La loco internet de retour, voici la page.
Entre soleil et lune
La vie jongle avec la lune et le soleil
Le ciel clair à l'un, le ciel sombre à l'une
Elle fait se coucher l'astre du jour
Pour faire se lever l'astre de nuit...
A chacun sa lumière, néon ou réverbère...
Et la mort prend la vie, dernier soupir,
Et la nuit en redonne, premier cri...
Vie magicienne
équilibriste, jongleuse
Elle est artiste
Chamboule tout :
Comme un jeune enfant qui cherche à comprendre le temps, hier, aujourd’hui, demain, leurs repères s’embrouillent. Quand une planète joue au chamboule tout, les autres tournent de travers.
Cul par-dessus tête
bleu et vert s’entremêlent
à quoi joue notre terre ?
Mars, venus, soleil et lune, sur la corde raide de l’espace, recherchent l’équilibre. Eux ne recherchent plus rien, tandis que tout s’écroule, s’envole ou se noie, ils espèrent.
Au fil des jours
y a-t-il encore une lumière
sous leur toile de tente ?
Les couleurs de la vie sont si belles, quand elles existent encore.… Dans la nuit, le vent chassera-t-il les nuages pour que brille la lune et que, demain, se lève le soleil ?
A cœur perdu
dans un ciel sans étoile
l’espoir de l’aube
POM POM LUNE
Pom pom lune
Pomme d'api
Pom pom pom
Tourne tournoie
Autour du globe
Les pieds en l'air
La tête en bas
Pomme sucre
Citronnée
Sans tralala
Je reviendrai
Encor vers toi
Quand le temps sera
Moins froid
Si tu me prends
Dans tes bras
Cette fois
Pom pom lune
Pomme d'amour
Redis moi
Sans détours
Tes toujours
«J'ai besoin de la lune pour lui parler la nuit»... Manu Chao
Dans ma besace
J'emporte dans ma besace des milliers de couleurs, des oranges bien mûrs, les verts du blé en herbe,
tous les jaunes lumière pour embellir le soir autour d'un feu de camp quand ronronne la mer sous
l'étoupe des nuages, que le bleu du matin s'est perdu en chemin
Mon pas se veut dansant
ma voix parle au silence
aux arbres des forêts
aux oiseaux endormis
à la magie du ciel
où voguent nos planètes
de Platon à Saturne
et puis à Jupiter
Je peins de belles rencontres aux sourires enjôleurs, des poètes au grand coeur, des âmes funambules
légères comme papillons et puis des ronds dans l'eau, des lignes de survie, des éclats de bonheur sur
des visages d'enfants
Voyez comme tout s'enlace
dans cette multitude
non ce n'est pas un rêve
il est permis de jouer
de refaire le monde et de le partager
21 octobre 2021
http://leblogdelavieillemarmotte.over-blog.com/
Sisyphe et le soleil
Il avait fallu que l'espèce des humains mettent le ciel en colère tant et tant que cette fois la tempête, devenue ouragan n'en finissait plus. Tant et si bien que le soleil en personne finit par choir aux pieds de Sisyphe, juste derrière son rocher. Son père Éole ne contrôlait plus rien.
Et tout le jour noir
et toutes les nuits pareilles
il suivait sa pente.
Les humains n'y voyaient plus rien et ne croyaient plus en rien. Il devenait urgent de trouver une solution. Sisyphe eut alors l'idée d'organiser un concours qui récompenserait la meilleure solution pour renvoyer le soleil au centre de leur univers.
Et ils cogitaient
plans et maquettes par milliers
fourmillaient d'idées.
Une marmotte de la montagne qui aurait bien voulu dormir tout l'hiver, en quelques coups de pinceaux fabriqua une catapulte. Il suffisait de laisser le rocher et le soleil descendre en le guidant vers l'engin.
Une nuit de pleine lune
tous les éléments ensemble
lancèrent le soleil
loin vers le milieu du ciel
des nuits noires et des jours clairs.
Boules en folie
Du ciel, un angelot observe l’agitation de la terre, le bébé joufflu des nuages, auréolé de blanc, doigt levé, compte les points
dans le bleu Chagall
une lune un peu perdue
toque à la fenêtre
En bas, une petite boule aux joues rouges poursuit sa mère en pouffant, elles glissent sur le grand toboggan du ciel qui file vers la mer. Une autre auparavant a basculé dans le vide, elle a perdu la course
là un grand fourbi
accueille les malchanceux-
le vent a soufflé
Depuis la nuit des temps, le jeu se continue. L’un poursuit l’autre et je me demande s’ils arrivent à se rattraper ou à rattraper quoi que ce soit.
le plaisir du jeu
c’est sans doute ça le but
l’amour et la joie.
Bravo les brins, divers et varié sur une même peinture... on ne s'y ennuie pas, amitiés, JB
RépondreSupprimerah ces caprices des techniques ! Quelle belle page encore réunie ici !
RépondreSupprimerJe suis saisie en réécoutant "Si l'espoir" de Bernard Lavilliers et Jeanne Cherhal, en la comparant à celle qui a été mise en ondes pour son nouvel album "Le cœur du monde".
RépondreSupprimerTerrible constat et raccourci de ces courtes dernières années !