Mystérieuse porte :
« Derrière chez nous , il y a un bois
Ping et pingo, pingo les noix », les enfants chantent cette chansonnette à tue-tête ainsi que :« promenons-nous dans les bois
pendant que le loup n’y est pas… ».
Rassurez-vous le loup n’y a jamais été et ils peuvent aller s’y promener sans inquiétude.
Plaisir d’enfance
parcourir le bois joli –
le loup n’y est pas
Les anciens disent que chaque dimanche quand paraissent chasseurs et chiens, l’accès des bois devient dangereux pour tous, enfants et bêtes…
Mais biches, sangliers, renards et autres lièvres, ont une ruse pour échapper à leurs prédateurs. Profitant des brumes et brouillards de l’automne ils dissimulent leurs passages préférés et se sont ouverts une porte secrète qu’ils franchissent quand ils entendent les chiens aboyer.
Attention danger
les hôtes des bois se cachent -
Les chiens aboient
« Derrière chez nous , il y a un bois
Ping et pingo, pingo les noix »,
les animaux y ont leurs secrets et les anciens continuent à transmettre cette légende.
Animaux malins
en plein cœur du bois joli –
Chasseurs rentrent bredouilles
ABC
https://jardin-des-mots.eklablog.com
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Nos Fées
As-tu vu cette couronne diaprée, en pénétrant dans la forêt de pins, par cette belle journée de novembre ?
Les épines séchées crissent sous nos pieds, les fougères ont bu tous les rayons de l’été, ce petit vent frais et iodé vient de la mer
Un chant profond mêlé au sons lancinants des branches mouvantes, réveille notre enfance.
Des senteurs diffuses
des lumières et des ombres
traversent le bois
- L’arche des fées nous convie
en auréole de bienvenue
Marine Dussarrat
Sur https://dans-les-voiles.over- .com
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Les promenades de monsieur Lucien*
Il ne s'y aventurerait pas seul. Sa brume est devenue trop uniforme. Tant de chausse-trappes sous ses pas le feraient chuter. Il sait gré à ses amis de supporter qu'il ralentisse leur progression en l'ayant accepté dans leur groupe.
Sans amis de cœur
ses murs seraient sa prison
sur ses souvenirs.
Au fil des sorties, il a pris de l'assurance. Ses yeux, moins rivés sur ses pieds et sa canne, osent porter devant. Au fil des semaines, le voile se déchire un peu. Il maudit ses jeunes années à négliger les sorties nature pour consacrer ses dimanches à ses études.
Sa vue s'altérait
il accusait la fatigue
la lumière artificielle
Ses pensées s'émancipent plus loin encore, vers ces années d'école et les jeux dans les prés et les chemins creux, les yeux embrassant l'horizon des collines. Son regard est flou mais son cerveau encore agile. Il fait le lien.
La campagne prodigue
en leçons de choses gratuites
éduquait leur vue.
Le chemin plus net semble lui dire qu'on peut encore maintenir le flou en respect.
Mais que deviendra la vision de ces enfants, nez à quelques centimètres de ces diaboliques petites machines ?
Est-il encore temps
de choisir d'autres chemins
en humanité ?
©Jeanne Fadosi, vendredi 5 décembre 2025
Ce haïbun fait suite à ma page 196 de l'Herbier de poésies : Fadosi continue: Monsieur Lucien
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Instant de contemplation et plénitude en forêt- La Magie du sous-bois.
Les promenades en forêt offrent un bonheur simple à ceux qui savent écouter les arbres qui les escortent, les menant, souvent par chemins de traverse à la découverte de lieux rayonnant de beauté, de calme et tranquillité.
Le chemin qui allait nulle part...ce jour là et que j'empruntai, me mena ainsi dans un havre d'enchantement.
De grands arbres hauts et majestueux, à contempler, qui au comble du silence qui y régnait, mirent mon coeur en émoi.
Les hauts bois jouent
la mélodie du silence-
la forêt secrète
Un paysage enchanteur s'offrait à mon regard.
Au coeur du sous- bois
Entre lumière et ombres
un lac enchanté-
les arbres s'y contemplent
dans un belle euphorie
Le lac semblait assoupi et, pourtant, il était animé de glou-glou joyeux.
Toute la canopée s'en émut, et les oiseaux m'invitèrent à un concert de doux pépiements.
Des trouées de soleil perçaient dans le sous-bois, créant une atmosphère vaporeuse et le décor me fit penser à une toile impressionniste.
Je m'enfonçais avec ravissement dans cette forêt mystérieuse avec laquelle je me sentais en communion.
"La Nature est un temple où de vivants piliers
Laissent parfois sortir de confuses paroles;
L’homme y passe à travers des forêts de symboles
Qui l’observent avec des regards familiers.
(.../...)
Les parfums, les couleurs et les sons se répondent.
II est des parfums frais comme des chairs d’enfants,
Doux comme les hautbois, verts comme les prairies". Baudelaire
"Je nageais dans un pur bonheur. Tous mes sens étaient en éveil, la senteur du mucus et l'humidité des fougères prolongeait le plaisir.
(.../...)
Tout parle, tout me plaît sous ces voûtes tranquilles" Chateaubriand
J'ai aimé cette balade en forêt car elle m'a vivifiée, je me sentais en communion avec la Nature.
