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mercredi 20 juin 2018

Mon ciel, mercredi, jeudi, vendredi matin


PAGE 115



Et si pour vendredi prochain 

vous racontiez le ciel ?

 ( je publierai vendredi soir )  


Partage des premières pensées qui vous arrivent au premier regard
et  puis les éventuelles association d'idées, réflexions ou méditations 
qui accompagnent ce regard, en accueillant les bruits de l'instant par exemple. 


Mercredi, jeudi, vendredi matin, 
trois jours de découverte à  partager, 
en prose ou autrement,
selon votre ressenti.


Facile !

Une feuille, un crayon 
à garder près du lit pour ne pas oublier 
et, dès le lever, on fonce à la fenêtre, 
 on accueille et on note les impressions.

Facile !
 

Belle semaine les brins, bonne moisson.

Réception des textes dans la journée de vendredi.



jeudi 14 juin 2018

Page 114 Ça sèche !





 
Petit à petit j'ai quitté mes oripeaux
La robe blanche de communiante et de mariée
La robe rouge quand on s'est aimé

La robe grise de monotonie et de mélancolie


Petit à petit j'ai quitté mes oripeaux
Je laisse sur le fil mon fantôme se dessécher
C'est dépouillée l'âme mise à nue
Que je veux m'envoler là-bas dans l'azur







Chemises au vent
Suspendues -
sa vie en rouge

Dire ce qu’elle est, en étant ce qu’elle dit. Silencieusement ses habits la décrivent

Couleurs chaudes
sous la bise légère
elle s’enflamme

Son sourire rouge à lèvres réchauffe le quotidien. Elle l’ensoleille.
Joies, peines, ciel bleu ou grisaille, chacun de ses jours est un oui à la vie.

De l’ocre au rouge
au fil du temps fleurit
son jardin secret



 



Liquettes


Sur un fil, des liquettes flottent
Dans mon jardin de Roussillon
Bordé de falaises ocrées
Qui font mille chapeaux de sable
Où les soirs de fêtes estivales
Les baladines se parent de voiles
Qu'elles laissent au mistral taquin
Quand au matin elles s'esquivent
Dans leur plus simple appareil

Sur un fil des liquettes flottent
Couleur rose et coquelicot
Dans mon jardin de Roussillon





La lessive

J'aime cette image colorée sentant bon la lessive du quotidien quand elle peut sécher au grand air. C'était le temps des vacances. Le point d'ancrage familial parmi d'autres escapades.
Quand de retour de camping rustique, nous faisions une grande lessive.
Quand l'un ou l'une avertissait des premières gouttes, quelques mains se hâtaient de décrocher le linge humide jusqu'à la prochaine éclaircie.
Temps heureux où les voisins ne s'offusquaient pas de ces étendages et qui faisaient le charme des villes du sud même sur les cartes postales.
En regardant cette image plus attentivement, j'imagine d'autres campeurs, qui n'ont pas choisi, faisant sécher leurs vêtements sur des branches faute d'un habitat moins précaire, et qui, coûte que coûte, préservent leur dignité dans ce souci de propreté.
Et cette image en appelle d'autres, faîtes de joyeuses randonnées sur les sentiers du monde, ou d'errances résolues et terrifiées sur les chemins de l'exode.
Et soudain j'ai envie d'écouter Exodus de Bob Marlay.
 
©Jeanne Fadosi, jeudi 31  mai 2018
pour l'herbier de poésies 113










                                           

 Fantômes en cotonnades

Les beaux jours font sortir de nos armoires des costumes empesés de couleurs et d’oublis. 
Spectres vides épris de vent et de soleil

Ils se balancent
Fantômes en rang, perdus
Sous les verts ombrages.

Ils volent comme de vaillants soldats à l’assaut d’un été qui hésite à se montrer

Prudent Ils avancent
Chevaliers de vent portés
Vers de vains combats
Vaincus par les moulins du temps, l’usure des longues trottes et des lessives vigoureuses , ils ne seront rendus à la paix de leur huit-clos sombre que par l’hiver revenu :  les armoires enfin  refermées.

