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lundi 3 novembre 2025

La page 250 avec Arnaud Bouchet - la ville -

Bonjour et merci de vos participations. 
Je vous propose une petite pause avant de reprendre avec un réel bonheur.  Adamante

tableau : Arnaud Bouchet -Merci Marine-
Visiter la page fb d'Arnaud :     https://www.facebook.com/arnaud.bouchet




​Se bâtir du rêve


Fantasmagorique... !
Il se dit qu'un jour viendra...


Dans un cadre, au mur
Il a peint le portrait de son rêve
Un palais au mille et une nuits
Qu'il caresse du regard.


Dors bien mon bonhomme
Referme les il était une fois,
Tes livres d'école
Te serviront à devenir grand,
A réaliser peut-être ce rêve.


La vie, telle une cheminée
Qui crache ses nuages gris, noirs
Je sais maman, je sais
Même sur les plus beaux rêves...


Chacun ses espoirs
son beau château en Espagne
Livre à écrire


jill bill
https://jill-bill.eklablog.com


 

∞    💛    


À travers la vitre :



Pluies et brouillard, il regardait la ville en chantier, à travers la vitre de sa chambre d’hôtel. Il la voyait comme une peinture détrempée, inachevée, dégoulinant le long des carreaux…


Tours et cheminées
allaient-elles disparaître –
fausses illusions


Il soupirait, une fois encore, le chantier allait prendre du retard…

Son esprit submergé de questions, se demandait ce qu’il était venu faire ici. Il était désorienté, perdu, coincé dans cette chambre. Il ne savait plus pourquoi il avait accepté de diriger cet ensemble au milieu de nul-part. La pluie ruisselait ainsi depuis trois jours déjà.


Brumes et pluies
au rendez-vous du voyage –
pesante solitude


Il avait pourtant de quoi s’occuper, des dossiers à lire et une montagne de courriers diverses l’attendait dans sa valise toujours close… Le boulot l’accaparait depuis tant d’années, à quoi bon ! La vision de cette ville s’effaçant petit à petit le paralysait… Il décida d’un coup de tourner la page, de transformer sa vie…
Ici, les travaux resteraient inachevés….


Retour sur lui-même
Bien loin de ceux qu’il aimait -
prise de conscience



ABC
https://jardin-des-mots.eklablog.com


 

∞    💛    


La ville



J'ai aimé la ville autrefois

La jeunesse a soif de découvertes, de liberté et de rencontres. Le temps de l'insouciance, de l'amitié, des projets
un peu fous. Entre cours et escapades, le monde semblait nous appartenir.

Toulouse, la Ville Rose, son capitole, le canal du midi et les berges de Garonne, son patrimoine et sa gastronomie,
déjà un peu le sud et son accent chantant, sa gaieté, nos sorties estudiantines bercées par le jazz de Nougaro.

Paris bien sûr et ses merveilles, plurielle, moderne, cosmopolite, tant de coups de coeur à engranger, à faire briller
les yeux.

Puis Bordeaux, entre mer et montagnes, ville d'art et d'histoire, capitale mondiale du vin, plus austère, plus bourgeoise aussi.


Musées et concerts
Légèreté de l'être
La vie devant nous


J'ai choisi aujourd'hui de vivre dans mon refuge nature, loin des bruits discordants, du tumulte, de la foule, de la
pollution. Un retour aux sources où les saisons chantent pleinement, les oiseaux aussi, les insectes y bourdonnent,
tout ce petit monde vit en harmonie dans la quiétude ambiante.
Comme un retour à une enfance joyeuse où tout semblait possible, les jeux en totale liberté, les chemins buissonniers,
nos partages d'écoliers, et cette part précieuse de contemplation et d'émerveillement.


Un rêve secret
Cet autre choix de vie
Harmonie en vert

Balaline 29/10/2025

https://mado.eklablog.net

 

∞    💛    

Paroles de peintre



Mes amis,

J’ai peint cette ville sans chercher à la nommer. Je n’ai rien voulu raconter. Elle vient de loin, de la mémoire plus que du regard. Vous y êtes entrés comme on entre dans un lieu paisible.
En parcourant vos poèmes, j’ai découvert ma peinture sous un autre jour. Vos textes n’ont pas seulement rencontré la toile : ils l’ont traversée, habitée, réinventée. Je me surprends à relire mes propres couleurs à travers vos mots.
Je continue à la regarder, étonné et ravi de ce que vous y avez perçu. Je découvre avec plaisir que le même tableau peut contenir à la fois la gravité et la légèreté, la nostalgie et même le rire.
Merci d’avoir donné vie à mes couleurs. Merci d’avoir montré que peinture et mots peuvent se répondre, se compléter et se réinventer.


