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samedi 4 février 2017

Après le train, la voile, proposition 65






Je ne connaissais pas ce peintre et ce tableau m'a scotchée, il est simplement magnifique.



Peder Balke peintre Norvégien (Peter Andersen)
né sur l’île de Helgøya 4 novembre 1804 – décédé le 5 février 1887
 
Vous pouvez trouver d'autres photos de ces œuvres ICI 
et en savoir plus sur wikipédia 
 
 
À très vite pour nourrir la page de vendredi prochain.
Dernière limite jeudi dans l'après-midi
 
 
 
 
 


15 commentaires:

  1. Je découvre moi aussi, on est peu de chose sur les flots, merci m'dame... ,-)

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  2. Frêle rafiot...


    Fétu de paille
    Jouet de la vague
    Zigzague un mât
    Sous un ciel sombre
    En sombrant, peut-être,
    Corps et biens...

    Pauvres matelots
    Modeste coque
    Remise à la mer,
    Amère vie,
    Chaque jour que Dieu fait
    Tant que...

    Pêcheur de bar
    Se donne du courage
    A l'autre
    Celui de la marine,
    Un verre de rhum
    Ou deux, cul sec,
    Sa femme regard mouillé
    Fait fondre un cierge
    En larmes de cire...

    Elle prie
    Retient les siennes,
    Les noires veuves
    Sont sèches comme morue
    D'avoir tant pleuré...

    Frêle rafiot
    Giflé d'écume
    Sur le V de la vague
    Culotté dans sa voile,
    Combien de marins
    Combien de capitaines...


    jill bill


    http://jill-bill.eklablog.com







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  3. Yesss ! nous allons ramer pour de bon ! (moi, mauvais esprit ? Allons donc !)
    Bonnes fin de semaine, et cogitations à tous les poètes !

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    1. Ramer, pomper, une vraie vie de shadok... Épuisant :-)))))))))

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  4. Telle plume au vent
    Il navigue bravement
    Ciel d'encre mer d'écume

    Il écrit chaque jour, inlassablement, à la gloire de sa mer, en trempant sa plume dans la sueur de son âme de fond.

    jama.e-monsite.com

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  5. Très occupée en ce moment je n'ai pas vu passer le train...





    Ils étaient cent
    Ils étaient mille
    Sur des bateaux bien trop chargés
    Femmes, hommes et enfants
    A la recherche d'un refuge
    Ils ont perdu la vie
    Et quelque part
    Dans le clinquant de sa life
    Tignasse rousse
    Le fils de Barbe bleue
    Se réjouit,
    Monte des murs
    Fourbit son colt
    Joue au cowboy
    Signe et rejette
    Mais jusqu'à quand ?


    Marine D
    http://emprises-de-brises.over-blog.com/

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  6. Je suis allée voir les autres tableaux, ils sont effectivement magnifiques... Après le train prenons le large en bateau...
    Bonne semaine.

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  7. Voici ma proposition


    Vent glacé, ciel de plomb
    La voile de l'esquif
    Se tord et se déchire
    La nature en colère
    Broie les hommes
    Les fracasse et les noie...

    Ô combien de marins
    Combien de capitaines

    Mer déchaînée suspend ton hire
    Ouragan calme tes rafales
    Dans la petite maison
    En haut de la falaise
    L'angoisse est dans les coeurs
    Une bougie vacille



    ********



    Ils étaient cent
    Ils étaient mille
    Sur des bateaux bien trop chargés
    Femmes, hommes et enfants
    Ils cherchaient un refuge
    Ils ont perdu la vie
    Et quelque part
    Dans le clinquant de sa life
    Tignasse rousse
    Le fils de Barbe bleue
    Se réjouit,
    Monte des murs
    Fourbit son colt
    Joue au cowboy
    Signe et rejette
    Mais jusqu'à quand ?


    @ + Adamante

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  8. Embarqué confiant
    L’équipage affronte l’orage
    Sur la crête des vagues

    Un ciel triste et sombre
    Eclaire les récifs naufrageurs
    http://lacachetteajosette.blogspot.fr/
    (j'envoie et programme en fonction de la connexion ! )

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  9. J'ai déposé un poème ici, où est-il?

