Le
soleil se fait lune
cocon
de brume
tissage
d’hiver
la
flèche d’une cathédrale partie à l’assaut du ciel
efface
doucement ses lignes
paroles
de silence
des
houppelandes de neige
sur
le peuple des arbres
veillent
sous le regard vide des fenêtre closes
chaleur
secrète des logis
pesanteur
l’humanité
calfeutre ses noirceurs
ici
l’on naît
ici
l’on meurt
ici
l’on aime
ici
l’on pleure
la
bouche noire des eaux
capture
la pâle lueur de l’astre emmitouflé
tout
n’est qu’apparences
béance
de vide
ici
tout ce qui vit
nous
parle de fin.
©Adamante (sacem)
©Adamante (sacem)
J'ai suivi le lien en effet c'est tout à fait ça !
RépondreSupprimerJe suis allée voir le tableau... Merci pour la découverte.
RépondreSupprimerL'apparence cache le plus souvent des sentiments profonds et la fin vient toujours trop vite.
Merci pour ce poème, Adamante. Il est magnifique.
Très heureux que ce tableau d'Alvaro De Taddéo, un ami artiste, continue d'inspirer . Bravo Adamante, belle plongée dans les eaux noires du fleuve en hiver. Je transmets ce poème à l'artiste, qui sera heureux, j'en suis sûr, de cet autre point de vue sur son tableau. Merci beaucoup pour ce partage spontané.
RépondreSupprimerMerci à vous pour cette découverte. Si vous le connaissez, pensez-vous vous qu'il serait-il d'accord pour nous prêter une image (ou celle-ci) pour l'Herbier, sachant qu'elle apparaîtra sur tous les blogs des participants (avec le lien bien entendu)?
SupprimerCordialement
Ton texte est beau et illustre parfaitement cette magnifique gouache dont j'aime beaucoup les teintes...
RépondreSupprimerBises Adamante
Merci, Marine, j'ai beaucoup aimé l'image ainsi que le texte de Serge. Je n'ai pas résisté à l'envie de lâcher mes mots sur l'herbier (dont c'est d'ailleurs la vocation). Partage, toujours le partage.
SupprimerTes mots collent au tableau.
RépondreSupprimerCet hiver, et ce vide.
Tu as bien fait de demander pour l'herbier auquel je n'ai pas participé.
Bonne journée Adamante.