Voici, un peu en retard, la proposition pour la page de mardi prochain.
J'espère que tout comme moi l'image vous parlera.
Un grand merci à Susi S
qui a accepté de jouer avec nous.
Attention, vérifiez, révisez les règles de la communauté ICI
Photo © Susi S
Merci Adamante et à Susi S aussi ! En avant...
RépondreSupprimerIl est des nuits...
RépondreSupprimerTels des flambeaux éteints
S'embrasant au feu
D'un soleil couchant,
Ku Klux Klan nocturne
Cérémonie macabre
Sous la noirceur des cieux...
Il est des nuits
Où le hibou
Reste au creux de l'arbre
La grenouille
Au fond de la mare
Le mulot
Sous terre
Le fantôme
Au château
La bigote
Au fond du lit...
Il est des nuits
Qui lèvent
Des armées de roseaux ;
Il est de nuits
Dans les marais
Où l'oeil du diable
Ordonne on ne sait quoi...
jill bill
J'aime beaucoup l'intensité de cette photo de Susi S, voici le texte que d'emblée il m'inspire :
RépondreSupprimerBaudelaire, en son spleen, abandonna son ciel bas et lourd, sur un champ de roseaux. Au miroir d’un étang, les ombres de leurs épis trouvèrent un rayon de lumière, laissant jaillir, dans le noir, les forces de la vie…
Bonsoir à tout le monde !
RépondreSupprimerL'Attente.
Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers
Lances-étoupe et bâtons, prêtes à flamboyer
Le choeur lourd des esclaves est encor en éveil,
Un seul geste devant
Vers un ciel entr'ouvert .....
Françoise ISABEL, la Vieille Marmotte
une image troublante, poétique et belle
RépondreSupprimerle dernier soleil
s'est piqué à la quenouille
pour dormir cent ans
Jeanne Fadosi
http://fadosicontinue.blogspot.fr/
Je m'aperçois que j'ai oublié de te redonner mon lien de blog :
RépondreSupprimerhttp://jardin-des-mots.eklablog.com/
Bonne fin de soirée et à mardi (cette photo est vraiment magnifique !)
Coucou Adamante, je t'envoie ce texte pour cette très belle photo, merci
RépondreSupprimerDans le fond opaque du marais
Quand le ciel s'obscurcit
Les sentinelles du soir
Gardent l'encre des vies aquatiques
Se livrant au dictat du couchant
Qui, l'espace d'un instant
Coiffe son auréole incendiaire
Tandis que le ciel violine
Brulé de ses derniers rayons
Abandonne la lutte
Il laisse la place aux sorcières
Pour une nuit de sabbat...
marine D
Dans le tunnel
RépondreSupprimerElles attendaient
Soudain réveillées
En rang serré
Les ombres avançaient
Vers la clarté
Mais du soleil
Ce n'était que le reflet
Elles se précipitaient
Et se sont retrouvées
Au fond de la grotte
Sans comprendre
Qu'il ne se passait
Qu'un voyage
Au bout de leur nuit
LC de la Cachette texte
Ils avancent sans peur, se hâtent.
RépondreSupprimerLes premiers ont trouvé le chemin vers la lumière.
Il ne faudrait pas que la nuit se referme avant qu'ils aient eu aussi franchi le pas.
Merci, Josette, de ta participation. J'ai laissé cette jolie poésie en commentaire afin que je puisse te répondre. Je la publierai pour mardi, mais Je t'invite à relire les règles ou surtout la règle fondamentale de la communauté : pas de rimes.
RépondreSupprimerhttp://imagesreves.blogspot.fr/p/communaute-lherbier-de-poesie.html
Sont bienvenus le Haïku (un ou plusieurs) , le tanka, haïbun et toute la famille , le poème de l'instant à la façon des poètes chinois, la prose poétique.
Il y a beaucoup de communauté pour la versification, raison du choix de l'herbier de se démarquer.
Bien amicalement, adamante.
Bonjour Adamante,
RépondreSupprimerBelle ambiance!
Voici ce que cela m'a inspiré:
Face au Levant
Tête nue filetée d'or
Le roseau se dresse
Lui
Et ses frères
Foule oscillante
Emergeant des rêves épars
Des traquenards bleus
Abandonnés par la Sorgue.
Salut au soleil
A sa chaleur
A la vie...
J’ai traversé le temps, j’ai traversé les terres.
RépondreSupprimerJ’ai vu les hommes noirs debout dans les bayous, cherchant au loin la lumière pâle qui guidera leurs pas vers la liberté.
J’ai traversé les marécages la peur au ventre.
Je n’ai pas saisi le bruit des clapotis dans le noir du soir.
Le bruit sourds des pas dans les massettes à larges feuilles.
J’ai traversé le temps, j’ai traversé les terres, j’ai cru entendre le sifflement des machettes.
Oui, j’avais la peur au ventre.
J'ai posté ta proposition 32 sur Emprises de brises
RépondreSupprimerMerci Adamante, je vais lire cette récolte
http://emprises-de-brises.over-blog.com/#fromadmin
Dans cette nuit lunaire
RépondreSupprimerQue rien ne trouble,
On entend la lente mélopée d'une geisha
qui s'accompagne au shamisen;
En fermant les yeux,
Elle rêve à l'Amour
Et qu’à son bras droit,
Elle se laisse entrainer au rythme d'une danse
Au pas nonchalant et sensuel...