Un détail de la Bannière de Mawangdui |
Je publie pour une seconde fois cette page car l'e-mail de Serge s'est égaré dans les méandres de free.
Le voici donc en première position. Pardon à tous. Adamante
Terre lointaine, territoire d’orient
Je connais un pays où les hommes ne pensaient
pas leur corps loin de leur esprit,
Où ils se sentaient un, et dans la
possibilité d’agir de l’un sur l’autre,
(du corps sur leur état d’esprit et même sur
la sagesse de leur pensée,
de l’esprit sur l’état de ce corps qu’ils se
sentaient être ).
Entre les deux, ils ne parvenaient pas à
glisser ne serait-ce qu’une feuille de papier.
Marquis’ Ma Wang Dui
En fait de vie éternelle,
Dû mourir pour être.
Dans cette part du monde,
Qui regardait autour d’elle, non pour
prendre, asservir et corrompre,
Mais en se souciant de bien-être, de l’ordre
des choses, d’être et de bien faire plutôt que de faire simplement, et produire
beaucoup-,
Un animal n’était pas que kilos de chair,
Mais noble forme de l’être,
Expression d’une sagesse inscrite dans la
trame des formes observables du réel,
Modèle à suivre et exemples de pratique.
Portant dans la mort,
Sa bannière, elle donna vie
Au grand renouveau.
Là, la vie n’était pas que force à dompter,
Mais aussi espace où s’harmoniser :
Dynamique vivante, partout ! en soi et
au dehors,
Énergie vitale à laquelle il importait de
rendre la possibilité de circuler,
De s’épanouir en toute liberté.
Elle vécut Qi gong
D’une peau de melon mourut ;
Bannière a sauvée
Dans ce coin du monde, vivait une marquise de
Dai,
Noble de Ma Wang Dui,
Qui emportant dans sa tombe un trésor,
Nous permet 2000 ans plus tard de lire encore
ce qui lui tenait à cœur, à l’époque
Et de le défendre aujourd’hui encore,
Pour qui veut faire de son art, sa pratique.
La marquise de Dai ,
Marquise ou même duchesse,
Valait bien une reine .
Serge De La Torre
https://instantsdecriture.blogspot.fr/
http://www.tao-yin.com/tao-yin/mawangdui_duchesse.htm
Respiration :
J’inspire,
J'expire
Je soupire,
Je bâille
Je respire,
Je m'étire,
Je chante pour les
étoiles,
Amorçant les premiers
pas,
Du bal de la nuit
Je bâille
Tout mon corps rime
Au rythme de ma vie
En chemin de lumière
Au feu des rayons
nocturnes
Je plonge au cœur du
bien-être
J’apprends
l’épanouissement,
Le chant des mots
m’emporte
Sous la bannière du
temps
Je vais vers un
ailleurs
J’inspire,
J’expire,
Je soupire,
Je bâille,
Sans m’endormir
Un pas de deux
Une course folle
J’explore mes limites
Sur un chemin
bienfaiteur
Je danse sous les
étoiles
Ce soir je suis au
bal
La bannière de MawangduiCe texte que je vais écrire pour la page 111, oui oui c’est ce chiffre 111 qui m’a invitée à élever mes pensées pour les voir s’envoler telles feuilles au vent en direction de l’Herbier.Ce chiffre 111 m’a dit d’avoir confiance en ma sagesse intérieure et mes intuitions.Il m’a dit : vous faites partie d’un tout et vous êtes importante pour l’humanité et son élévation, soyez convaincue que vous pouvez être une source d’inspiration pour le monde.Pour écrire ce texte, c’est certain, j’aurais aimé ne rien connaître de cette Bannière, j’aurais pu alors vous raconter n’importe quoi. Ce n’importe quoi qui fait de moi ce que je suis.Je vous aurais dit : à trop voler aux quatre vents depuis si longtemps la soie de cette bannière s’est usée, la voici pleine d’accrocs. Ou alors je vous aurais dit les dessins et couleurs de cette bannière se sont estompés (et non pas estampés) avec le temps pour nous donner à lire l’essentiel.Je vous aurais dit, regardez les personnages, ils ont l’air de faire leur gymnastique sérieusement mais sans