Bienvenue dans l'Herbier de Poésies. Vers libres, prose poétique, expression libre des profondeurs de l’instant qui se dit sans rime ni métrique imposée. Mais aussi Haïku & famille favorisant le fond plutôt que la forme.
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mercredi 23 mars 2016
L'herbier, proposition 39
Pour mardi prochain, une nouvelle image. Que l'inspiration soit avec vous.
Belle semaine et n'oubliez pas, bla, bla, bla... tout ce qui est nécessaire pour me faciliter la mise en page.
A feu et à sang On a mis un morceau de cité, L'esprit des morts Flotte au dessus des décombres A la touffeur de pandémonium... Là, fantôme d'une femme Paupières closes pleure Son printemps fauché Comme quille dans un jeu, Le jeu de quelques sanguinaires...
A l'aube avec les autres S'en allant gagner son pain Elle perdit la vie, A l'aube, matinale et ignorante Elle allait à l'abattoir, Bétail pour ces bouchers...
Sur les lèvres des vivants Son nom ricoche, incrédules, Tandis que sur la pierre Un marbrier déjà s'exécute...
Porter le noir du deuil Sur soi et à l'intérieur Et laisser sur une gerbe Des mots qui font mal, mal, « A notre fille, regrets éternels »
Une bourrasque cheveux au vent le regard se déchire un œil aperçoit la flamme qui s’éteint l’autre se tourne vers une plage bleue la vie tourbillonne sans ménagement autour de l’axe des incohérences humaines le souffle de la vie décoiffe sa chevelure blanche
Une bourrasque cheveux au vent le regard se déchire un œil aperçoit la flamme qui s’éteint l’autre se tourne vers une plage bleue la vie tourbillonne sans ménagement autour de l’axe des incohérences humaines son souffle meurtri décoiffe sa chevelure blanche
Une très belle image. Si tu savais comme elle me parle, mais ... encore faut-il que j'écrive. En tous cas, si je suis présente, j'essaierai de ne pas oublier le http/ Bonne soirée Adamante.
Ut était harassé. Il décida de faire une pause. L'orage menaçait. Il déposa son lourd sac à dos sur le sol, sorti un sac de couchage. S'allongea. Sa tête reposait sur la seule pierre plate dénichée par là. Il s'endormit aussitôt. Elle revint ... depuis quelque temps, elle revenait souvent Ut attendait ce rendez-vous .... Elle émergeait toujours de l'azur. Aujourd'hui son épaule restait dans l'ombre. Sa main potelée paraissait refléter une lueur incandescente.
Lentement, elle remuait l'eau de l'abreuvoir, systématiquement, d'une manière appliquée, une eau qui se colorait peu à peu de sang. Ut frissonna. Il crut un instant qu'il s'agissait de son propre coeur. Elle restait sereine, la Femme de Dieu. Il ouvrit les yeux, La nuit était tombée, Claire. Etoilée. L'orage s'était éloigné. Il eut faim. Demain, il redescendrait au village.
La V. Marmotte, 27 Mars 2016 http://leblogdelavieillemarmotte.over-blog.com
Dans ses entrailles la lave hurlante Dans l'air sidéré des cendres rien que des cendres et l'anéantissement. non. Une virgule se déplie, une lueur la vie l'espoir Jeanne Fadosi pour l'herbier de poésie 39 http://fadosicontinue.blogspot.fr/search/label/l%27herbier%20de%20po%C3%A9sie
Et voilà, j'ai laissé passer le moment. Mais si tu veux, chez les retardataires ...
Comment dire comment expliquer les années ont passé est-ce moi qui t'appelle est-ce toi qui vient que le rêve soit endormi que le rêve soit éveillé tu es là cheveux bouclés flottants au vent yeux plissés bouche un peu narquoise toi quoi
J'ai publié ton texte dans le coin des retardataires. J'espère te lire pour la page 40 (déjà !) le temps passe vite et les pages se tournent. Demain j'anime un stage de qi gong (dernière préparations). Belle soirée, Pimprenelle.
Ok Adamante, avec le http !!! Bonne nuit !
RépondreSupprimerBonne nuit JB.
SupprimerRegrets éternels...
RépondreSupprimerA feu et à sang
On a mis un morceau de cité,
L'esprit des morts
Flotte au dessus des décombres
A la touffeur de pandémonium...
Là, fantôme d'une femme
Paupières closes pleure
Son printemps fauché
Comme quille dans un jeu,
Le jeu de quelques sanguinaires...
A l'aube avec les autres
S'en allant gagner son pain
Elle perdit la vie,
A l'aube, matinale et ignorante
Elle allait à l'abattoir,
Bétail pour ces bouchers...
Sur les lèvres des vivants
Son nom ricoche, incrédules,
Tandis que sur la pierre
Un marbrier déjà s'exécute...
Porter le noir du deuil
Sur soi et à l'intérieur
Et laisser sur une gerbe
Des mots qui font mal, mal,
« A notre fille, regrets éternels »
jill bill
http://jill-bill.eklablog.com
Bonjour Adamante,
RépondreSupprimerSuperbe cette image. Que les muses soient avec nous!
