Bienvenue dans l'Herbier de Poésies. Vers libres, prose poétique, expression libre des profondeurs de l’instant qui se dit sans rime ni métrique imposée. Mais aussi Haïku & famille favorisant le fond plutôt que la forme.
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dimanche 29 mai 2016
L'herbier proposition 45
Vous remarquerez que j'ai du mal à suivre le calendrier et être à l'heure au rendez-vous. Déjà lundi, minuit sonné, et je n'ai pas encore proposé l'image pour mardi. Je n'ai fait aucune visite et pas eu non plus le bonheur de laisser un petit mot en réponse à vos commentaires.
Je sais que beaucoup d'entre vous sont très réactifs, mais j'ai quelques scrupules et préfère vous proposer de publier le mardi 7 juin.
Comme on l'entend beaucoup dans les séries américaines je vais vous dire "je suis désolée", vraiment désolée et j'espère que vous me pardonnerez tous ces retards qui se situent entre travaux (dieu que c'est pénible) et une fin d'année surchargée.
Mais l'image que je vous propose, j'en suis certaine vous séduira.
Merci de votre compréhension, de votre fidélité et de vos si intéressantes participations.
Adamante
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Merci Adamante et monsieur, voici...
RépondreSupprimerLe rendez-vous...
Il la cherchait des yeux
Au loin telle une aiguille
Dans une meule de foin
Dense végétation
Au coeur de l'été
Paravent vert,
Juste les toits émergeaient
Tels des icebergs
Dans une mer émeraude...
Il la cherchait des yeux
Susan, désespérement
Se disant que l'hiver
Qui met à nu
Complique moins les choses,
Alors il cria son nom
Susan, SUSAN...
jill bill
http://jill-bill.eklablog.com
Je ne me suis pas rendue compte que c'était en... hiver, tant pis, après tout l'imagination est au pouvoir, clin d'oeil de JeeBee
RépondreSupprimerNe sois pas désolée... chacun fait ce qu'il peut.
RépondreSupprimerC'est un bien joli paysage... je suis sûre qu'il y aura de nombreuses propositions.
Passe une douce journée. Amitiés.
j'aime cette image où les couleurs fondues laissent à la neige et à l'eau la possibilité de voler au temps des couleurs vives pour transformer ce paysage arrêté dans sa course en folie passagère vivante et joyeuse...
RépondreSupprimerC'est très bien, moi aussi je suis dépassée par le temps, et fatiguée aussi, enfin bref, ne t'en fais pas Adamante, il n'y a pas urgence, ce tableau est très beau
RépondreSupprimerJe t'embrasse avec amitié
Non ce n’est pas l’hiver
RépondreSupprimerLe voile
Est de brume
Le soleil pâle
Éclaire à peine
La blanche colombe
Le clocher se hausse
Au-dessus de la ville
Les arbres s’inclinent
Baignant leur chevelure
Dans l’onde du courant
Qui coule en frissonnant
Non ce n’est pas l’hiver
Mais Juste un printemps
Jour de pluie et de grêle
Brouillant l’instant
ABC
Étant absente toute la fin de semaine, je t'envoie ma participation dés maintenant...
Tu trouveras ma réponse à cette proposition 45 en cliquant sur mon prénom
RépondreSupprimerDamante, Prends ton temps dans tes bras de temps en temps et embrasse-le.
Bisou
Comme je suis toujours "en retard", je préfère et ce n'est même pas sûr que je sois au rendez-vous. Comme toi, entre les stages, les racontées, la demande de reprise de l'école pour l'année prochaine qui me fait réfléchir (et quand je réfléchis je ne fais pas grand-chose !) etc... Je ne vais quand même pas me plaindre de tout cela.
RépondreSupprimerEn tous cas, le tableau me plait beaucoup^.
Amitié.
Merci de laisser un peu plus de temps Adamante.
RépondreSupprimerhttp://lacachetteajosette.blogspot.fr/
programmé pour mardi 7 !
bonne journée
Coucou Adamante
RépondreSupprimerSans ton "retard", je n'aurais pas pu participer ! Alors un grand merci et voici mon texte programmé pour mardi 7 juin :
NEIGE SUR LE RHIN
La neige s'appropriait tout, et la vie refluait, glacée, rongée d'Ennui, sous un ciel de brume.
Le froid et la bise avaient vidé les rues !
Le Temps aux doigts blancs, pâle comme un soupir, confit sous l'hermine, sombrait dans des rêveries mornes...
Tous les espoirs des Hommes gisaient, gelés, et se terraient autour de la flamme d'un foyer dont les lueurs rougeoyantes dansaient sur les vitres givrées...
Et l'Ennui cognait aux fenêtres
pendant que la télé braillait ses sinistres nouvelles,
pendant que l'on meublait le Temps de sommeil, de romans et de câlins impromptus,
Fenêtres des maisons cossues échouées comme navires-forteresses
Maisons au cœur d'une végétation touffue d'arbres noirs dressant leurs branches entrelacées,
Branches sur lesquelles les flocons de neige s'étaient amassés, agglutinés, avant de glisser sur le sol dans un long chuintement, soufflés par le vent qui rôdait et cinglait,
Ennui comme pour rappeler à l'Arbre ainsi qu'à l'Humain que toute étape de croissance est douloureuse, qu'importe les saisons...
Une Force s'était déversée sur ces arbres qui les poussait à s'élever en étages vers le Haut de la montagne.
Ils avaient pris de l'expansion et occupaient tout l'espace.
Mer béatifique aux bras levés en adoration, que couronnait comme un pur calice une Cathédrale
Cathédrale surmontée de la flèche dentelée de son clocher...
Flèche dentelée, merveilleuse broderie spirituelle qui escamotait la nudité livide du ciel, comme happée par l'Infinie Beauté de l'Autre Rive, diffusant sur les Humains et Arbres une luminosité sereine...
Les nuages s'étaient refermés sur un pâle soleil qui tentait vainement de rivaliser avec cette clarté céleste, puis capitula et sombra dans le Rhin,
Rhin roulant ses eaux noires le long de la Berge murée de pierres,
Berge sur laquelle croulaient en folles loques échevelées des buissons épais écrasés sous des édredons ouatinés....
Il y eut soudain dans l'air de mystérieux claquements secs .... comme ceux d'une mitraillette ?
Suivis d'un long chuintement d'ailes ?
Comme l'âme qui quitte le corps vers le Repos éternel, une cigogne traversait le ciel austère ....
Vers quel horizon ?
Spasme de vie dans ce monde lunaire !
Luciole
on court tout le temps ... renouer avec plus de lenteur fait du bien. Ma petite participation programmée pour mardi 7 belle fin de dimanche
RépondreSupprimerchut lorelei, chut !
laisse le village endormi
au silence du fleuve
Jeanne Fadosi
http://fadosicontinue.blogspot.fr/search/label/l%27herbier%20de%20po%C3%A9sie
Bonjour Adamante
RépondreSupprimerma petite participation du jour:
Ma ville,
J'ai aimé le silence de tes ombres laiteuses
légères, furtives
dérobeuses de nuit.
Plus de noir, plus de gris
l'espace a rajeuni
de ta douceur laineuse.
Nos pas s'étirent vers la nuit
un souffle frais adossé aux épaules
l'espoir serein de peindre un nouveau monde.
Coule la vie sur les trottoirs bleuis
malgré les mots gercés,les regards dérobés.
Ma ville a le coeur assoupi
les murailles sont d'ombre
et les mots au silence.
Dors, dors
demain il fera jour!
Balaline
http://balaline.eklablog.com
Belle soirée et merci du partage