La forêt profonde
s'y perdre et s'y retrouver-
un instant suspendu
Claudie Caratini -(commentaires sur ce blog)-
Le 05/12 2025
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L’arche de la forêt
Qu’un éclat de lumière traverse la forêt et mon pas curieusement s’allège. Il semble que les parfums, jusque là endormis, s’éveillent. Les pins s’enchantent, ils libèrent leurs effluves de résine qui s’élancent vers le ciel comme une ode à ses bienfaits.
J’accueille ces senteurs comme on accueille la vie lorsque l’on attend rien et que l’on est ouvert à tout. C’est là la magie sylvestre qui s’exprime au travers du silence. À peine si le léger crissement de mes chaussures sur le tapis forestier évoque ma présence, je me fond dans le décor. Je suis un arbre qui bouge, traversée par l’ardente sève du vivant.
Me voici prête à passer le seuil du réel pour pénétrer le rêve. Je le pressens, il suffirait d’un pas, juste un pas pour que s’accomplisse un miracle. Est-ce une illusion ? l’air tout autour de moi se met alors à vibrer jusqu’à matérialiser une arche rayonnante m’invitant à la franchir.
Une voix au fond de moi murmure : « Suis le chemin, va ! »
Un pas, juste un pas ! Derrière le passé, devant l’inconnu, dans l’instant le désir fou de pénétrer le monde idéal, de réaliser mon conte personnel, d’expérimenter la liberté qu’offre tout saut dans le vide.
Passer la porte ! Avancer en confiance sans attache ni crainte. Un pas, juste un pas.
traversée du miroir
rencontre de l’inconnu
le cœur battant.
Adamante Donsimoni -7 décembre 2025
http://le-champ-du-souffle.blogspot.fr/
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Au-delà de la brume
Les légendes racontent que les forêts seraient habitées ?
Je n'y croyais pas, et pourtant...
Un jour en balade dans la forêt,
Je découvre le sentier coupé par un rideau de brume,
Avec en son milieu, une grande trouée.
Le chien s'arrête net,
Et vient se réfugier derrière moi en gémissant.
Je m'arrête aussi,
Figée devant cette trouée.
Des chuchotements étranges me parviennent,
Les arbres semblent me faire signe,
Des ombres glissent lentement à leurs pieds,
Les feuilles mortes craquent sous leurs pas.
Un malaise s'empare de moi.
Quel mystère se cache au-delà de ce rideau brumeux ?
Je n'ose plus avancer.
J'ai peur de passer cette porte-là.
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Petit œil de cerf
Pas par la forêt,
Pas par la clairière,
Petit œil de cerf,
Tu ne t’échapperas.
Ni par la rivière,
Ni par le sous-bois,
Petit œil de cerf,
Tu ne t’échapperas.
Petit œil de cerf,
Tu ne t’échapperas,
Tu ne t’en iras pas,
Car ici, c’est chez toi.
Mona
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Le charme de l'heure
Le chant des jeunes pins
Aussi doux que la source
Le charme de l'heure
Sous l'écorce rugueuse
Légers frissons des sèves
Terre eau lumière
Aller sous les frondaisons
Leur vie secrète
Sans bruit la vie racines
Juste un émerveillement
Balaline 05/12/2025
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Forêt des mystères
Spectre opaque
Comme une arche,
Une porte ouverte, un piège, étrange...
J'hésite soudain à avancer
Moi qui allais aux champignons
Ici pour la première fois.
Esprit de la forêt, es-tu là...
Belle au bois dormant, est-ce vous ;
Pierre, le loup, le P'tit Poucet... !?
Silence de mort !
Et ce chemin
Qui mène je ne sais où
Vers un vieux cimetière, hanté, peut-être...
Bah, je gère, suis-je fou
J'ose, enfin... non, pas vraiment...
La brume du fond drape l'invisible
Et si, elle m'ensevelissait une fois la porte franchie...
Une gamine en rouge me dépasse
Sautillante telle une Perrette... suivie de son chat, botté !
Je me pince, cette forêt m'en compte
Et la blanche neige se met à tomber...
Forêt des mystères
s'en faire tout un cinéma
Refermer la page
jill bill
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Marie SylvieÀ Travers Mes Yeux
Je vois comme on rêve.
Le monde s'approche
Puis s'éloigne
Comme une marée de contours incertains.
Sans lunettes,
La forêt devient peinture
Les arbres des ombres en mouvement
Le sentier une intuition.
Avec lunettes,
Le détail surgit
Les nervures d'une feuille
La danse précise d'un rayon de soleil
Le grain du sol qui accueille mes pas.
Mais ce n'est pas une opposition
C'est une oscillation
Une respiration entre deux états du réel.
Le flou n'est pas un manquement
C'est une offrande.
Il me donne le droit de ne pas tout voir
De laisser les choses être
Sans les nommer.
La netteté n'est pas la supériorité
C'est une caresse.
Elle me permet d'entrer dans le monde
De lire ses signes
De suivre ses lignes.
Entre le flou et la netteté
Le regard ne choisit pas
Il apprend à habiter la présence
Et moi
Je suis celle qui traverse les deux.
Je suis le seuil
Le regard qui choisit
Ou qui accepte.
Cette photographie
C'est ma vision incarnée.
Un tunnel vers le centre
Où tout devient clair
Parce que tout autour s'efface.
Et dans ce centre
Je me retrouve
Ni floue ni nette
Mais présente.
Dans le flou des bois
Un sentier se fait lumière
Je m'y reconnais.
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Merci de vos commentaires, ici et sur nos blogs respectifs. De nouveau impossible pour moi de répondre en tant qu'administratrice à vos commentaires, chrome ne veut plus de mon ordinateur (consumérisme de Apple suivi par google !) Adamante