photo Marine |
Tristes tournesols, automne incertain ?
Le soleil boit à la santé d'l'été en fleurs...
Je vous remercie de vos participations.
Adamante
Tristes tournesols,Tu pendouilles, assoiffé,Sous un ciel souillé !Chevelure ébourifféeDans une aube délavée,Trois de tes fleurs pointent ;Feuilles lustrées vertesSur fond de buissons ternes,Tu guettes l’ondée.
La chanson de Charles...
Une deux trois abeilles mexicaines
Descendues d'leur car
Au Jardin Extraordinaire
Commandent trois Margarita
Dans un verre jaune tournesol
Assises sur vert tabouret...
A la santé d'l'été en fleurs
Hic hic hic
Ses ors qui nous tournent la tête
Ivresse à ciel ouvert
Dans ce coin de douce France,
Qu'il fait bon « Trenet » ici...
Bouquet de soleils
fait de l'oeil aux butineurs
- Tu montes chéri -
Un deux trois bourdons américains
Descendus d'leur car
S'installent bruyamment au vert...
Joue chérubin en pierre, joue sur ton luth
Au bar des insectes
La chanson de Charles...
Plus haut toujours plus haut, leurs rêves les transportent dans des conversations interminables, qu'elles échafaudent de connivence, lors d'escapades nimbées de mystère.SecrètesElles « conciliabulent »escapades blondesélancées sur leur tigeJe les soucoupes volantesJusqu'au jour où, enfin, il leur semble décoller. En dignes filles d'Icare, elles s'envolent, dans un heureux tourbillon : rêve, réalité ou transport d’allégresse ?Adieu nos sœursle voyage s'ouvre à nousen lévitationEn-dessous d'elles, le jardin en extase les regarde tourbillonner. D'une saison à l'autre, l'été ouvrant la porte à l'automne, les topinambours s’interrogent. Combien de jours leur restent-t-ils pour s’illusionner avant les premières gelées ?Dernière valseavant leur grand sommeilde leurs nuagesHiver les décrochera
©ABC
Il est temps d’oublier
Soleil brûlant, mer, maillot
Dans le jardin, les soleils jaunes se font
géants pour toucher le ciel
Fleurs jaunes s’étirent
En torticolis du soir
La brume est au sol
Octobre est là, le soir tombe si vite que le
temps manque pour cueillir les dernières pommes du verger.
Des pommes pommes pommes
Tarte gourmande et sur la table
Bouquet rudbeckia
Le vent agite les hautes tiges, la pluie
mouille de soulagement les grandes pousses dressées vers le soleil levant dans
un ultime effort pour toucher le ciel
Les arbres pleurent leurs feuilles détachées
du réel
Feuilles qui volent et dansent sur les notes
de la musique du vent
Tout me rappelle que l’automne s’installe
confortablement.
Quand
j'ouvre la porte le petit chat Neoù trouve refuge sous l'hélianthe qui dresse
ses grandes fleurs et sous la sauge odorante, il y vit mille aventures, on perd
sa trace pour un bon moment, je l’appelle, il fait le sourd, il se joue de
moi...
Il
est si petit, je ne peux m'empêcher de craindre qu'un prédateur vorace à
l'affut n'en fasse qu'une bouchée...
Ce
matin d'octobre
les
fleurs jaunes ploient leur tiges
toutes
en souplesse
Une averse soudaine agite le massif, vite,
vite mon chaton, viens te réfugier sur tes coussins et t'accrocher aux
rideaux !
Hélios Anthos, Hélianthus
Dans le soir finissant, alors que la lumière
irradie l’océan, je marche sur le chemin de grève. Le parfum de quelques
épineux m’éveille.
Quel bonheur de vivre !
Un rien qui s’offre
avec le vent complice
et tout est parfait.
Quelques fleurs s’empourprent en cette
arrière-saison. Filles naturelles du Dieu flamboyant, enfants de la Terre où
elles accrochent leurs racines jusque dans les sols les plus rudes, elles
tirent leurs langues d’or au ciel.
Soleils et fleurs
petits astres délicats
magnificence.