Textes à m'adresser pour jeudi dernier délai,
soit par le formulaire contact, soit en commentaire.
Je ne mets en ligne les commentaires comportant les textes que le vendredi au moment de la parution.
Une photo de Susi S pour vendredi prochain.
J'espère qu'elle vous plaira autant qu'elle m'a plu.
et...
Un grand merci pour vos dernières participations.
D'autres textes sont arrivés, vous les retrouverez en bas de page
ICI
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Adamante
Une belle photo, voici le texte qu'il m'inspire :
RépondreSupprimerPuisque l’horizon se bouche d’une noire prophétie, je m’arrête en chemin. Je regarde les volutes d’un feu qui s’éteint. Sous l’ombre des arbres je déchiffre le langage de fumée. L’eau se trouble. Je reste calme, à l’abri d’aujourd’hui, sans penser à demain. Le miroir du ciel agite ses ondes. Les heures passent lentement. J’attends le soir, le noir, puis j’attendrais le jour, le réveil du soleil. Il reviendra avant que je ne me lasse de décrypter le langage naturel de la vie qui s’écoule…
ABC
Merci pour le thème suivant, enfin la photo... on va lui faire honneur, bonne soirée, jill
RépondreSupprimerJe te fais confiance ! Bizzz
SupprimerSelon que vous soyez...
RépondreSupprimerAu dessus du lac
Tel un troupeau
En transhumance
Passent les nuages
Au ras de l'onde
Et les arbres
Comme des filets
Se font pêcheurs
Pêcheurs de nues
Pour le poète...
Meringues
Ou îles flottantes
Pour le bête mangeur...
L'indifférent passant
Presse le pas lui,
L'orage menace
Peu lui importe
La poésie ou la cuisine des cieux...
jill bill
http://jill-bill.eklablog.com
Te voilà revenue, je n'avais pas vu ce post, c'est une belle photo !
RépondreSupprimerBises Adamante
http://emprises-de-brises.over-blog.com/
À bientôt sur une autre page, Marine, amicalement.
SupprimerJolie photo Adamante. je vais essayer de trouver quelque chose. La remise en route est un peu difficile. J'ai vu que nous avions un rentrée assez semblable.
RépondreSupprimerDouce journée à toi et à bientôt
:)
Petite récapitulation : Donc, - envoi de ma participation via le formulaire de contact - Publication de celle-ci sur mon blog vendredi 14 à midi (programmée)- lien à privilégier : http://leblogdelavieillemarmotte.over-blog.com comme l'indique l'en-tête de ce commentaire .Nous sommes d'accord ou souhaites-tu d'autres précisions, Adamante ?
RépondreSupprimerA vendredi tous !
J'ai tout. Et toi maintenant tu as mon adresse gmail (pour la prochaine fois si tu le désires). Belle journée Dame Marmotte.
SupprimerBonsoir Adamante,
RépondreSupprimerVoici ma participation que je publierai demain matin
.
Au seuil du jour
Ricochant sur le lac
Les notes du rossignol
.
Chuut
Juste le bruit de l'eau
Et ton cœur près du mien
.
:)
Crépuscule en noir et blanc,
RépondreSupprimerNoir, comme le lieu où toutes les couleurs se résorbent, blanc comme le lieu où chacune s’origine. Entre les deux, volutes de gris, comme une queue de paon en parade.
Le jour a flambé, ses dernières lueurs s’effraient.
La nuit installe sa traîne encore incertaine, comme une mariée le fait de son voile d’innocence.
De lointains nuages font, aux lueurs mourantes, comme un dard.
Le scorpion du temps instille au crépuscule son poison de ténèbres
Et lui destine des germes d’orages.
Des branchages encadrent la vue de l’observateur, l’horizon fini de terre
S’ouvre au ciel sur un infini possible.
Mais l’immédiat est un masque,
Il donne au visible une trop forte apparence.
Le lointain, lui, suggère sa forme comme une mémoire sans substance.
Dans ses incertitudes se tapit, reflet sourd, l’angoisse.
Sous l’eau règnent plus encore qu’au dehors,
Mille formes ignorées,
Corps sans corps, formes inconscientes.
Le baigneur se risquerait, à la fin,
À la rencontre qui lui fait peur :
Rencontre vitale ?
Rencontre mortelle ?
Qu’importe !
Là-bas, en face, entre réel illusoire et mémoire lointaine,
Une île dresse ses fûts, élévations rectilignes.
Comme des humains, ils empruntent à l’eau et à la terre
Et baignent leurs cimes dans des cieux où la différence ne veut plus rien dire d’autre,
Qu’être et se tenir.
Le spectateur, « invisible moi » qui s’oublie dans la vastitude des choses,
Éprouve enfin son insignifiance.
C’est en elle qu’il trouve son repos.
C’est en elle qu’il trouve quelque sagesse :
Prémisse des douceurs et des trop rares bontés.
Dans cet « à quoi bon !» qui, enfin, lui dit
Que la vie d’un homme est, si fort, sans signifiance,
Qu’il est bien absurde de haïr.
Regarder est une audace,
Où voir est une folie.
L’homme est-il fait pour vivre ?
Est-il fait pour la force si magnifique du monde ?