©Serge De La Torre
             http://instantsdecriture.blogspot.fr
             http://decoeuretdencre.blogspot.fr




 

Jour de lessive au soleil



La lessive se balance au vent, sous le soleil, dans cette campagne où les grillons oublient trop souvent de chanter depuis quelques temps.

Caresse du vent
sur les herbes esseulées
mon voisin chante

Comme ils sont gais ces vêtements aux couleurs d’un coucher de soleil, séchant sous le pommier. Ils me parlent de l’été, du voyage, de la lenteur, de la langueur.

Ma pensée chemine
mon regard se retire
un volet claque

Ici, il fut un temps où les vacances bourdonnaient d’abeilles, de chant d’oiseaux. Et l’incessante stridulation des élytres tentait de couvrir la voix de ma mère me criant de mettre mon chapeau.

J’ai toujours sept ans
dans mon cœur de soleil
le vent me nargue

Dansez pour moi habits colorés de juillet, ravissez mes yeux de vos élans retenus par les cintres. Il y a en vous une envie d’envol et en moi le désir de vous suivre, sans but, comme on suit un parfum sur une aile de papillon.



 





lundi 11 juin 2018

Proposition 114


On change de registre, mais c'est toujours la poésie du quotidien.
Prose poétique de l'instant ou haïbun au choix.
Belle semaine à tous.
Adamante


Ça sèche - photo Adamante D













jeudi 7 juin 2018

P 113 Tagore, les fleurs d’antan







" Qui es-tu, lecteur, toi qui, dans cent ans, liras mes vers ?

Je ne puis t’envoyer une seule fleur de cette couronne printanière, ni un seul rayon d’or de ce lointain nuage.

Ouvre tes portes et regarde au loin.

Dans ton jardin en fleurs, cueille les souvenirs parfumés des fleurs fanées d’il y a cent ans.

Puisses-tu sentir, dans la joie de ton cœur, la joie vivante qui, un matin de printemps, chanta, lançant sa voix joyeuse par-delà cent années." 

Rabindranath Tagore



Voilà les réponses, M. Tagore, quelques lettres rien que pour vous, et la joie de les avoir écrites.
Merci, les brins, pour ces textes magnifiques!


Jamadrou



Je ne sais qui je suis, chaque jour je deviens ce que les évènements impriment de caresses ou de blessures.
Aujourd'hui, dans mon jardin sans fleurs, les pivoines dégarnies alourdissent leur fruit, le fuchsia feuille à feuille renaît des morsures du froid de l'hiver et la lavande en bouton attend la fin des orages. Mais au bord de la rue, les pensées de l'automne font toujours la fête.
Sais-tu brahmane d'un autre temps qu'il y a quelques jours, sans connaître tes vers, je contemplais le doux tapis de pétales roses en les reliant à celles des fleurs fanées depuis si longtemps dans la ronde du temps.
Pouvais-tu deviner qu'en un geste, un fragment de seconde, je pourrais en capturer l'image sans avoir à les calligraphier soigneusement de longs moments ?
Que sa vision sur un écran de téléphone provoquerait le sourire malgré notre peine de nous retrouver en un lieu joyeux où la dernière fois nous étions une de plus ?
Qui suis-je ?
Et Toi, poète qui interpelle le lecteur de l'avenir, désignais tu l'humain  et l'humaine lisant ? Imaginais-tu une lectrice ? Savais-tu deviner l'immuable et les métamorphoses du monde ?
J'ai beau ouvrir en grand la porte de mon coeur, je peine à imaginer le devenir de ces mots que je trace en écho, tous ces mots envoyés sur la Toile planétaire, les fleurs des pivoines sans le chant des oiseaux.