;) ;)
Merci Martine, vas-tu participer ? La page est prête pour paraître demain 9h.
SupprimerBelle soirée.
Un rêve souriant, j'aime beaucoup.
RépondreSupprimerPasse une douce journée Adamante.
Merci, Quichottine, amitiés.
SupprimerBon... C'est ma première participation... je demande indulgence...
RépondreSupprimerA bientôt
Denis/margi
Bonsoir, Margi Mond, je n'ai rien reçu, la page paraît demain 9h.
SupprimerUne bourrasque
RépondreSupprimercheveux au vent
le regard se déchire
un œil aperçoit
la flamme qui s’éteint
l’autre se tourne
vers une plage bleue
la vie tourbillonne
sans ménagement
autour de l’axe
des incohérences humaines
le souffle de la vie
décoiffe
sa chevelure blanche
Demain, le vent
Chassera les nuages
ABC
http://jardin-des-mots.eklablog.com/
Une bourrasque
RépondreSupprimercheveux au vent
le regard se déchire
un œil aperçoit
la flamme qui s’éteint
l’autre se tourne
vers une plage bleue
la vie tourbillonne
sans ménagement
autour de l’axe
des incohérences humaines
son souffle meurtri
décoiffe
sa chevelure blanche
Demain, le vent
Chassera les nuages
ABC
http://jardin-des-mots.eklablog.com/
Cette version annule et remplace la précédente
RépondreSupprimerAux confins des iles
ils ont pris le vent marin
pour ne plus revenir
un poisson lampion
a éclairé la scène
Je cherche a donner un nom a ce petit gnome orangé, tu me poses une colle Adamante !
Bises !
Sur le dos du dauphin
RépondreSupprimerLa belle a embarqué
Pas de chance Nemo
L'oeil de Caën a tout vu
Je reste sur le quai
Une très belle image. Si tu savais comme elle me parle, mais ... encore faut-il que j'écrive.
RépondreSupprimerEn tous cas, si je suis présente, j'essaierai de ne pas oublier le http/
Bonne soirée Adamante.
Coucou Pimprenelle, j'espère que tu auras l'inspiration d'ici demain, ou plutôt ce soir, article programmé à 9h demain matin. ;-)
SupprimerUt était harassé. Il décida de faire une pause. L'orage menaçait. Il déposa son lourd sac à dos sur le sol, sorti un sac de couchage. S'allongea. Sa tête reposait sur la seule pierre plate dénichée par là. Il s'endormit aussitôt. Elle revint ... depuis quelque temps, elle revenait souvent Ut attendait ce rendez-vous .... Elle émergeait toujours de l'azur. Aujourd'hui son épaule restait dans l'ombre. Sa main potelée paraissait refléter une lueur incandescente.
RépondreSupprimerLentement, elle remuait l'eau de l'abreuvoir, systématiquement, d'une manière appliquée, une eau qui se colorait peu à peu de sang. Ut frissonna. Il crut un instant qu'il s'agissait de son propre coeur. Elle restait sereine, la Femme de Dieu. Il ouvrit les yeux, La nuit était tombée, Claire. Etoilée. L'orage s'était éloigné. Il eut faim. Demain, il redescendrait au village.
La V. Marmotte, 27 Mars 2016
http://leblogdelavieillemarmotte.over-blog.com
ma participation :
RépondreSupprimerVolcan
Dans ses entrailles
la lave hurlante
Dans l'air sidéré
des cendres
rien que des cendres
et l'anéantissement.
non. Une virgule se déplie,
une lueur
la vie
l'espoir
Jeanne Fadosi
pour l'herbier de poésie 39
http://fadosicontinue.blogspot.fr/search/label/l%27herbier%20de%20po%C3%A9sie
Excuse-moi Adamante. Pourrais-tu compléter mon dernier vers qui deviendrait
RépondreSupprimerl'espoir en suspension ...
Bonsoir Jeanne, j'ai bien noté, à demain.
SupprimerEt si tu veux
RépondreSupprimerCendres volcaniques
Pulsations hystériques
Dévastation
Braises et fulgurances
Des lueurs mensongères
Insidieuses…
Cendres et braises
Halo diabolique
Ciel plombé
Aux confins des sommets
Les fureurs du volcan
Univers corrodé
Un air de fin du monde
Secousses funestes
En bouche un goût amer…
L’esprit des eaux
Fuyant le feu et les abysses
A choisi de déserter
Bonne journée Adamante et une fois de plus merci !
Et voilà, j'ai laissé passer le moment. Mais si tu veux, chez les retardataires ...
RépondreSupprimerComment dire
comment expliquer
les années ont passé
est-ce moi qui t'appelle
est-ce toi qui vient
que le rêve soit endormi
que le rêve soit éveillé
tu es là
cheveux bouclés
flottants au vent
yeux plissés
bouche un peu narquoise
toi quoi
pimprenelle
http/entrebrumeetsoleil.apln-blog
J'ai publié ton texte dans le coin des retardataires. J'espère te lire pour la page 40 (déjà !) le temps passe vite et les pages se tournent.
SupprimerDemain j'anime un stage de qi gong (dernière préparations).
Belle soirée, Pimprenelle.