fatigue. Et le fond de l’air dans ses tons de jaune de brun de roux nous laisse penser qu’il fait doux. Vraiment faire ainsi sa gymnastique doit être plus agréable que devant son écran en compagnie de Véronique et Davina.Recette de gym tonique sur cette bannière ou recette pour préparation du corps à d‘autres jeux plus érotiques et plus coquins ? On aurait pu lire tout ça dans les accrocs disparus.Quoiqu’il en soit, soie, de jolis personnages aux traits sûrs, au geste parfait.Mais pourquoi donc l’artiste n’a-t-il pas voulu signer son œuvre ? Œuvre qui pourrait faire fureur dans nos musées où l’inachevé est « une fin en soie » ![Bien sûr, je sais que tout ce que je viens d’écrire n’est que faribole puisqu’en fait je suis bien renseignée sur cette Bannière de Mawangdui, j’aurais dû la vénérer et être plus sérieuse. Alors je dis à la Marquise de Dai, paix à votre âme Madame la Marquise il n’y a pas feu au domaine, je ne suis que pauvre écri-vaine qui dit n’importe quoi ne sachant parler que le « JAMADIEN FUNICULAIRE » *, une langue bien pendu parlée par une minuscule communauté installée au sommet de la terre qui penche, là au bout de la terre.]*Cette langue est expliquée en détail dans mon ouvrage : « Langue vernaculaire et communautés »jamadrou © 9 mai 18 (A fleur d’images)
La bannière de Mawangdui
Du méthane fuse, enflammé, symptôme d'une décomposition organique. Des archéologues, dépêchés en urgence découvrent un site funéraire de femme noble étonnamment conservé. Parmi les objets, une bannière de soie, peut-être le voyage que devra suivre son âme. L'autre étoffe évoque des postures d'une gymnastique millénaire.
L'art du calligraphea décomposé le gestepour mieux l'expliquerQue disait ce précieux mémo à l'âme de la défunte, à son corps sublimé ?Un tissu préservéun ou des corps en mouvementpuissance de l'imageQue dit par delà les âges, cette découverte improbable de lointaines coutumes ? Les gestes ont traversé le temps, survécu à leur effacement, trouvé une nouvelle vigueur.Que restera-t-ilde nos époques presséeset de nos futurs ?©Jeanne Fadosi, mercredi 9 mai 2018pour l'herbier de poésies 111lien vers mon blog sur le mot clé l'herbierde Poésies
La
bannière de Mawangdui
Sur la bannière de
Mawangdui
Fusionnent des
symboles de vie
Empruntés au royaume
sacré
Où les ours et les
loups cohabitent
Le dragon et la grue
vivent en paix
Le singe et le faucon
veillent
Les énergies
bienfaisantes circulent
Elles font partie
d'une danse
Aux gestes lents et
codés
Immuable et toujours
renouvelée
Autour de la
dépouille de Dai
Le Qi Gong s'illustre
En toute sérénité
Fusion cosmique
Danse des corps dans l’espace, l’Univers
contient tout. Dans la vibration intemporelle, l’osmose se dit dans la lenteur,
le souffle est là.
L’union est un rayonnement, une fusion
cosmique totale. C’est le chant des cellules ouvertes sur l’indéfini, la
respiration des sphères parcourant le monde originel où l’ascension brûlante de
se réaliser, arrivée à l’apex de sa trajectoire, s’accorde de redescendre pour
accepter le froid.
yin yang, l’eau, le feuenchaînement des sphèresle lâcher prise
©Adamante
Je le mets, mais… voilà
c’est la toute dernière fois
car ici, éblouie ou pas,
on ne rime pas !
Aujourd'hui
Je découvre éblouie
La Bannière de Mawangdui
Grâce à l'Herbier de poésies
Et à sa créatrice Adamante Donsimoni.
Aujourd'hui
Je découvre éblouie
La Bannière de Mawangdui
La curiosité me conduit
Dans le savoir, je m'introduis
Aujourd'hui
Je découvre éblouie
La Bannière de Mawangdui
Apprendre me séduit
Découvrir contre l'ennui
Laura VANEL-COYTTE
http://www.lauravanel-coytte.com