photo Marine D |
Comptine du topinambour :
De gros soucis avec Blogger, la mise en page ne tient pas.
C’était le temps, le triste temps
Des topi, oui des topi
Des topinambours
Grimace dans les assiettes
Pour des ventres en disette
C’est le temps, le bon temps
Des topis, oui des topi
Des topinambours
Fleurs jaunes aux jardins
En clin de soleil du matin
Certains mangent les fleurs
D'autres les racines
Je les enracine
Dans mon jardin à fleurs
Mais qui dans ses casseroles
Aujourd'hui cuisinent encore
Les topi oui les topi
Les topinambours ?
D'hier à aujourd'hui
survivent dans le temps
Les topi oui les topi
Les topinambours
©ABC
Que c'est triste
l'automne...
Que c'est triste
l'automne
Ce temps décousant le
vert ouvrage,
Que c'est triste
l'automne
Au temps de
l'effeuillage...
On entre comme en
carême
Privé des soleils de
l'été,
Les chrysanthèmes
Donnent envie de
pleurer...
Le feu crépite dans
l'âtre
Et les fenêtres
restent closes,
Au jardin la lune
d'albâtre
Eclaire une dernière
rose...
Je fume, tu tricotes
Sur un sanglot long
de cistre,
Plaisir démodé... Une
loupiote
Brûlant même le jour
si bistre...
Que c'est triste
l'automne
Ce temps décousant le
vert ouvrage,
Que c'est triste
l'automne
Au temps de
l'effeuillage...
Alors on cherche
ailleurs
Ce qui ferait chanter
la vie
Quand le coeur
S'habille tout de
gris...
Un instant à Venise
Pour oublier nos
soupirs
Ses pigeons quoi
qu'on en dise
Nous font tant
sourire...
Ses ruelles, ses
gondoles
Encore pleines
d'amoureux,
Je t'achèterai de ces
babioles
Au pied des maisons
de Dieu...
Que c'est triste
l'automne
Ce temps décousant le
vert ouvrage,
Que c'est triste
l'automne
Au temps de
l'effeuillage...
Il fait encore bien chaud dehors
Un vol d'oiseau
s'aide du vent.
Quelques fleurs saluent la lumière
et dans le vent chante un oiseau
Vol d'un oiseau
chanson du vent
Elles s'étirent vers le soleil
Il les défie haut tout là-haut.
Chante l'oiseau
danse le vent
Les tiges se poussent du col
le ciel prend des teintes rosées
Chant de l'oiseau
danse du vent
Elles s'inclinent vers le sol
Bientôt commence la soirée.
parole d'oiseau
langage du vent
Dans la fraîcheur retrouvée
un bourdon goulu attardé
froissement d'ailes
chant du bourdon
bientôt se fige pour la nuit
on le croirait transi d'ennui.
Se tait l'oiseau
vienne la nuit.
©Jeanne Fadosi
lien vers mon blog sur le mot clé l'herbier
de Poésies
https://fadosicontinue.blogspot.fr/search/label/l%27herbier%20de%20po%C3%A9sie
Le jardin en soleilsDans les allées du parcHélios, anthos, hélianthebutinent les abeillesLes vieux s’y promènentles enfants viennent y jouerles vieux s’y promènentmoi j’y viens rêverEt parfois quand il pleutquand le jardin est grisquand les passants frileuxévitent la sortieHélios, anthos, hélianthemoi j’en connais qui rientLes vieux s’y promènentles enfants viennent y jouerles vieux s’y promènentmoi j’y viens rêverEt quand des amoureuxViennent s’y retrouverle jardin malicieuxse plaît à les cacherHélios, anthos, héliantheDes regards indiscretsLes vieux s’y promènentles enfants viennent y jouerles vieux s’y promènentmoi j’y viens rêver.
©Adamante Donsimoni (sacem)
http://le-champ-du-souffle.blogspot.fr/
Hélianthes
radieux
Et chaque jour, chaque
matin
Qu’elle soit gaie ou bien chagrin,
Du jardin, elle ramenait la gueuse
Des fleurs d’hélianthes radieuses
C’était un cas !
