Le thème fut donné très en retard, j’avais oublié les périodes de vacances scolaires et puis le temps file, file, file… (comme la route qui va vers toi ! clin d’œil à la génération yéyé) et voilà quelques participations en attendant les prochaines (dont la mienne) que je publierai vendredi prochain.Donc, quinze jours pour le vent. Et pour les herbes, la page reste ouverte.
Pour Uuta aussi. Je publie ce soir la participation de Serge. Bien, vous aurez
compris, tout reste ouvert ici.
Quant à moi, j’essaie (promis) de
maîtriser mes courants d’air neuronaux et ne rien oublier. On va dire que j’ai
la foi.
Allez : musique pour
démarrer et imager mon introduction.
Souffle dans la voile
vent fort qui me
déracine
Prendre le large
Souffle sur la
feuille
vent d'automne qui
l'emporte
Libre dans la mort
Souffle sur le mât
vent qui agite mon
drapeau
Spectre d'une guerre
Tenir bon et tête
contre les vents et
marées
Ne pas en démordre
Du bruit pour rien
tempête dans un verre
d'eau
Divagation
Vent d'enthousiasme
qui déchaîne toutes
passions
Folie collective
Moulin en ruines
bien ouvert aux
quatre vents
Battre de l'aile
Jeter au vent
héritage brûlant les
doigts
A nouveau pauvre
Silence radio
N'avoir ni vent ni
nouvelle
Envolé l'oiseau
Avec Marguerite
mettre fleurette au
vent
Un Vert Galant
jill bill
Sur les ailes du vent
deux colombes en réunion
commentent le monde
Les feuilles murmurent au vent
pour que monte le chant de
l'arbre.
Fermons les yeux, imaginons. Un
autre monde est-il possible ?
©Jeanne Fadosi
Paysages avec vent
Jean Béraud fait souffler le vent
dans les jupes longues des quais parisiens.
Le "coup de vent à
Pontoise" a été saisi par Camille Pissarro
René Magritte nous fait entendre
"La voix des vents" à travers trois boules argentées surplombant un
paysage verdoyant.
Le "vent parmi les
roseaux" a été représenté par le poète William Butler Yeats et l'artiste
Miro.
Gustave Caillebotte fait sécher
le linge sous le vent au Petit Genevilliers.
"Sous le vent" le
paysage d'Henri Martin est coloré, jaune et bleu impressionnistes.
Alfred Sisley nous offre un
"Coup de vent" un "matin de mai", vert et frais comme les
paradis baudelairiens de l'enfance .
L'"Arbre dans le vent"
est peint à larges touches sombres par Chaïm Soutine.
Piet Mondrian a présenté un des
moulins à vent vu là-bas aux Pays-Bas: il a le orange de la Hollande.
La "rafale de vent" de
Corot courbe une femme dans un paysage vert-de-gris.
Félix Vallotton emporte plusieurs
femmes déséquilibrées par "le coup de vent.
Le "Vent de décembre"
de Vladimir Kush est représenté par un drap bleu qui s'échappe d'une maison,
remplaçant le toit.
Alfred Stevens représente le vent
par une femme élégante tenant un parapluie.
26 octobre 2017
Laura VANEL-COYTTE
Auteure,blogueuse,documentaliste
Le vent est tombé
S’est-il fait une bosse ?
A-t-il cassé son nez?
J’ai voulu le soigner
Que du vent tout ça !
Il s’est moqué de moi
Et m’a soufflé que j’étais trop
naïve.
D’un air paternel
Il a ébouriffé mes cheveux
Puis il est parti rire dans le
sous-bois.
Les feuilles dans un tourbillon
Ont su lui faire la fête,
« ailes »
Juste avant qu’il ne parte
Chatouiller les éoliennes !
jamadrou
Si tu me parles de vent,
Je te raconterai Mistral, le Vent
de "ma" Provence.
Mistral n'est pas un "vent
de Dames", comme on le dit de douce brise.
Mistral, c'est "Fends la Bise".
Mistral, c'est "Fends la Bise".
Mistral, c'est "Vent
gagnant".
Mistral n'est pas murmure du
"vent dans les voiles, nous voguons vers la lumière"
Mistral, c'est vent hurlant comme
les "Quarantièmes Rugissants".
Mistral se fait aussi décorateur !
Je te raconterai le Mistral de
Giono :
"Si j'avais un conseil à
donner, ce serait de voir le pays par mauvais temps, c'est-à-dire le trois ou
le quatrième jour d'un mistral d'hiver qui a encore cinq à six jours à courir.
Rien n'est plus bleu que le ciel. Si on veut de l'azur, voila le vrai.C'est
loin d'être une couleur de tout repos, comme on l'imagine. L'air est si pur
qu'il est devant les yeux comme une loupe.On voit le détail complet des
horizons [...] Tous les bruits qui venaient du sud sont emportés ; non
seulement le ciel gronde comme la mer, mais ce grondement apporte tous les
bruits qui se font dans le nord. On entend sonner l'angélus à des clochers qui
sont cachés dans les bois dans les vingt kilomètres d'ici .....
Avant le goudronnage, on voyait
ces jours-là l'os des routes ; on avait l'impression de marcher sur de très
vieux chemins usés jusqu'à la corde par une civilisation perdue ....."
Françoise la vieille Marmotte
27 octobre 2017
Le SouffLe de la TeRre
La teRre en un long respiR
Écoute muRmurer les souRces
Sous le regaRd de la scabieuse
Et du lieRre qui la préseRve
Dans lequel j’ai tissé mon lit
Le poème se constRuit
À l’ombRe du souveniR
Qui va renaîtRe par bouffées,
Dans les Rayons inteRmédiaires
Des ombRages Reposants…
LoRsque le vent secoue les feuilles
La teRre sait tant de choses
ProtectRice et veloutée
Piquetée de fleuRs pRrécieuses
Fracassée queLquefois
Elle a bu tant de Lumière
Recouvert tant de chemins
Absorbé tant de chagrins…
Marine D
http://emprises-de-brises.over-blog.com/
(Je ne sais si c'est volontaire, Marine, alors je laisse les majuscules. Adamante)
http://emprises-de-brises.over-blog.com/
(Je ne sais si c'est volontaire, Marine, alors je laisse les majuscules. Adamante)
Merci Adamante, bravo aux plumes alertes dans le vent, à plus tard... jill
RépondreSupprimerC'était un petit jeu, merci Adamante, je vais cueillir tous ces textes qui parlent du vent et je le sens dans les oreilles en écoutant Frank Alamo ou Mistral gagnant, sans oublier le Pont des Arts, surtout du grand Brassens !
RépondreSupprimerUne grosse semaine maison pleine et j'ai visiblement loupé un épisode. j'essaie de me rattraper vendredi prochain...
RépondreSupprimerMagnifiques poésies que déroule le vent ! Merci Adamante ! Et bravo aux aminautes
RépondreSupprimerJe t'ai envoyé mes cogitations par le moyen de ton mail "Formulaire de contact", car j'ai des soucis avec l'espace "commentaires"...
Merci