Et tout cela, je le résume ainsi :


La couleur des mots
Sur la toile revisitée
L'art se fait partage


Mona
saisons.over-blog.com

 

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 Les Cités que nous avons oubliées



Il fut un temps où les villes respiraient.
Leur souffle montait des pierres, des fontaines, des feuillages suspendus aux balcons.
Mais quelque chose s'est tu.
Un voile gris a recouvert les chants, les rivières, les visages.

Les coupoles pleurent sans bruit.
Leurs larmes glissent le long des façades, mêlées à la suie, aux poussières de nos oublis.

Les arches se courbent non par grâce mais par fatigue.
Elles portent le poids de nos excès, de nos fumées, de nos silences.

Et pourtant au cœur du désastre, une lumière résiste.
Elle s'accroche aux fissures, aux reflets, aux ombres qui dansent encore
Comme si la beauté refusait de mourir sans un dernier poème.

Le peintre n'a pas crié.
Il a laissé ses pinceaux trembler, ses couleurs se dissoudre.
Et dans ce tremblement, il a confié à la toile ce que les mots ne pouvaient dire :
La douleur d'un monde qui s'efface et l'espoir fragile d'un regard qui se souvient.

" Même dans la nuit la plus noire
Il y a une fenêtre qui attend la lumière "

Et lorsque tout semble s'effondrer, lorsque les citées se taisent et que les pigments pleurent,
Il reste encore l'art pour prévenir le monde.


" L'art ne pleure pas le monde
   Il l'alerte "


MARIE SYLVIE
https://mariesylvie.blogspot.com

 

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Villes post-modernes



Il y avait vu la ville
J'avais deviné
Des Babylone modernes


les sanglots de leurs chagrins
derrière les fenêtres closes


©Jeanne Fadosi, vendredi 31 octobre 2025
 https://fadosicontinue.blogspot.com/


et une illustration sonore plus joyeuse de Biglo et Oli : "Bienvenue chez moi" sur leur album La vie de rêve, 2019
Bigflo & Oli - Bienvenue chez moi (Clip Officiel) - YouTube

 

∞    💛    



Le ciel ou le fruit ?



Le ciel ou le fruit?

Aenor hésite , regardant alternativement: à droite, sa robe en brocart de soie, un azur surbrodé de fleurs argentées; à gauche, une merveille en mousseline de soie couleur pêche. Une vraie plume! Au contraire de la première, très luxueuse mais tellement lourde. Indécision! O ennemie!


Le ciel ou le fruit?
indécis, le cœur balance
entre deux beautés


Il y a bal ce soir au château. Le roi a décidé qu’il était temps de marier sa fille. Aussi, Aenor se doit d’être éblouissante, renversante, époustouflante! Elle a décidé d’éblouir le beau Maric de Lasserre

Le ciel ou le fruit?

Au diable le luxe! La princesse, qui de tout temps privilégie sa liberté de mouvement ( au sens propre comme au sens figuré), adopte la légèreté de la robe rose


Piège ensorceleur-
musique, sourire et
rouerie féminine


Martine Madelaine-Richard
https://martinemrichard.fr/blog

 

∞    💛    


La ville, comme un bateau ivre



     La ville, comme un bateau ivre de son aventure, se dresse au firmament de nos incohérences. Les quelques voiles gelées d’un vaisseau fantôme, qui hante nos mémoires et les légendes de marins, se dressent vers le ciel comme pour échapper à la glace d’un pôle induré dans leur mémoire.

     Tout ici semble se déliter en revenant au port. Le voyage d’Ulysse fut long sans doute avant de retrouver le quai, les lézardes ont buriné la pierre. Les cheveux de Pénélope ont blanchi et tant poussé qu’un tissage arachnéen a englouti la tour, bouché le nez des bâtisses. Tout semble confiné dans cet imbroglio que le temps a pris dans ses filets. Si une cheminée crache encore ses relents de charbon, il semble que ce soit pour obscurcir le ciel. L’enfer a le visage des usines.

     Les fenêtres où des astres se sont pendus, se sont perdus, se sont évanouis n’ont plus le désir de s’ouvrir, mais les portes invitent encore à la découverte, il se cache en elles une lueur d’espoir.

     Le parfum des embruns pénètrent par leurs ouvertures, il nous raconte ces infinis qui glissent, tels des anges de lumière, sur la ligne d’horizon, que l’on pressent et qui se cache, de l’autre côté, de l’autre côté...


horizon vibrant
sur l’indéfini des formes
une vie cachée


Adamante Donsimoni - 26 octobre 2025
http://le-champ-du-souffle.blogspot.fr/

 

∞    💛    



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Merci de vos commentaires, ici et sur nos blogs respectifs. De nouveau impossible pour moi de répondre en tant qu'administratrice à vos commentaires, chrome ne veut plus de mon ordinateur (consumérisme de Apple suivi par google !) Adamante