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mardi 8 mars 2016

L'herbier de poésie proposition 37


Voici une photo de Jeanne Fadosi pour la page de mardi prochain. J'ai hâte de vous lire.
Belle semaine à tous et à toutes.



11 commentaires:

  1. Coucou mesdames... ah ok... merci à vous... en y va ! JB

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  2. La complainte du parapluie...

    Temps de chien
    Par la vitre
    A ne pas mettre
    ...Un parapluie dehors !
    Pitié... Pitié,
    Ce nordiste se rêve sudiste
    Plus besoin de se mouiller
    En vacances
    A l'année peuchère...
    Avec cet écriteau
    « Fermé! »
    Pour cause de beau temps !
    Temps de chien
    Par la vitre
    Soupir, madame veut sortir,
    Il en est tout retourné à l'avance
    Mais elle s'en bat l'aine,
    Il fait venteux en plus
    Ca sent le pépin !
    Et comme madame est tête en l'air
    Elle va encore l'oublier
    Dans un coin...foi de pébroque !
    Temps de chien
    Par la vitre
    Il se replie, se fait tout menu
    Espère que s'ouvre...
    Une éclaircie !

    jill bill

















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  3. Merci à Jeanne.
    J'aime beaucoup cette photo.

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  4. Coucou Adamante
    OK et merci à Jeanne
    Je vais essayer
    Bises

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  5. Comme je suis prise ce WE, je t'envoie mon texte, qui je l'espère, sera accepté par cette case commentaire :

    LA GOUTTE D'EAU





    La pluie cingle le pare-brise. Décor aquatique que racle la musique saccadée des essuie-glaces.


    Obligation de m'arrêter, moteur coupé !


    Attente patiente...


    La colère crépite sur chaque seconde qui passe, charriant l'azote subtil, le rugissement puissant des Océans, l'eau primitive tiède encore du germe originel charnel, les éternels recommencements souvent semés d'embûches et d'horreurs, le monde trompeur.... les chamailleries chagrines des vents....


    Turbulences en cascades sur l'effritement du Temps qui enfanteront l'Homme féroce, œuvre sublimée contenant Ciel et Terre, ivre de ses errances, pris dans une trajectoire dont il ignore tout....


    J'aimerais cueillir la Beauté sauvage qui vient du fond des Temps en chaque goutte qui coule, source de vérités profondes, espérance de vie enfermée dans la poésie de son âme immortelle.


    Multitudes de gouttes qui tutoient le Ciel, se répandent et fécondent la plaie béante de la Terre matricielle méprisée, massacrée par l'Homme.


    La goutte d'eau sait d'où elle vient et où elle retournera : une goutte perdue dans l'immensité des eaux... alors que la marche aveugle de l'Homme -poussière dans l'immensité de l'Univers - l'entraîne vers des rivages à jamais perdus.


    La goutte d'eau sans cesse défie l'Espace et le Temps.... mais l'Homme traverse des guerres meurtrières, s'égare dans des déserts arides, confie son âme à des tyrans avides qui fanfaronnent...


    Larmes de l'Homme enfermé dans le béton et les éternels renoncements qui enfantent l'enfer.... Homme captif des causes vaines, des libertés bafouées.... gangréné par la trahison de ceux qui le sonde sans répit en sa profondeur pour en tirer profit !


    L'Orage soudain jette avec rage des trombes d'eau sur la voiture et la campagne.


    Je frémis en pensant aux dérèglements climatiques - ouragans, villes englouties, sécheresse.... - prévus par les climatologues... dont nous avons déjà des avant-goûts !


    Toute la campagne alentours boit goulûment la colère du ciel ; mais un arbre géant, secoué violemment, fait triste mine sous la cataracte qui lacère son feuillage.


    Des diamants se mêlent et s'entremêlent sur la vitre rudoyée, et le tonnerre roule sa Gloire d'apocalypse en d'aveuglantes clartés sur mes nerfs à vif ... Poumon de l'air dilaté à l'extrême qui entonne son chant de soudard au-dessus de la vie liquide ...

    Peut-on aimer ce qui cherche à vous détruire ? Terrée dans ma voiture ballotée, je crie des mots qui rebondissent et volent dans l'espace clos... et j'aime tout ce tintamarre, cette furie rebelle et libre...


    Mais je n'y vois plus goutte !

    Merci Adamante et à mardi . Bonne soirée toute douce

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  6. SPLASH ! ..... splash ... splash

    Les gouttes s'écrasent sur l'objectif. Comme des larmes dans les yeux. La vie s'embrouille comme la vue. Zoom avant, les couleurs s'entrelacquent. Zoom arrière, comme je l'aime cet arbre penché sur la rivière. Douce et caline symphonie en bleu-vert ourlé de mauve.

    À moins que Nounours, interdit devant cette flaque d'eau in-connue, renonce à s'y noyer.

    La vieille Marmotte

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  7. Non ce n’est pas une vitre où dégoulinent pluie et neige mêlées !
    Non ce ne sont pas mes lunettes après ma traversée sous l’orage.
    Non ce n’est pas ma dernière aquarelle
    Non ce n’est pas mon paysage vu à travers mes larmes de chagrin.

    C’est simplement l’état du timbre que je viens de lécher !!!
    Je n’ai plus l’habitude de faire travailler ma langue ainsi ; trop mouillé ce timbre.
    Pour une fois que je voulais renouer avec ce rituel des vacances. Une carte postale c’est quand même plus sympa qu’un bref texto ou qu’un e-mail envoi groupé. De plus c’est quand même bien agréable de recevoir dans sa boîte aux lettres une jolie carte choisie avec amour.
    Mais de nos jours, la carte postale de vacances est tombée en désuétude et moi avec !
    Si je veux encore envoyer des cartes postales, de deux choses l’une :
    Ou je tempère ma langue
    Ou j’achète des timbres autocollants.

    Mille baisers bien secs d'un long séjour dans le Sud.

    jamadrou jama.e-monsite.com

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  8. Gouttes gouttelettes de pluie
    Ma palette s'abreuve
    Gouttes gouttelettes de pluie
    Mon pinceau aussi

    Je glisse sur la toile
    Instant bonheur et charme
    Mon tableau se nourrit
    Des larmes du paradis

    ABC
    http://jardin-des-mots.eklablog.com/

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  9. Une seconde version, plus moi :

    Peinture éphémère
    Au fil de son eau
    Sur la vitre du palais
    Pas si laid
    Messire Joli
    Les larmes du paradis
    Décolorent les marches
    De son humble cabanon

    De là-haut se déverse
    Un dernier saut
    À l’assaut de sa fenêtre
    La vie coule
    Sur les carreaux
    D’un coup de baguette magique
    Son petit bout de royaume
    Se « pastellise »

    ABC

    http://jardin-des-mots.eklablog.com/

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  10. Voici, tardivement, mon humble contribution à cet herbier
    Il pleure sur la vitre
    et le jardin devient flou,
    tel le vaste monde.

    Dans la neige et dans le froid
    Les oiseaux ont déserté.

    bises

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  11. j'ai oublié d'être précise sur le lien
    http://fadosicontinue.blogspot.fr/search/label/l%27herbier%20de%20po%C3%A9sie

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Merci de vos commentaires, ici et sur nos blogs respectifs. Adamante