Voici la suite de la page de lundi dernier.
Miro se joue de ses rêves
Rêvant de ses hallucinations
Chantent et dansent les oiseaux
tant que le ciel est azur
Ne tremble pas l'insecte
La toile est vision d'artiste
Les oiseaux ne chassent
Que sous les poils d'un pinceau
Et si je te dis que le ciel est bleu, si bleu
Alors que nous sommes englués dans la grisaille
Et si je te dis que la toile de l’artiste amène un sourire
Alors que l’ambiance est délétère
Ici l’oiselle chante et danse
Un autre la suit benoîtement
Et si je te dis la liberté du papillon
Libre, libre échappé de sa chrysalide
Alors que sur terre des cloportes rigolards
Mutant à vingt pattes se tordent dans la gangue
Alors Juan Miro laisse courir sa main
Et son pinceau suit l’oiseau
Qui surgit de ses rêves
Une poésie radieuse
Un regard malicieux
Alors je te dis que seuls
L’art et la beauté
Peuvent nous sauver
un bien séduisant prolongement de lundi ... et vivent l'art et la beauté qui ne peuvent pas sauver à eux seuls mais qui sont indispensables aussi
RépondreSupprimerL'art nous permet de changer notre regard sur le monde...
RépondreSupprimerMerci Adamante pour cet ajout
RépondreSupprimerC'est magnifique! je suis en harmonie avec vos mots. Bravo les filles!
RépondreSupprimerJe fais partie de l'association de poésie Terpsichore. La présidente nous a demandé si nous avions des poèmes sur le Covid. J'ai répondu que non. je n'ai vraiment pas envie d'écrire là-dessus. Alors elle m'a répondu " Tu peux dire que tu préfères les choses gaies plutôt que le Covid.Il faut contrebalancer les poèmes tristes."
Et bien Josette, tes mots sont en phase avec ceux qui commencent à se former dans ma tête.
Merci pour ce doux moment de lecture
:)