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mercredi 24 novembre 2021

La page 185


La loco internet de retour, voici la page.






Entre soleil et lune



La vie jongle avec la lune et le soleil

Le ciel clair à l'un, le ciel sombre à l'une

Elle fait se coucher l'astre du jour

Pour faire se lever l'astre de nuit...


A chacun sa lumière, néon ou réverbère...


Et la mort prend la vie, dernier soupir,

Et la nuit en redonne, premier cri...


Vie magicienne

équilibriste, jongleuse

Elle est artiste



jill bill









 

Chamboule tout :


Comme un jeune enfant qui cherche à comprendre le temps, hier, aujourd’hui, demain, leurs repères s’embrouillent. Quand une planète joue au chamboule tout, les autres tournent de travers.


Cul par-dessus tête

bleu et vert s’entremêlent

à quoi joue notre terre ?


Mars, venus, soleil et lune, sur la corde raide de l’espace, recherchent l’équilibre. Eux ne recherchent plus rien, tandis que tout s’écroule, s’envole ou se noie, ils espèrent.


Au fil des jours

y a-t-il encore une lumière

sous leur toile de tente ?


Les couleurs de la vie sont si belles, quand elles existent encore.… Dans la nuit, le vent chassera-t-il les nuages pour que brille la lune et que, demain, se lève le soleil ?


A cœur perdu

dans un ciel sans étoile

l’espoir de l’aube


ABC











POM POM LUNE



Pom pom lune

Pomme d'api

Pom pom pom

Tourne tournoie

Autour du globe

Les pieds en l'air

La tête en bas

Pomme sucre

Citronnée

Sans tralala

Je reviendrai

Encor vers toi

Quand le temps sera

Moins froid

Si tu me prends

Dans tes bras

Cette fois

Pom pom lune

Pomme d'amour

Redis moi

Sans détours

Tes toujours



 Marine Dussarrat

«J'ai besoin de la lune pour lui parler la nuit»...   Manu Chao



                        























Dans ma besace


J'emporte dans ma besace des milliers de couleurs, des oranges bien mûrs, les verts du blé en herbe, 

tous les jaunes lumière pour embellir le soir autour d'un feu de camp quand ronronne la mer sous 

l'étoupe des nuages, que le bleu du matin s'est perdu en chemin


Mon pas se veut dansant

ma voix parle au silence

aux arbres des forêts

aux oiseaux endormis

à la magie du ciel

où voguent nos planètes

de Platon à Saturne

et puis à Jupiter


Je peins de belles rencontres aux sourires enjôleurs, des poètes au grand coeur, des âmes funambules

légères comme papillons et puis des ronds dans l'eau, des lignes de survie, des éclats de bonheur sur 

des visages d'enfants


Voyez comme tout s'enlace

dans cette multitude

non ce n'est pas un rêve

il est permis de jouer

de refaire le monde et de le partager


Balaline

21 octobre 2021

















http://leblogdelavieillemarmotte.over-blog.com/











 






 

Sisyphe et le soleil


Il avait fallu que l'espèce des humains mettent le ciel en colère tant et tant que cette fois la tempête, devenue ouragan n'en finissait plus. Tant et si bien que le soleil en personne finit par choir aux pieds de Sisyphe, juste derrière son rocher. Son père Éole ne contrôlait plus rien.


Et tout le jour noir

et toutes les nuits pareilles

il suivait sa pente.


Les humains n'y voyaient plus rien et ne croyaient plus en rien. Il devenait urgent de trouver une solution. Sisyphe eut alors l'idée d'organiser un concours qui récompenserait la meilleure solution pour renvoyer le soleil au centre de leur univers.


Et ils cogitaient

plans et maquettes par milliers

fourmillaient d'idées.


Une marmotte de la montagne qui aurait bien voulu dormir tout l'hiver, en quelques coups de pinceaux fabriqua une catapulte. Il suffisait de laisser le rocher et le soleil descendre en le guidant vers l'engin.


Une nuit de pleine lune

tous les éléments ensemble

lancèrent le soleil


loin vers le milieu du ciel

des nuits noires et des jours clairs.


©Jeanne Fadosi, samedi 20 novembre 2021

 




 

Boules en folie



Du ciel, un angelot observe l’agitation de la terre, le bébé joufflu des nuages, auréolé de blanc, doigt levé, compte les points


dans le bleu Chagall

une lune un peu perdue

toque à la fenêtre


En bas, une petite boule aux joues rouges poursuit sa mère en pouffant, elles glissent sur le grand toboggan du ciel qui file vers la mer. Une autre auparavant a basculé dans le vide, elle a perdu la course


là un grand fourbi

accueille les malchanceux-

le vent a soufflé


Depuis la nuit des temps, le jeu se continue. L’un poursuit l’autre et je me demande s’ils arrivent à se rattraper ou à rattraper quoi que ce soit. 


le plaisir du jeu

c’est sans doute ça le but

l’amour et la joie.


Adamante Donsimoni



 








3 commentaires:

  1. Bravo les brins, divers et varié sur une même peinture... on ne s'y ennuie pas, amitiés, JB

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  2. ah ces caprices des techniques ! Quelle belle page encore réunie ici !

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  3. Je suis saisie en réécoutant "Si l'espoir" de Bernard Lavilliers et Jeanne Cherhal, en la comparant à celle qui a été mise en ondes pour son nouvel album "Le cœur du monde".
    Terrible constat et raccourci de ces courtes dernières années !

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Merci de vos commentaires, ici et sur nos blogs respectifs. Adamante