Bienvenue dans l'Herbier de Poésies. Vers libres, prose poétique, expression libre des profondeurs de l’instant qui se dit sans rime ni métrique imposée. Mais aussi Haïku & famille favorisant le fond plutôt que la forme.
Rouge à lèvres Appuyé Ne voir que lui Sur ce visage, Oeillade Aux oiseaux de nuit, Elle racole, muette Sur la voie, Plus une oie blanche La femme Du trottoir Chignon en bataille Elle te fait l'amour Pour dix balles...
Rouge à lèvres Appuyé, Rose de Noël Qu'on la nomme La belle plante Vendeuse de ses soleils A minuit...
Un bel Haïku qui me renvoie au dialogue du Renard et du Petit Prince : "Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé" Mais pas de rondeurs dans cette création-ci qui me renvoie plutôt au Dormeur du val de Rimbaud : C'est un trou de verdure où chante une rivière, Accrochant follement aux herbes des haillons D'argent ; où le soleil, de la montagne fière, Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons. que chante Sapho dans son album "Barbarie" - 1983 https://youtu.be/TxFcmrPmzu0
ou encore au petit coquelicot de Mouloudji : https://youtu.be/4VaFycyOciI
Merci Adamante... A nos plumes, bises
RépondreSupprimerJ'ai bien reçu ton texte. Mais ce n'était pas la proposition. Qu'à cela ne tienne, je la publie pour la page de vendredi prochain.
SupprimerBizzz M'Dame
La roumaine...
RépondreSupprimerRouge à lèvres
Appuyé
Ne voir que lui
Sur ce visage,
Oeillade
Aux oiseaux de nuit,
Elle racole, muette
Sur la voie,
Plus une oie blanche
La femme
Du trottoir
Chignon en bataille
Elle te fait l'amour
Pour dix balles...
Rouge à lèvres
Appuyé,
Rose de Noël
Qu'on la nomme
La belle plante
Vendeuse de ses soleils
A minuit...
jill bill
http://jill-bill.eklablog.com
La lumière essaie de l'effacer, mais elle ne peut que transformer l'image.
RépondreSupprimerLa rose, tache de sang, continue de nous montrer l'absurdité de ses essais.
C'est très beau et très vrai. Belle soirée, Quichottine.
SupprimerC'est magnifique, merci.
RépondreSupprimerMerci, Loïc.
SupprimerUn bel Haïku qui me renvoie au dialogue du Renard et du Petit Prince : "Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé"
RépondreSupprimerMais pas de rondeurs dans cette création-ci qui me renvoie plutôt au
Dormeur du val de Rimbaud :
C'est un trou de verdure où chante une rivière,
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.
que chante Sapho dans son album "Barbarie" - 1983 https://youtu.be/TxFcmrPmzu0
ou encore au petit coquelicot de Mouloudji : https://youtu.be/4VaFycyOciI