Mamie Vincent :
L’’avait cent ans
Nous rendait tous, fada !
Avec ses amants :
Qu’étaient tous marrants.
Bruyants, et trop fringants,
A tous plus d’quatre-vingt ans.
Elle restait la nuit,
Tard sous les étoiles,
Avec Gros Louis
Ou bien Bilhal
Et chaque jour, chaque matin
Qu’elle soit gaie ou bien chagrin,
Au jardin, elle cueillait à vif
Ses hélianthes décoratifs.
T‘étais si joyeuse grand-mère,
Que seule sur la mer
T’était prête à mettre les voiles.
Tu restais la nuit,
Si tard sous les étoiles,
Avec Gros Louis
Ou bien Bilhal,
Tonton Jackie,
Le grand Charly
Ou même Kémal.
Et chaque jour, chaque matin
Que tu sois gaie ou bien chagrin,
Au jardin, tu cueillais à vif
Tes hélianthes près des ifs.
T’étais un cas,
C’est vrai
Pour un oui, un non, tu riais
T’m’rendais fada,
Avec tes dix chats
et tes mille dadas
Moi, raisonnable p’tit fils,
J’étais jeune et si lisse
Plus d’vingt ans, je n’avais guère
Alors bien sûr, je n’ai rien compris
Toi, tu voulais juste aimer.
Tu voulais vivre, encore rêver
Pardonne-moi, j’te prie,
grand-mère ;
J’t’ai jugée, j’t’ai, ce jour-là,
pourrie,
J’avais honte et je t’ai huée
Alors dans la mer, te noyer, t’es
allée
Aujourd’hui j’ai ton âge,
Et tristement seul,
Oh, ma si chère aïeule
Je m’traine et ne suis pas plus sage,
Et chaque jour, au petit matin
Que je sois gai ou bien chagrin,
Au jardin, je vais cueillir derrière
les ifs
Des tournesols décoratifs ….
Je ne sais pas si tu as reçu ma version complète :
RépondreSupprimerC’était le temps, le triste temps
Des topi, oui des topi
Des topinambours
Grimace dans les assiettes
Pour des ventres en disette
C’est le temps, le bon temps
Des topis, oui des topi
Des topinambours
Fleurs jaunes aux jardins
En clin de soleil du matin
Certains mangent les fleurs
D'autres les racines
Je les enracine
Dans mon jardin à fleurs
Mais qui dans ses casseroles
Aujourd'hui cuisinent encore
Les topi oui les topi
Les topinambours ?
D'hier à aujourd'hui
survivent dans le temps
Les topi oui les topi
Les topinambours
ABC
Non, je n'ai reçu que ce qui est sur la page, bien plus court en effet. Et impossible de maîtriser la mise en forme de ton texte, cela m'échappe, j'ai avec lui d'énormes problèmes d'administration. À croire que parfois tout s'en mêle pour ne pas y arriver. Étonnant. Je vois dès que possible à mettre ton texte en intégralité. Bon week-end.
SupprimerJ'ai lu chez elle ABC, me fait penser à Serge Lama, et Jeanne… ton jardin aux soleils, on devrait en avoir un dans chaque "ville", voire village ;-) Merci la compagnie, JB
RépondreSupprimercomptine et chansons... une très belle interprétation !
RépondreSupprimerBlogger serait-il déjà affecté par la décision de Google d'abandonner Google + au plus tard fin Août 2019 (Si j'ai bien compris!?) La chanson semble vous avoir inspiré. De belles choses, ne manque que la musique pour accompagner vos paroles.
RépondreSupprimerA bientôt,
Serge
Toujours est-il que la mise en forme du premier texte m'a joué des tours. Quant à la musique, depuis que j'ai cessé d'interpréter mes chansons je ne connais plus vraiment de compositeurs de variété. Dommage !
SupprimerTrès belle page de nouveau.
RépondreSupprimerMerci à tous.