Merci encore. Belle semaine, il paraît que le printemps revient.
La course folle...Pris de paniqueAu milieu de la fouleComme fouCinglé de coups de fouetPar un cingléPeu emballé par la choseCheval s'emballeL'homme s'entête à le voir en tête...Allez hue bourrinla victoire ou l'abattoir-Marcher à la trique-Sur son passageLes gens en ont peurIls crient, ils hurlentEt claque le fouetEt claquent les fersSur le pavé romain...En faire baverUn enfer que ce galop-A bride abattue-Abattu mais vainqueurLauriers pour le maîtreAvoine pour l'esclave,Des deux qui est le plus animal...
jill bill
La journée semble propice, se dit-il, sur le seuil du chalet. Fougueux, en pleine possession de sa jeunesse, il décida.
La jument sortit
oui l'hiver s'annonçait long
ses naseaux frémirent
Sac à dos, il contourna l'abri. Le traîneau était là. Il s'arrêta un instant. Des stalactites tombaient du toit. Quel froid pensa-t-il.
Soleil aveuglant
sur les sommets enneigés
Beauté du monde
Sa contemplation fut fugitive. Il fallait descendre au village chercher des vivres pour le mois à venir...
Jamais l'attelage ne passait inaperçu, villageois, villageoises et enfants leur faisaient une haie dans la rue principale.De loin on les entendait toujours arriver.
Le traineau glissait
vitesse de la flèche et
tendre admiration.
L'inconnu de passage n'avait plus qu'à bondir sur le côté pour ne pas se faire piétiner par un cheval lui arrivant de face, qui n'obéissait qu'aux injonctions de son maître.
Chacun rentrait chez soi, un sourire intérieur illuminant ses traits.
<< C'est bien notre François !
Toujours aussi vaillant ! >>
Journée illuminée .....
La vieille marmotte
Un cheval aux sabots de vent, fend la bise, il s'est emballé, la neige gicle à chaque foulée, crins en bataille et l'œil fou, il n'entend pas les cris sur son passage, jusqu'où ira sa course ?
Sur la steppe
sous le froid aigre de mars
un bai-brun s'enfuit
Marine D
Jadis au galopeffrayant les paysannesil sort du village ;celui-là partit bientôtà la guerre.Une foule mutiquesi lassedésespéréesuivent ceux-ciqui avancent au pas.Sur le pont de jadisun cri.Désespoir ou révolte,mains sur les oreillesen rempart dérisoire.Aujourd'huides errantsdéracinésmaltraitéssans mots.Et des bouches cousues.Jeanne Fadosi
Le retour au village
Ils ont traversé la montagne, un long voyage à travers la
neige. Le fouet durci par le gel, les mains raidies de froid, il encourage son
cheval pour qu’il aille plus vite.
La neige crisse
le traîneau glisse, vite plus vite
menace du temps
La bête se donne. À son arrivée, le commis commencera par la
bouchonner puis il lui offrira sa ration d’avoine. Elle ressent déjà la chaleur
de l’abri, la bonne odeur du foin, le réconfort qui clôturera cette longue course hivernale. Alors ses
sabots s’endiablent projetant des boulées de neige tout autour d’elle sur son
passage.
Rêve de chaleur
malgré les dents de l’hiver
déjà le réconfort
Le souffle fumant du cheval, les crissements du traîneau,
annoncent bruyamment leur arrivée au village. On se pousse pour leur laisser le
passage. Les hommes et les enfants
les regardent filer. Encore une fois, le facteur aura pris la tempête de
vitesse.
Ce soir, à la nuit
le vent furieux hurlera
eux, bien au chaud, dormiront.
Une course folle en traîneau, un cheval fougueux, des
passants affolés crient leur angoisse.
Chemin verglacé
Temps compté pour une vie
Naissance d'un bébé
Et sur l'herbier google, ce texte :
Comme un monstre échappé de l’enfer,
Kaminheï le facteur arriva aux premières maisons.
Sur sa schlitte infernale,
Il volait sur la glace, ébouriffait la neige de ses patins,
La levait, même, en nuages de fierté.
Il avait franchi la montagne et vaincu la passe maudite.
Il avait été plus fort, avec son cheval,
Que la nuit mortelle et glacée ;
Plus fin et rapide qu’elle,
Parmi les traîtres rochers ;
Plus puissant même que l’hiver,
Et plus courageux que la Mort.
Les femmes lui offrirent des vivats,
Les hommes, haves, en tricornes et pleins de faiblesse, leur respect.
Cet homme était un Seigneur et sa bête un Lion sans limite.
Dans son sac, brinquebalaient les fioles précieuses :
Il venait de sauver les cinquante malades du village.
Pourtant, le Brave, ne sut se sauver lui-même.
Il mourut le premier : le lendemain à peine.
- La guerre, ma mie, la guerre !
Ce n’est pas avec du courage,
Que l’on arrête... la balle d’un fusil !
Serge de la Torre
Coucou Adamante, les plumes ont fait parler ce cheval au galop...chacune selon ses vues, c'est encore une fois un plaisir, merci à toi, bravo à tous ! JB
RépondreSupprimerTextes riches !
RépondreSupprimerPour moi, la césure au sixième pied est beaucoup plus facile qu'au cinquième ! d'instinct, elle correspond mieux à mon rythme ....
le cheval au galop a animé les plumes sur la feuille ou plus sûrement les doigts sur le clavier.
RépondreSupprimerun petit détail sous le poème de La vieille Marmotte, le lien est invalide car il manque le deuxième i de vieille dans l'adresse du lien
bravo à tous en effet
Je croyais te l'avoir envoyé Adamante
RépondreSupprimerUn cheval aux sabots de vent, fend la bise, il s'est emballé, la neige gicle à chaque foulée, crins en bataille et l'œil fou, il n'entend pas les cris sur son passage, jusqu'où ira sa course ?
Sur la steppe
sous le froid aigre de mars
un bai-brun s'enfuit
Mais il y est Marine, je viens de vérifier. Juste après la Vieille Marmotte.
SupprimerBelle soirée