©Jeanne Fadosi, jeudi 31  mai 2018
pour l'herbier de poésies 113










Rabindranath Tagore
J'ai écouté ta voix
Avec respect
Admiré cette rose de printemps
Ourlée de lune
J'ai accueilli son parfum subtil
Le temps qui passe ne l'a pas ternie
Au bord du bassin où roucoulent trois oiseaux
L'eau claire source de vie
En notes cristallines
Dit sans cesse son joli chant d'amour
Dans le clair-obscur de nos émotions
Avec ces fulgurances de joie
Toujours vivantes
Qu'il faut à tout prix choyer
Pour les offrir sans partage








 

Parfum du jour :

Cent ans c’était hier
à la page du printemps
mon jardin fleurit

Les fleurs d’aujourd’hui ont perdu le parfum des ans en gardant la beauté des vers qui les chantaient. Le printemps d’hier embrasse celui d’aujourd’hui, les vers se retrouvent, se contemplent, s’étonnent. Les mots sont les mêmes, les rythmes différents.

Un pétale s’ouvre
des vers embaument le jour
sa poésie sans rides

Mon cœur joyeux découvre, au delà des siècles, la joie vivante du poète épousant la renaissance printanière, et son tendre bouquet de fleurs, qui malgré les ans, resplendissent encore du rayonnement d’une plume immortelle.

Jardinier d’amour
nos chemins se croisent
j’hume ton printemps







                                       113 porte-t-il bonheur?




" Qui es-tu, lecteur, toi qui, dans cent ans, liras mes vers ?

Je ne puis t’envoyer une seule fleur de cette couronne printanière, ni un seul rayon d’or de ce lointain nuage.

Ouvre tes portes et regarde au loin.

Dans ton jardin en fleurs, cueille les souvenirs parfumés des fleurs fanées d’il y a cent ans.

Puisses-tu sentir, dans la joie de ton cœur, la joie vivante qui, un matin de printemps, chanta, lançant sa voix joyeuse par-delà cent années."



Rabindranath Tagore


Qui es-tu lecteur, "liseur" de mes tableaux?
Je ne peux t'envoyer ni le parfum de mes fleurs, ni l'esprit du vent qui souffle dans ma jachère fleurie? Pourtant tu reviens et à chaque fois tu laisses trace de ton passage.
Viendras-tu dans cent ans lire ce qui aujourd'hui remplit ma vie et m'emplit moi, d'allégresse?
Peux-tu dès aujourd'hui cueillir le parfum de mes roses et la triste absence  de mes autres fleurs?
Sais-tu combien mon bonheur ne tient qu'au fil de mes pensées, ces petites fleurs pleines de souvenirs, vivaces mais annuelles, cycliques et vivantes parce que traversées par la pluie le vent et le soleil?
Sais-tu tout cela lecteur , le perçois-tu, l'entends-tu à travers mes mots et mes coups de crayon ? 

Puisses-tu ressentir dans ta joie d'être en vie, mon envie à moi de vivre mes émotions au centuple à travers mes écrits.
Puisses-tu ressentir combien est belle la lumière qui précède et qui suit le petit grain qui arrose mes fleurs. Cette luminosité qui donne aux choses la clarté du jamais vu . Cette lueur dans mon regard qui devient neuf et capable de saisir cet instant fugace comme instant magique.

Oui lecteur j'aimerais tant que ce partage ait le sens plein de ce mot magnifique qui veut dire "répartition équitable d'un Tout".
Oui puisses-tu un jour lire mes mots, regarder mes traits et comprendre qui je suis, qui j'étais.

Un jour j'ai vu les roses
j'ai pensé à mes autres fleurs
pivoines
coquelicots
anémones
j'ai dessiné alors
le parfum du jour.






 

Qui es-tu, lecteur ou lectrice de passage ?
Ami. e du passé, esprit du présent, ou de toujours !

Lecteur.trice du matin, lecteur.trice de demain ?
Oh ! Ami.e d’ailleurs ? Compagnon.e de lettres,
 Es-tu libre ? Es-tu plus libre que ne le fut le sage Tagore ?

Sinon trouve ta voie, je te prie !

Bien que nul, comme hier, ne puisse, aujourd’hui, libérer son prochain,
   Ni femme, ni homme, ni amant, ni ami.e - …..
Bien que nul, même, ne puisse vraiment totalement se conduire à lui-même, 
   Bien que tu ne puisses que t’y abandonner…

Je veux te dire, au moins, qu’il existe, le sentier de lumière.
Et y porter tes pas, assurément, tu le peux !