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    1. Bonsoir Laura,
      Il est sur la page correspondante, ici :
      https://imagesreves.blogspot.fr/2017/02/il-arrive-enfin-le-train-de-00heures-02.html
      Le précédent article.
      Pour les participations, pourriez-vous me communiquer le texte par e-mail ou en commentaire ?
      je n'ai pas toujours le temps d'aller le copier sur le blog de chaque participant.
      Les commentaires avec le texte ne sont publiés que le vendredi de la date de parution.
      Cordialement

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  10. Voilà ma participation:
    Paysages de bateaux
    André Derain a peint naguère les Barques au port de Collioure
    Tels que tu les vis plus tard, avec ton cousin, en vacances
    Comme nous les vîmes ensemble alors que tu me contais ton adolescence
    Les couleurs de tes souvenirs étaient toutes aussi vives

    Alors que nous visitions le musée Henri Matisse de Cimiez à Nice
    La mer et le ciel était loin d’être aussi bleus que le bleu Matisse
    Mais la pluie et la fraîcheur n’ont pu entamer notre enthousiasme
    A voir musées et paysages sous d’autres aspects que d’habitude

    Notre couple connut des tempêtes semblables à celles
    Que Turner fait subir à un bateau, perdu dans le vent et les vagues
    Mais il garda toujours les couleurs de Derain, fauves et vives
    Du port, des barques et bateaux, du paysage et du ciel de Collioure.

    Que d’émotions je ressentis en voyant des Barques aux Saintes Marie telles
    Que Van Gogh les vit et les peignit lors de son séjour aux environs d’Arles
    Je fus la femme au Bord de mer que Munch dépeint regardant au large
    Les bateaux et le port dont les teintes ne sont pas celles du Cri, moins violentes

    6 février 2017(mis en com ce jour-là)

    Merci et bonne journée

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  11. j'ai profité d'une parenthèse calme ce matin pour poser quelques mots sur les suggestions auxquelles me renvoie ce tableau magnifique il est vrai et que je précise à la fin de ce commentaire. Je dois aussi dire un grand merci à la vieille marmotte qui après un échange de commentaire à propos de la musique à suggérer m'a permis de retrouver l'interprétation de Montand qui a bercé mon enfance. J'ai même retrouvé le site sur lequel elle l'a trouvé pour moi. Inutile de préciser que je ne suis pas du même avis que l'auteur du site qui a fait un énorme travail de collecte et j'espère d'autorisations (le site est lui-même sous copyright) mais qui préfère le lyrique. C'est son droit.
    voilà ma participation à l'herbier 65 :

    Pris dans la nasse des temps déchaînés
    le fringant vaisseau qu'il était hier
    bringeballe comme frêle esquif.

    Là-bas en retrait de la côte
    le désespoir des mères qui attendent.

    ©Jeanne Fadosi
    http://fadosicontinue.blogspot.fr/search/label/l%27herbier%20de%20po%C3%A9sie

    en inspiration
    Les berceaux, de Sully Prudhomme
    mis en musique par Gabriel Fauré
    http://www.tsf36.fr/hors/faure.htm

    Les déferlantes, roman de Claudie Galay
    http://www.babelio.com/livres/Gallay-Les-Deferlantes/61847

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  12. Pris dans une tourmente, où les attentes extérieures me "bourlent*" et me tirent à hue et dia, je n'ai de temps que pour lire vos tempêtes et saluer de ma plage troublée, vos embarcations bien poignantes dans les grains qu'elles affrontent. Oui, ce voilier face à la violence des vagues est un tableau spécialement magnifique, romantique (au sens allemand du "Sturm und Drang" des auteurs de cette période) sans doute et expressif, en diable surtout.
    C'est beau et visiblement très inspirant.
    Bravo à chacun! A bientôt! Lorsque le vent aura, pour moi, un peu faibli.

    Serge

    *Expression patoisante pour dire qu'elles secouent, mettent en désordre et remuent

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Merci de vos commentaires, ici et sur nos blogs respectifs. Adamante