Chagall est à l'honneur ce vendredi, des rêves bleus
surgissent au son du violon tzigane du violoniste bleu et de celui de Nemanja
Radulovic.
Il
savait tout faire, le violoniste bleu.
Il
savait tout faire, mais c'était un taiseux. Il jouait de l'accordéon comme pas
deux
mon
violoniste bleu, mais pour causer aux oiseaux, je ne connais pas mieux !
C'était
un taiseux.
Il
avait un fils, duquel, je te le donne en mille, je tombis amoureux. Plus
talentureux que lui, tu meurs !
Bon
... pour la vocabulation, aujourd'hui, c'est pas gagné,
Je
sens que je m'en vais
copier,
sur
meilleurs que moi .....
<<
Dieu, (Dieu ? ) Dieu, chuchote l'homme, Dieu, parle-moi ; un oiseau se met à
chanter, mais l'homme ne l'entends pas. L'homme répète : Dieu parle-moi. Une
cigale cachée dans l'herbe, lance un trille ; mais l'homme ne l'écoute pas.
L'homme regarde autour de lui **..... (et tout ainsi de suite) .... ne voit
rien, n'entend rien, ne comprend rien ..... il est triste, il pleure, >>
Dieu est aux abonnés absents.
C'était
un taiseux, mon violoniste bleu, mais les oiseaux, il les entendait ; les
cigales, les écoutait, la lune et les étoiles, les remarquait ... la force de
la Vie, il connaissait.
Il
pleurait, plus souvent qu'à son tour le violoniste bleu. Mais il n'était jamais
seul et triste.
À
Vitebsk, Oncle Neuch montait sur les toits pour jouer du violon. Son
petit-fils, aujourd'hui fait fi des conventions qui ligotent les étroits
d'esprit. Il a résolument adopté le look qui lui plaît. Troué, bleu, violet,
jaune, rouge ou vert, sur les mains ou bien en l'air, tout comme les enfants,
il joue. Il joue avec les lignes, les formes, les sons et les couleurs.
Texte plus complet sur le Blog de la V.M. Françoise Isabel
Il
est des rêves bleus
Aux
nuits de pleine lune
Qui
dansent sur les toits
D’une
ville endormie
Il
est des rêves bleus
Aux
cœurs assoupis
Qui
« s’ennotent » violon
D’un
musicien nocturne
Il
est des rêves bleus
Aux
songes féeriques
Que
chantent les oiseaux
D’un
ciel apprivoisé
Il
est des rêves bleus
Aux
couronnes fleuries
Qui
décorent la lune
D’une
tendre harmonie
La
ville dort, la nuit s’enchante,
La
porte des cœurs s’ouvre
Sur
l’onde des rêveries…
Peintre je suis.
Peintre je suis parce que je suis poèteEt mes pinceaux me racontentJe serais violoniste assis dans le bleu des cieuxMon violon dialoguerait avec les oiseauxEt lui mon grand œil bleu ferait rougir ma joueEt dialoguerait en poésie avec la luneCette poésie qui émane de l’immensité bleueC’est moi Peintre qui l’ai déposé ce bleuComme une ode au vague à l’âme ou à la vague outre-merOutre mère outre tombePinceaux jouez musette dansez envolez-vousTels mille oiseauxRacontez-moi ce que je ne sais pas direOuvrez la grande mélodie des chants du possibleCeux qui donnent accès à l’éternité de l’aprèsCeux qui montent vers le chemin du rêveCeux qui montrent la voie vers l’autre riveCe champ immense où le bleu rencontre la lumièreEt devient vertVert pâturageCes chants qui d’un coup d’archetPropulsent vers la pure poésieRêves en peinture je vous aime.jamadrou © 30 octobre 2016 (A fleur de pinceau)
Le violoniste bleu...
L'homme du square
Est sans bagage
Arrive de...
On ne sait où...
Il ne dit jamais mot...
Il a pour compagnons
Ses instruments de musique,
Son p'tit gagne-pain...
Non m'sieur dame
Il ne mendie pas
Ne tend pas l'assiette,
Et si il a l'air manchot
Il joue
À tirer la larme
D'une main habile
De l'Albinoni...
On donne à l'artiste
Pas au pauvre infirme...
Un soir d'hiver
Nul ne le revit,
Mais plane encore son violon
Au square des Batignolles...
Il manque aux oiseaux
Et à la p'tite vieille
Qui le nommait gentiment
Le violoniste bleu...
