Juste un petit mot pour notre ami Jill Bill qui tricote sa guérison en attendant de revenir nous enchanter de ses mots. Alors ce petit haïku pour porter nos pensées :
Brume de pensées
derrière le gris du ciel
l'espoir, en fleur.
Adamante
et tous les brins. Un bouquet de bises pour toi JB.
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- « Dis Mémé tu crois en Dieu ?
- « .................................... - « Tu crois en Dieu Mémé, dis ...
- « je crois, ....... comme tout le monde.
- « en Dieu , je suis moins sûre ...............
- « Enfin, Je crois dans le dieu que je me suis bricolé, comme tout le monde.
Tout le monde revendique SON Dieu, fabriqué.
Ou pas.
Regarde :
Eau bleue par ici
Tu vogues sur l’Océan
Eau noire par là
Cette eau que nous avons sous les yeux, ma chérie, elle reflète le ciel.
Et le ciel ce soir est bien orageux !
Quel à venir, dis
Et pourtant, dos au soleil
Tout l’or de l’automne »
Françoise La Vieille Marmotte, jeudi 18 février 2021
Petit chêne aux feuilles d’or :
Sous un ciel sombre tant de hargne déversée dans le lit des cours d’eau. Champs, bois et sentiers surnagent.
Baignade forcéeau bord des rives submergées -les arbres pataugent
Pour la première fois, le petit chêne aux feuilles d’or se contemple dans le miroir qui l’entoure. Il eut si soif cet été, il a tant bu cet hiver ! Est-ce un mirage ? Il croit rêver dans ce paysage aquatique. Il songe à apprendre à nager.
Brillance d’or
d’un faible rayon de soleil –
premier portrait
Ne regarder que l’éclat d’un instant en évitant de voir la catastrophe environnante. Le petit chêne est jeune, beau et dynamique, il s’adaptera aux situations extrêmes. Il ignore la répétition, la lassitude, la désespérance, autour de lui tout est si magique !
En artiste peintre
Dame Nature cache sa tristesse
d’un voile d’élégance
Dis-moi, Terre-Mère, est-ce pour consoler les jours que tu m’as conservé mon habit de lumière ? Que les flammes des arbres brillent encore aux couleurs d’automne ?``
Splendeur fugitivechassant les idées noiresaux caprices des vents
L'Adour
Notre belle Adour a débordé, encore une fois à l'issue d'un déluge qui a détrempé terres et vallons. Venue des montagnes pyrénéennes elle a coulé vive ou tranquille dans les vallées pour, bien plus tard, atteindre l'océan. Elle accueille dans ses méandres pêcheurs, oiseaux et amoureux de la nature.
Gorgée de lacs bleus
de trois torrents assemblés
pleine de vaillance
Aux portes d'Aire sur Adour, l'Adour reçoit le Lees qui baigne de ses vertes courbes notre Vic-Bilh lumineux, et hop elle dévale et inonde champs, routes et fossés, coupe les communications et nous oblige à chercher des passages moins périlleux.
Plus tard les gaves du Lavedan, du Haut-Béarn et du Pays basque lui apporteront leurs eaux vives, leurs frayères à saumon revenus dans leur lieu de naissance, tout comme les anguilles. Connus pour leurs « barthes » ces marais riches et giboyeux terres d'inondations et de pâturages, où se côtoient le fameux poney landais et les petites vaches tout terrain.
Après le Gers
les Landes s'en souviennent
de Tartas à Dax
À Bayonne, Adour et Nive se rejoignent avant d'aller se jeter dans l'océan à La Barre, elle a charrié tant d'eaux vives, de petites rivières, déposé ses nappes de limon, mais rien ne l'arrête et finalement elle redeviendra les orages passés ce fleuve plein de charme qu'ont chanté les poètes et les troubadours locaux...
Si belle Adour
comme à une jolie femme
on lui pardonne tout
Inondation
Les arbres du jardin ont les pieds dans l’eau, et les nuages promettent de leur en offrir encore.
Arrivant de l’horizon lointain, d’énormes cumulus assombrissent le ciel.
lourde chape grise
sensation de fin du monde-
le questionnement
Les dieux dessinent aujourd’hui, d’une bien belle façon, leur colère sur la campagne. Tout semble si doux dans ce paysage inondé. Mais derrière l’apparente douceur, la force des eaux est terrible.
palette en demi-teinte
les verts meurent doucement-
quels sombres reflets.
Adamante Donsimoni
18 février 2021
Ici le texte de Annette qui a été oublié
Bonjour Adamante,
RépondreSupprimerJe reviens de chez ABC où j'ai lu sa participation. Et je découvre ici les vôtres, tout aussi belles. J'admire et vous félicite toutes. Mon imagination n'a pas su rebondir sur ce sujet. Cette Adour, à Aire, m'a marquée de sa boue
Encore bravo!
Merci Martine, et j'ai malencontreusement oublié le texte de Annette.Ici :
Supprimerhttps://imagesreves.blogspot.com/2021/02/p-172-un-texte-oubie.html
Ah... Surprise, je n'ai trouvé ma publication....
RépondreSupprimerTous ces textes sont magnifiques !
Je suis vraiment désolée Annette, je ne comprends pas ce qui a pu se passer car j'avais bien importé le texte. Je l'ai publié sur une nouvelle page pour me faire pardonner.
SupprimerCe n'est pas grave, Adamante. Ça peut arriver !
SupprimerEntre trop plein et modération l'eau cette énergie vitale...
RépondreSupprimerje m'associe aux pensées pour jill
Il y aurait beaucoup à dire sur la force de l'eau. Merci pour Jill. Je viens de publier une nouvelle page 172 avec un texte oublié.
Supprimerhttps://imagesreves.blogspot.com/2021/02/p-172-un-texte-oubie.html
MERCI Adamante, ma convalescence se poursuit, cicatrisation interne, avec un régime, portion et peu de condiments, pas encore la tête à la plume... mais je pense bien à vous tous aussi, et bravo encore... Bises, JB
RépondreSupprimerMerci à vous pour vos beaux textes ; j'ai passé mon tour cette semaine, les inondations ne m'ayant inspiré que d'éventuelles choses tristes et je n'ai pas envie d'être triste !!! ;-)
RépondreSupprimerBonne semaine à chacun, chacune ...
Une photo, des textes et toujours la force des mots qui les unit,les brins ont beaucoup de choses à partager et c'est toujours un instant riche et fort, merci !
RépondreSupprimerBon courage à Jill qui nous manque mais qui doit avant tout actuellement pense à elle et aux siens...
Bonne semaine !
Joyeux tricotage Jill !
RépondreSupprimerMerci tous les brins pour tous les mots qui coulent de source !
Pensées pour Jill, la vaillante en convalescence. et merci les brins pour ces textes qui disent si bien la beauté et les tourments de dame nature, l'indomptable.
RépondreSupprimeret désolée Adamante de mon trou d'air dans les neurones qui m'ont fait manquer ce rendez-vous. Tant pis. Du coup j'ai juste expliqué comment la mémoire m'est revenue.