Petite supplique sur la place de mon administration :
Si vous pouviez noter systématiquement sous votre texte l'adresse que vous souhaitez que je mette en lien, cela me faciliterait la tâche car la mise en page me donne vraiment du fil à retordre.
Merci beaucoup et belle inspiration.
Ok Adamante, je vais mettre en lien mon http... merci pour la 35, y a plus ka !
RépondreSupprimerLa pluie...
RépondreSupprimerUn temps chagrin
Déverse sur la ville
Son humeur chagrine
Il pleut comme pleurent
Des pleureuses
Veillant un macchabée...
Il pleut
Comme vache qui pisse
Il pleut des cordes, des hallebardes...
Il pleut, dans ma maison,
Ploc, ploc, ploc, note monocorde
Fait la pluie au seau
Ploc, ploc, ploc, même ton,
Ploc, ploc, ploc...
Par la lucarne du grenier
Je guette l'éclaircie bleue...
Ploc... ploc... ploc... et puis plus rien,
La pluie lugubre se tait
L'oiseau chante, tchip, tchip, tchip
Et moi je siffle...
jill bill
http://jill-bill.eklablog.com
<< Une femme chaque nuit voyage en grand secret >> Paul Eluard.
RépondreSupprimer<< Une femme ....
Elsa, la quarantaine, chausse ses lunettes. Elle est vêtue de son tailleur grenat en laine. Nous sommes au coeur de l'hiver ; la nuit va être froide. Soigneusement maquillée, ses cheveux chatain clair retenus sur la nuque par une large barette d'écaille brune. Elsa saisit son répertoire téléphonique : sa mémoire lui fait parfois défaut. Il faudra que je mette ce numéro parmi mes privilégiés, se dit-elle, je gagnerai du temps en n'appuyant que sur une seule touche ! A la lueur de la lampe qui éclaire doucement sa modesste pièce de séjour, ses yeux d'un gris-bleu intense parcourent les numéros à la lettre C ... Voilà. Ses doigts experts composent 04 78 69? 58 57 ..... La voix qui coule dans son oreille amène sur ses lèvres un sourire de satisfaction. Elle enfile son manteau, se coiffe de son chapeau de feutre noir "kangoo", et s'emmitouffle dans son châle aux motifs fleuris. Elle enfile ses gants ....
<< Une femme chaque nuit .....
Elle jette un coup d'oeil à la pendule. Non, elle ne sera pas en retard. On ne l'attendra pas trop longtemps. Elle va pouvoir sauter dans le bus de 21h10, comme chaque soir Elsa se prépare à la rencontre quotidienne. Préparer son coeur se dit-elle, être attentive, complètement, oublier la journée et ses tracas. Les flocons de neige qui commencent à virevolter rafraichissent son visage, ses joues rosies par la chaleur intérieure.
<< Une femme chaque nuit voyage .....
L'autobus de 21h10, précis, s'arrête à la station Séverine. Il y a peu de monde à cette heure, et par cette saison. Elsa choisit toujours la même place. A l'avant. Près de la vitre gauche. Derrière le conducteur. Prêter toute son attention aux lumières de la ville lui permet de faire le vide dans sa tête et de mieux se préparer à la rencontre de chaque nuit. Parfois, quelque scène comique se déroule sur le trottoir que longe le véhicule. Un sourire amusé illumine alors ses traits fins. Bientôt, elle sera rendue à destination : la maison cossue, en banlieue. La grille en fer forgé quelle va pousser. Le jardin qu'elle va traverser. La porte éclairée qu'elle va ouvrir après deux coups brefs sur la sonnette, à droite.
<< Une femme chaque nuit voyage en grand secret ...
Personne, dans l'entourage d'Elsa ne connaît ce qu'Elsa va faire dans cette banlieue lointaine et déserte à cette heure. Elle ne souhaite pas en parler. C'est son jardin secret ..... Soudain elle se hâte. Quelques mètres à peine la séparent de l'arrêt où elle est decendue à la maison cossue Son coeur commence à vibrer du plaisire qu'elle éprouve à chaque rencontre. Même au coeur de cette nuit d'hiver rien n'a bougé. Au fil de chacun de ses voyages, seule la nature amène quelques changements qui rythment les déplacements d'Elsa : Il fait plus chaud, les arbres retrouvent leurs feuilles, les fleurs du jardin embaument ..... Elsa va tout à l'heure poser un baiser sur le front de la vieille dame qui l'attend, assise dans son fauteuil, sa couverture à carreaux rouges et verts couvrant ses jambes désormais inutiles. Elsa va lui raconter, par le menu, avec mille détails, la vie du dehors. Ce sera la valse des mots ... Les phrases entrecoupées de longs silences ... Rien ne bouge ...