Dans le bleu de ses rêvesSi profond quand il se souvientDe sa mère patrieSous la nuit étoilée de ses tableauxUn petit violoniste aux joues rougesJoue une valse tziganeAvec la joie au cœurSur son violon doréEt même les oiseauxÉprouvent la magieDe la musique slaveLes couleurs qu'il a déployéesÉclairées d'une lune blancheBrillante comme une lampeSont foulards de soiePour les filles en fêteFlottant aux rythmesDes notes acidulées
Dans la nuit de VitebskLes notes bleues s'échappentD’un violonMusique ensorcelanteEntraînant le rêveurLes notes s'envolentComme un bouquet de fleurs rougesPhénixSous la lune opaleD'un ciel perduLe rêveur est seulIl joue en équilibre instableInsensible aux tracasOffrant sa partition coloréeAux oiseaux charmésÀ BellaEndormie loin de luiPulsion de vie en bleue
Un
jardin sur la mer
Matin
bleui de rêves
où
la vague
en
volutes d'écume
soupire
aux
sons longs des violons
Un
chant d'amour est né
une
échancrure
dans
le bleu de l'instant
Au
premier jour
il
joue
il
joue la vie les mots et les silences
le
maître de musique
le
semeur de lumière
Il
a chanté la mer la brume du levant
les
îles de solitude
les
colombes de paix
et
maintenant
il
joue pour moi
dans
mon jardin
mon
jardin sur la mer
La nuit ensorcelée
Il
joue du violon
la
musique file vers la lune
Dans
la nuit bleue
il
s’envole
avec
les oiseaux
au-dessus
des toits bleus
des
maisons éteintes
ensorcelées
de sommeil
L’amour
agite l’archet
l’âme
du violon tribal
s’enchante
il
fait naître la vie
il
fait naître des fleurs
pour
Elle
semblable
à la lune
pour
Elle
qu’on
ne voit pas
pour
Elle
qui
rêve
tout
en bas
-dans
une maison
bleue
assoupie
dans la nuit
bleue
du
violoniste
amoureux-
du
baiser
rubis
de
ses lèvres
sombres
qu’un
oiseau-note
messager
du désir frémissant
de
l’être aimé
déposera
en
un souffle
sur
ses lèvres
offertes
Un
vrai baiser d’amour
qui
la réveillera
Mais
elle gardera
les
yeux clos
pour
faire durer un peu
ce
sentiment de fête
enivrée
dans sa nuit
au
contact
de
cette bouche
tant
désirée.
©Adamante (sacem)
Sous
les fusains de mon parrain
la
magie opérait,
transportant
en la transformant
la
salle à manger,
tapissée
en mode éphémère
de
papier recyclé,
dans
les rues de la capitale :
les
arcades de la rue de Rivoli,
des
devantures enguirlandées ;
sur
les trottoirs,
des
badauds nonchalants
et
des gens pressés ;
dans
les jardins du Louvre,
des
enfants emmitouflés
avec
des moufles et des bonnets,
avec
des ballons et des cerceaux ;
et
même près de la Tour Eiffel,
le
castelet du Guignol du Champ de Mars ;
Le
cadran de la pendule
habillé
en église Saint-Germain-des prés ;
au-dessus
de la ville, les toits de Paris ;
sur
la coupole de l'Opéra
un
joyeux luron près de l'ange
avec
un tout petit violon,
et
un traîneau prêt à venir.
C'était
une veille de Noël
en
1958.
Bonjour Adamante et tous, que de belles musique sur ce tableau de Chagall... Un Herbier de Poésie de qualité encore, bravo aux plumes de ce vendredi, merci encore, JB
RépondreSupprimerOui, JB, c'est toujours un plaisir et là, avec Chagall, c'est la vie en bleue. Amitiés.
SupprimerQue de rêves dans le bleu de la nuit ! La peinture de Chagall touche les cœurs poètes.
RépondreSupprimerCette page n'a pas fini de faire rêver !!!
C'est un plaisir, bleu sans doute lui aussi, un charme qui s'exprime en couleur et en mots. Merci, Annick.
SupprimerContraint cette semaine et la suivante par des formations à donner, des urgences diverses à régler, malgré Chagall et le thème si riche des arts et des cultures multiples qui s'expriment dans ce tableau, je regarde vos productions poétiques ou langagières depuis le bord du chemin. Le point de vue est des meilleurs et je ne peux que vous saluer, vous dire mon respect et mon plaisir.
RépondreSupprimerBonne continuation à chacun
Serge
Merci beaucoup, Serge, de notre part à toutes. À très bientôt et bon courage. Amicalement.
SupprimerTos plus beaux les uns que les autres
RépondreSupprimersuperbes mes amie de plumes vos m'avez fait réver....Assoula Warda
Merci de notre part à toutes. Bonne soirée.
SupprimerAujourd'hui, la terre est bleue comme une orange ! Même LA note bleue de Chopin est présente !
RépondreSupprimerMais Qui ? qui n'a pas utilisé le mot bleu ? ..... OUF, yen a une ! ..... Génial, Tout ... quels talents !!!
Tu as raison, une seule n'a pas utilisé le mot, c'était tellement tentant non ? Bleu, bleu, bleu et toujours le ciel, de Provence ou d'ailleurs, bleu bleu bleu, les rêves, la nuit et l'instant qui se dit avec l'amour. Belle soirée.
SupprimerUn régal à lire tous ces textes que ce beau tableau a inspirés !
RépondreSupprimerMerci à toi Adamante
Et merci à toi aussi, Marine, j'ai beaucoup aimé. Belle soirée.
SupprimerChacune a ajouté sa note bleue à la partition de ce violoniste pour nous offrir un bouquet enchanteur qui nous transporte dans le Rêve.
RépondreSupprimermerci à tout un chacun
Bleu du rêve ou bleu à l'âme, les notes de ce violon enchanteur nous ont donné la joie d'écrire de superbes ballades.Merci Adamante,merci à toutes.
RépondreSupprimerNavrée Adamante d'avoir oublié ce beau rendez-vous. J'aime le tableau et j'adore le bleu. Je vois que le tout a inspiré de magnifiques créations.
RépondreSupprimerMerci pour ce régal. Bravo à tout le monde
Bonne journée
;)
C'était un très bon choix... j'adore ce tableau et j'ai adoré les différentes participations.
RépondreSupprimerBravo pour cette page.
Passe une douce journée.
Un Chagall très inspirant qui a enflammé les imaginations d'une bien belle palette ! Magnifique !
RépondreSupprimerBravo à toutes...
Difficile de participer en ce moment ! Nous étions "au cœur des hrysanthèmes" : autre palette - à 12 H de chez nous !
Merci et à bientôt
Bisous