Et parler ce jour, du chemin de poésie nous est un devoir, peut-être.
T’indiquer que là, possiblement se trouve l’un des sentiers, vers un être plus libre !
Te dire d’y courir, sans doute le faut-il !

Alors, quel est-il ce chemin ?

Celui du moindre brin d’herbe, de la moindre rose en bouton.
Celui de la vie qui éclot jusqu’au bout, et qui grandit jusqu’à son terme …
Celui de la mort qui vient un jour, au terme de l’orbe vitale,
Celui de son non-refus, autant qu’il est possible ...

En a-t-on jamais vu, au jardin, des plantes qui secouent le joug de leur devoir,
Le déterminisme de leur essence ?

En a-t-on jamais vu des vivants autres que les humains,
Qui s’interdisent leur croissance, qui nient leur destin ?
L’esprit de l’homme, l’esprit de la femme
Ont parfois ce pouvoir - ou cette possible illusion - :
De tenir loin d’eux, ce qui advient quoi qu’ils fassent.

Devenez aujourd’hui ces fleurs libres qui ravirent le poète il y a cent ans,
Devenez ces brins d’herbe où vous invite la Vie, ce matin.
Devenez donc ces glorieux brins d’herbe où Rivet voit mourir des soleils.

©Serge De La Torre
http://instantsdecriture.blogspot.fr
http://decoeuretdencre.blogspot.fr



 
 
Bonjour, poète,

Le parfum de vos fleurs a traversé l’espace et le temps. Qui sait ce qui nous sépare, vous dans votre passé et moi dans mon présent ? Vos mots sont venus jusqu’ici pour embaumer le lieu où je lis.  Au travers de vos phrases, je perçois ce printemps, pas totalement oublié, qui vous fit penser qu’un jour, si éloignés de vous alors, d’autres liraient vos vers. Je suis au rendez-vous, je respire votre joie, je la fais mienne, et mes mots à leur tour coulent vers l’inconnu.
Quelques lettres, quelques phrases avalées par l’espace qu’il recrachera peut-être, qui sait, un jour plus qu’incertain, au regard d’un hypothétique lecteur. Qu’importe ! Les mots se donnent sans but, tant mieux si quelqu’un les lit, tant pis si ce n’est pas le cas, car tout cela n’est que passage. L’oubli, le vide sont au bout de ce chemin où tout converge et se retrouve.
Nous voilà compagnons de route, poète, sur le sentier des pages qui se tournent et nous emportent loin, là où le temps s’efface pour laisser place au sentiment, à la couleur, à la pensée furtive, glissant sur un rayon de soleil ou s’envolant sur un parfum. Tout est à la fois fugace et intemporel.
Vous êtes-là et ce n’est pas une illusion, certes un souffle nous sépare, mais, je n’en doute pas, ce même souffle nous unit.
Vous êtes si proche dans l’invisible, poète, quand je vous lis à haute voix ces mots qui vous sont destinés, offerts en remerciement de cette cueillette parfumée.
Vos fleurs, sachez-le, ne faneront jamais.

Adamante Donsimoni
En réponse à un poème de Rabindranath Tagore


Tagore - Image BNF

" Qui es-tu, lecteur, toi qui, dans cent ans, liras mes vers ?
Je ne puis t’envoyer une seule fleur de cette couronne printanière, ni un seul rayon d’or de ce lointain nuage.
Ouvre tes portes et regarde au loin.
Dans ton jardin en fleurs, cueille les souvenirs parfumés des fleurs fanées d’il y a cent ans.
Puisses-tu sentir, dans la joie de ton cœur, la joie vivante qui, un matin de printemps, chanta, lançant sa voix joyeuse par-delà cent années." Rabindranath Tagore




 Un clin d'œil à Jamadrou, texte retrouvé dans la Page 56 de l'herbier (sur un tableau de Françoise)


« Je me rappelle qu’un jour dans mon enfance, je faisais flotter un petit bateau en papier sur le ruisseau. C’était par une journée humide de juillet ; j’étais seul et heureux de mon jeu.

