Je ne connaissais pas ce peintre et ce tableau m'a scotchée, il est simplement magnifique.
Peder Balke peintre Norvégien (Peter Andersen)
né sur l’île de Helgøya 4 novembre 1804 – décédé le 5 février 1887
Vous pouvez trouver d'autres photos de ces œuvres ICI
et en savoir plus sur wikipédia
À très vite pour nourrir la page de vendredi prochain.
Dernière limite jeudi dans l'après-midi
Je découvre moi aussi, on est peu de chose sur les flots, merci m'dame... ,-)
RépondreSupprimerFrêle rafiot...
RépondreSupprimerFétu de paille
Jouet de la vague
Zigzague un mât
Sous un ciel sombre
En sombrant, peut-être,
Corps et biens...
Pauvres matelots
Modeste coque
Remise à la mer,
Amère vie,
Chaque jour que Dieu fait
Tant que...
Pêcheur de bar
Se donne du courage
A l'autre
Celui de la marine,
Un verre de rhum
Ou deux, cul sec,
Sa femme regard mouillé
Fait fondre un cierge
En larmes de cire...
Elle prie
Retient les siennes,
Les noires veuves
Sont sèches comme morue
D'avoir tant pleuré...
Frêle rafiot
Giflé d'écume
Sur le V de la vague
Culotté dans sa voile,
Combien de marins
Combien de capitaines...
jill bill
http://jill-bill.eklablog.com
Yesss ! nous allons ramer pour de bon ! (moi, mauvais esprit ? Allons donc !)
RépondreSupprimerBonnes fin de semaine, et cogitations à tous les poètes !
Ramer, pomper, une vraie vie de shadok... Épuisant :-)))))))))
SupprimerTelle plume au vent
RépondreSupprimerIl navigue bravement
Ciel d'encre mer d'écume
Il écrit chaque jour, inlassablement, à la gloire de sa mer, en trempant sa plume dans la sueur de son âme de fond.
jama.e-monsite.com
Très occupée en ce moment je n'ai pas vu passer le train...
RépondreSupprimerIls étaient cent
Ils étaient mille
Sur des bateaux bien trop chargés
Femmes, hommes et enfants
A la recherche d'un refuge
Ils ont perdu la vie
Et quelque part
Dans le clinquant de sa life
Tignasse rousse
Le fils de Barbe bleue
Se réjouit,
Monte des murs
Fourbit son colt
Joue au cowboy
Signe et rejette
Mais jusqu'à quand ?
Marine D
http://emprises-de-brises.over-blog.com/
Je suis allée voir les autres tableaux, ils sont effectivement magnifiques... Après le train prenons le large en bateau...
RépondreSupprimerBonne semaine.
Bonne semaine à toi aussi et à vendredi.
SupprimerVoici ma proposition
RépondreSupprimerVent glacé, ciel de plomb
La voile de l'esquif
Se tord et se déchire
La nature en colère
Broie les hommes
Les fracasse et les noie...
Ô combien de marins
Combien de capitaines
Mer déchaînée suspend ton hire
Ouragan calme tes rafales
Dans la petite maison
En haut de la falaise
L'angoisse est dans les coeurs
Une bougie vacille
********
Ils étaient cent
Ils étaient mille
Sur des bateaux bien trop chargés
Femmes, hommes et enfants
Ils cherchaient un refuge
Ils ont perdu la vie
Et quelque part
Dans le clinquant de sa life
Tignasse rousse
Le fils de Barbe bleue
Se réjouit,
Monte des murs
Fourbit son colt
Joue au cowboy
Signe et rejette
Mais jusqu'à quand ?
@ + Adamante
Embarqué confiant
RépondreSupprimerL’équipage affronte l’orage
Sur la crête des vagues
Un ciel triste et sombre
Eclaire les récifs naufrageurs
http://lacachetteajosette.blogspot.fr/
(j'envoie et programme en fonction de la connexion ! )
J'ai déposé un poème ici, où est-il?