Ce soir encore, Une femme chaque nuit voyage en grand secret .
http://leblogdelavieillemarmotte.over-blog.com
OK Adamante.
RépondreSupprimerEt voilà, la News est arrivée ! il suffisait peut-être de patienter ?
RépondreSupprimerBleu nuit.
RépondreSupprimerIl y a des jours, il y a des nuits où la fenêtre de notre cœur pleure. Gouttelettes transparentes qui tracent dans le bleu nuit, des sillons vers le noir. Rides du temps qui plissent et mouillent le bleu ciel. Pastels tendres qui se diluent dans la poussière du temps. Et puis, il y a des jours il y a des nuits où l’horizon s’éclaircit, une lumière si douce si calme attire gouttelettes de pluie et fumées obscures pour lentement, un à un, effacer les barreaux de notre fenêtre, fenêtre qui s’ouvre alors, sur un monde éclairé et serein.
jamadrou: jama.e-monsite.com
OK Adamante et merci je vais m'imprégner de cette image...
RépondreSupprimerQuelques larmes
RépondreSupprimersur ses dernières cigarettes -
dehors l'éclaircie
ses cendres fument encore
et se dispersent les ombres
des larmes du désir
laisser derrière soi
le mal qui ronge -
la brume se disperse
ABC
http://jardin-des-mots.eklablog.com/
Quelques pleurs
RépondreSupprimersur ses dernières cigarettes -
dehors l'éclaircie
ses cendres fument encore
et se dispersent les ombres
des larmes du désir
laisser derrière soi
le mal qui ronge -
la brume se disperse
ABC
http://jardin-des-mots.eklablog.com/
Cette version annule et remplace la précédente que je viens d'envoyer, excuse-moi, j'ai préféré éviter la répétition du mot "larmes"
bonne soirée
Ma participation ne sera publiée sur mon blog que mercredi.
RépondreSupprimerJe viens de m'apercevoir d'une autre répétition....
RépondreSupprimerEst-ce que je n'abuse pas en te demandant de remplacer mon dernier vers par :
la brume se dissipe
Merci, je suis désolée pour ces petits tracas que je t'occasionne.
En fin de semaine je pars pour quelques jours en vacances cela va faire du bien...
J'étais sur la composition de la page, c'est fait. Il n'y a aucun problème. Profite bien de tes vacances.
SupprimerAmicalement
voilà ma petite participation rédigée tout à l'heure, pas tout à fait brute par rapport à mon premier jet, juste un élagage
RépondreSupprimerSeul miroir de sa geôle
là-bas, dans les douves
pâle reflet de son ombre,
les noirs barreaux de malheur
et ses larmes
Jeanne Fadosi
http://fadosicontinue.blogspot.fr/search/label/l%27herbier%20de%20po%C3%A9sie
Ici aussi Admante, merci pour tout
RépondreSupprimerLa fenêtre est bleue
comme le rideau bleu
je suis au chaud
je vois des bleus
le dehors et le dedans
en fondus enchaînés
la pluie ruisselle au carreau
mon spleen s'en mêle
bleue la chambre
gris le temps
nuances subtiles
combien sont-elles ?
Le peintre a touché les couleurs
et j'admire celui qui oublie
le dehors et le dedans
pour créer une image
d'un gris qu'il cherche
qui n'est qu'en lui
clair dans sa tête
gris de Payne
http://marinezou.blogspot.fr/
De belles participations pour cet herbier que je n'avais pas vu.
RépondreSupprimerExcuse moi mais j'oublie, systématiquement, de mettre le lien. Il faut que j'y pense sérieusement.
Je suis absente la semaine prochaine.
Bon après-midi Adamante
Un très beau partage encore sur cette page. Merci Adamante et merci à vous
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