Je faisais flotter mon petit bateau en papier sur le ruisseau.

Subitement de gros nuages d’orage s’amoncelèrent, le vent vint en tourbillons et la pluie tomba à torrents.

Des flots d’eau vaseuse submergèrent le ruisseau et coulèrent mon petit bateau.

Amèrement  je crus que l’orage était venu tout exprès pour gâter ma joie ; et qu’il me voulait du mal.



La journée nuageuse de juillet est longue aujourd’hui et je pense à ces jeux de la vie où j’ai toujours été le perdant.

J’allais blâmer ma destinée pour tous les tours qu’elle m’a joués, quand soudain, je me rappelais le petit bateau en papier qui sombra dans le ruisseau. »  Rabindranath Tagore




 


jeudi 31 mai 2018

Information importante



Chers abonnés de l'herbier.

Avec les nouvelles mesures pour la protection des données, j'ai reçu une information me disant que le gestionnaire du blog avertissait les lecteurs mais que je devais confirmer (où? je n'ai pas trouvé.) Je n'ai rien vu de tout cela alors, par sécurité, si vous désirez toujours recevoir les avis de parution, je vous conseille de renouveler votre abonnement. Est-ce en rapport avec cela ? je ne reçois plus l'avis de  vos commentaires dans ma boite e-mail.


Un grand merci à tous de votre fidélité
Adamante





mercredi 30 mai 2018

Pour la page 113 avec R. Tagore




Pas d’image cette semaine, juste un message venu d’un autre temps où l’écrivain s’adressait à nous qui le lisons aujourd’hui.
Je l’ai reçu en cherchant un autre poème et j’ai su que je devais le poster ici. Alors…
Prose poétique ? Haïbun ? C’est comme vous le sentirez.
Pour vendredi prochain si mon retard à vous faire cette proposition ne vous dérange pas.
Belle fin de semaine.



« Qui es-tu, lecteur, toi qui, dans cent ans, liras mes vers ?
Je ne puis t’envoyer une seule fleur de cette couronne printanière, ni un seul rayon d’or de ce lointain nuage.
Ouvre tes portes et regarde au loin.
Dans ton jardin en fleurs, cueille les souvenirs parfumés des fleurs fanées d’il y a cent ans.
Puisses-tu sentir, dans la joie de ton cœur, la joie vivante qui, un matin de printemps, chanta, lançant sa voix joyeuse par-delà cent années. »

Rabindranath Tagore
« Le jardinier d’amour et la Jeune Lune » Gallimard
dernier poème du jardinier d’amour.



 



Compositeur, écrivain, dramaturge, peintre et philosophe. Rabindranath Tagore est né le 7 mai 1861 et décédé le 7 août 1941 à Calcutta, Inde, il est le plus jeune d'une fratrie de 14 enfants.

Issu de la caste des brahmanes pirali de Calcutta, Tagore compose ses premiers poèmes à l'âge de huit ans. À seize ans, il publie ses premières poésies substantielles sous le pseudonyme de Bhanushingho (« le lion du soleil »), et écrit ses premières nouvelles et drames dès 1877. Son instruction à domicile, sa vie à Shilaidaha (où son grand-père a construit une maison de campagne) ainsi que ses voyages font de Tagore un non-conformiste et un pragmatique. Il fait partie des voix qui se sont élevées contre le Raj britannique et il a soutenu comme Gandhi le mouvement pour l'indépendance de l'Inde. Sa vie est tragique - il perd quasiment toute sa famille et est profondément affligé par le déclin du Bengale - mais ses œuvres lui survivent, sous la forme de poésies, romans, pièces, essais et peintures ainsi que de l'institution qu'il a fondée à Shantiniketan, l'Université de Visva-Bharati. (source Wikipédia)

Si vous souhaitez en savoir plus
https://fr.wikipedia.org/wiki/Rabindranath_Tagore