Il
aura fallu beaucoup de temps, de patience et de persévérance pour revenir ici
pour la page du vendredi.
Elle
arrive un peu en retard, le miracle s'est produit ce soir alors personne n'a
pas été prévenu, j'ai récupéré les textes parus sur la page google de la
communauté (surprise ! surprise !) mais si le cœur vous en dit, vous qui
attendiez mon retour, vous pouvez toujours m'adresser vos textes sur l'adresse
e-mail de l'herbier et je rajouterai à la page.
Un
long silence qui se rompt et je l'espère le retour d'un fructueux partage.
Merci Marine pour la photo d'Arnaud
AD
Œuvre de Arnaud Bouchet |
Babel
suspendue
sueur
et larmes, sang des âmes
Babels
babillantes
fascinante
modernité
ballottée
dans sa spirale
©Jeanne
Fadosi, sur l'image 85 de l'Herbier de poésie
VilleVêtue de bleu ardoiseSous une pluie intermittenteBordée de rouilleLa ville grondeGrouille et gémitVrombit, s'essouffle, s'étouffeBardée de solitudeDe coupoles et de clochetonsDe zinc et de bétonSur fond de gruesLa ville indispensableEpicée de dangersInhumaine et amicaleQui palpite et s'interrogeNous rassembleAu plus fort de la terreurDilue nos angoissesSecrète et multiformeLa villeOù flute le vent dans les coursivesmarine Dussarrat
La
Ville
Elle
pleure des larmes de pluie
Couleurs
et monuments
Semblent
se diluer et dégouliner d'incertitude
Pigments
pourris et colère d'un nuage noir
Propulsé
dans le blanc du ciel
Œil
noir de la mise en garde
Des
grues au garde à vous prêtes à intervenir
Mâts
de misaine mâts de misère
La
ville a mal au cœur.
jamadrou
© 24 août 2017 (A fleur de peau)
Vie
de château...
Qui
n'a point fait de rêve de châtelain, châtelaine,
Etre
Monsieur Madame à particule, patronyme à rallonge
Une
existence extraordinaire, au dessus du lot
Au
dessus des toits ordinaires
Propriétaire
d'un domaine, avec chapelle privée,
Une
bonne, un maître queux, un chauffeur de maître,
Un
Nestor, comme à Moulinsart, une nurse, vieille France,
Des
jardiniers, un garde-chasse et des amis connus,
De
la vigne, une cave reconnue, en trois robes,
Des
soirées en robe de cocktail et queue de pie,
Du
couvert en argent, du verre en cristal,
Vaisselle
en porcelaine dans l'armoire, à ses armoiries,
De
la descendance bon chic, donne bon gendre, du vouvoiement
Et
à parier une écurie pour du Longchamp
Et
claquer des doigts, partout, pour tout !
Ploc,
ploc, ploc, ploc et re ploc...Ô rage
Bassine
à droite, ploc, ploc, bassine à gauche
Le
toit fuit, et mon rêve aussi... !
jill
bill
http://jill-bill.eklablog.com
Minarets
au symbole phallique évident.
Tout
me parle de Toi. Te souvient-il des jours où nous étions heureux ?
L'orage
gronde et le ciel pleure
Gris
bleu noir. Harmonie des couleurs,
Et
ce sentiment d'équilibre que toujours j'aimerais éprouver.
Françoise
Isabel
http://leblogdelavieillemarmotte.over-blog.com/2017/08/l-herbier-de-poesie-ce-vendredi-du-mois-d-aout.html
Et
en écho, la chanson d'Alain Souchon
Les
yeux fous de la ville
Que
regardent les yeux fous de la ville, bras tendus vers un avenir
incertain ?
Le
vent arrache aux cheminées un sifflement aussi ulcéreux que le vin des pauvres.
Non loin du ciel, les dômes contredisent la douceur attendue de l’arrondi. Ils
sont fermeture, couvercles posés là pour étouffer les esprits rebelles, les
âmes éprises de liberté. Affreux symboles d’un « Sacré cœur » dévoyé
au profit de l’intégrisme. Il n’est point de compassion dans ce monde sans
amour ou la rédemption se dresse comme une menace. Sans amour pas de pardon,
sans pardon, la mort.
Quelques
croix fantomatiques se dressent vers les nuages. C’est le cri du silence, le
masque d’une béance qui déchire l’histoire humaine. Il n’est pas jusqu’à la
couleur qui ne sombre, dans ce monde automnale où l’on ne récolte que feuilles
mortes.
Adamante
Donsimoni (©sacem)
vendredi
25 août 2017
J'ai envie de dire que les ruptures étant aussi nécessaires aux retrouvailles que les silences le sont à la musique, Tout est dans l'Ordre (O majuscule). Merci "TOUT" !
RépondreSupprimerUne bien riche rentrée Adamante...l'Herbier n'a pas perdu ses couleurs avec l'été !
RépondreSupprimerJe ne découvre qu'aujourd'hui et sans lire encore pour ne pas être influencée j'écris :
RépondreSupprimerEn transparence d’un rêve inachevé, j’ai vu la tour de demain.
Poursuivant la route de la vie, je lui ai tourné le dos de peur qu’elle ne s’écroule.
Ce n’était qu’un rêve, aujourd’hui imprimé à l’encre sympathique, au fond de mon regard quand mon chemin vacille.
ABC
http://jardin-des-mots.eklablog.com/
Bonheur que de retrouver l'herbier poésie et de lire chacune. le même sentiment semble habiter celui qui regarde l'œuvre d'Arnaud, sentiment qui s'exprime différemment selon chaque personnalité et chaque ressenti.
RépondreSupprimerPour faire écho à Adamante, la récolte des textes était estivale et le ressenti flirtait déjà avec l'automne...
J'aime énormément ce tableau et les textes qu'il a suscité.
RépondreSupprimerMerci pour ce partage, Adamante.
Passe une douce soirée.
Bonsoir Adamante... je les ai tous lu, et comme d'habitude chapeau les plumes... ;-) Comme souhaité j'ai pris un compte Google, j'avoue m'y perdre encore un peu, différent d'ici, du blog, mais bon... à force, on trouve comment publier aussi... Au plaisir, Jee Bee ( Plus de news du tout des blogpots, c'est pas aisé dès lors de vous suivre, je passais par hasard ! )
RépondreSupprimerRavie de te retrouver Adamante, je vais lire tout cela, merci !
RépondreSupprimerRavie de te retrouver Adamante, je vais lire tout cela, merci !
RépondreSupprimerMerci Adamante pour ces belles participations
RépondreSupprimerBonne journée et peut-être bonne rentrée ?
Bises
Juste merci et joie des retrouvailles
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