réveil
elle veuille bien de toi
entrebrumeetsoleil.apln-blog.fr