RépondreSupprimerBonsoir Laura,
SupprimerIl est sur la page correspondante, ici :
https://imagesreves.blogspot.fr/2017/02/il-arrive-enfin-le-train-de-00heures-02.html
Le précédent article.
Pour les participations, pourriez-vous me communiquer le texte par e-mail ou en commentaire ?
je n'ai pas toujours le temps d'aller le copier sur le blog de chaque participant.
Les commentaires avec le texte ne sont publiés que le vendredi de la date de parution.
Cordialement
Voilà ma participation:
RépondreSupprimerPaysages de bateaux
André Derain a peint naguère les Barques au port de Collioure
Tels que tu les vis plus tard, avec ton cousin, en vacances
Comme nous les vîmes ensemble alors que tu me contais ton adolescence
Les couleurs de tes souvenirs étaient toutes aussi vives
Alors que nous visitions le musée Henri Matisse de Cimiez à Nice
La mer et le ciel était loin d’être aussi bleus que le bleu Matisse
Mais la pluie et la fraîcheur n’ont pu entamer notre enthousiasme
A voir musées et paysages sous d’autres aspects que d’habitude
Notre couple connut des tempêtes semblables à celles
Que Turner fait subir à un bateau, perdu dans le vent et les vagues
Mais il garda toujours les couleurs de Derain, fauves et vives
Du port, des barques et bateaux, du paysage et du ciel de Collioure.
Que d’émotions je ressentis en voyant des Barques aux Saintes Marie telles
Que Van Gogh les vit et les peignit lors de son séjour aux environs d’Arles
Je fus la femme au Bord de mer que Munch dépeint regardant au large
Les bateaux et le port dont les teintes ne sont pas celles du Cri, moins violentes
6 février 2017(mis en com ce jour-là)
Merci et bonne journée
j'ai profité d'une parenthèse calme ce matin pour poser quelques mots sur les suggestions auxquelles me renvoie ce tableau magnifique il est vrai et que je précise à la fin de ce commentaire. Je dois aussi dire un grand merci à la vieille marmotte qui après un échange de commentaire à propos de la musique à suggérer m'a permis de retrouver l'interprétation de Montand qui a bercé mon enfance. J'ai même retrouvé le site sur lequel elle l'a trouvé pour moi. Inutile de préciser que je ne suis pas du même avis que l'auteur du site qui a fait un énorme travail de collecte et j'espère d'autorisations (le site est lui-même sous copyright) mais qui préfère le lyrique. C'est son droit.
RépondreSupprimervoilà ma participation à l'herbier 65 :
Pris dans la nasse des temps déchaînés
le fringant vaisseau qu'il était hier
bringeballe comme frêle esquif.
Là-bas en retrait de la côte
le désespoir des mères qui attendent.
©Jeanne Fadosi
http://fadosicontinue.blogspot.fr/search/label/l%27herbier%20de%20po%C3%A9sie
en inspiration
Les berceaux, de Sully Prudhomme
mis en musique par Gabriel Fauré
http://www.tsf36.fr/hors/faure.htm
Les déferlantes, roman de Claudie Galay
http://www.babelio.com/livres/Gallay-Les-Deferlantes/61847
Pris dans une tourmente, où les attentes extérieures me "bourlent*" et me tirent à hue et dia, je n'ai de temps que pour lire vos tempêtes et saluer de ma plage troublée, vos embarcations bien poignantes dans les grains qu'elles affrontent. Oui, ce voilier face à la violence des vagues est un tableau spécialement magnifique, romantique (au sens allemand du "Sturm und Drang" des auteurs de cette période) sans doute et expressif, en diable surtout.
RépondreSupprimerC'est beau et visiblement très inspirant.
Bravo à chacun! A bientôt! Lorsque le vent aura, pour moi, un peu faibli.
Serge
*Expression patoisante pour dire qu'elles secouent, mettent en désordre et remuent