Petit rappel, sur l'herbier pas de rime ni de versification, pour la révision c'est ici :
mais aussi et toujours en haut de chaque page
Les
amoureux du dimanche...
Alphonse
aimait emmener la Martine au lac, la petite évasion dominicale sans même louer
une barque. Près de ses flots, sur le rivage sa chérie et lui, le temps
suspendait son vol et sous la brise parfumée, ils déjeunaient en paix, de peu
cher. Parfois il se prenait à tailler un roseau en flûte pendant qu'à la coupe
elle sirotait son vin de coteau, le regard bleu dans le vague.
Alphonse
aimait la Martine, la Martine aimait le lac où ils coulaient quelques douces
heures, entre le printemps et l'automne, lui laissant tomber des mots de
Lamartine.
Ô
temps, ô lac...
Les
plus beaux de nos jours...
Oublieux
du reste
Quand
le métier d'artiste rame
Et
que vogue la galère...
Alphonse,
comédien, avec et sans cachet, à vivre alors au crochet.
La
Martine, pharmacienne, dedans à plein temps.
Entre
chien et loup ils pliaient bagages pour reprendre le cours de leur vie.
Un
au revoir, un moment à se retenir, puis des silhouettes qui s'effacent, sans
trace, chacune de leur côté.
Père
ne voulant pas d'un Alphonse pour sa Martine, mère non plus !
A
un saltimbanque, nuage au tableau, on préfère un banquier.
En
attendant, ils fermaient les yeux en lui ouvrant la porte le soir...
jill
bill
Cadre
noir
pour
escapade blanche -
reflets
dans le lac
À
travers l’œil de bœuf, le carcan de sa vie s’évade. Sur la chaîne de ses
pensées, les nuages dansent, en s’éclaircissant.
Mouvance
à l’horizon
De
saute-mouton en saute-nuage
s’enchaînent
les sommets
le
lac calme le jeu
fausse
torpeur
Comme
un obstacle infranchissable, une barrière aquatique, ses idées sombrent en
brasses coulées. Il ne sait pas nager...
Entre
lac et monts
Dame
Nature en deuil
camoufle
ses angoisses
La
nuit le plonge dans la perte de ses illusions. Dernière chance d’un sursaut, le
vent chassera-t-il la grisaille de l’instant ? Son regard se heurte à
l’horizon. Il espère des lendemains plus avenants.
ABC
Sur le
lac du temps immobile
le
regard flotte,
vide
de pensées,
cœur
lourd
d'une
attente en territoire inconnu
entre
ici et ailleurs
ici et
nulle part.
Entre
espoir et abandon,
au
bord du désespoir.
Sur le
lac du temps immobile,
la vie
suspendue
à
l'inattendu.
©Jeanne
Fadosi
Sur
le lac d'argent
La
nuit
approche
Flottent
et s'étiolent
Les
angoisses
les
envies
La
complainte
d'un violon
Clame
l'amour perdu
L'absence
Indifférente
la vie passe
Tout
se tait à la fin
Toujours
tu me manqueras
Toujours
je t'attendrai
Mon
petit farfadet
Marine
D
Le
lac
Il
s’étire entre terre et ciel, il balance doucement les reflets moutonneux et
sombres des nuages
Loin,
à l’horizon
quelques
sommets, la neige
et
là-bas, le froid
Les
buissons impassibles observent du rivage le flot ininterrompu de ces porteurs
d’eau, voyageurs infatigables qui traversent les airs, masquent le soleil.
La
terre humide
se
transforme, voici la boue
aux
pieds des herbes
Nul
ne se risque sur les rives. Le lac médite sa nature profonde dans le silence
d’un hiver trop mouillé.
©Adamante
http://le-champ-du-souffle.blogspot.fr/
Elle
ELLE
semble si docile
Apaisée
Attentive
à
la plaine argentée étendue à ses pieds.
Son
échine est offerte
aux
caresses des nuages
au
bruissement des vents
aux
regards envieux grimpant jusqu'à ses cimes.
Et
nous marchons encore
dans
ce silence blanc
aux
vastes solitudes
l'esprit
nu et fiévreux
à
la conquête de la grâce.
Balaline
Trouver le calme dans mon paysage d'âme
Trouver
le calme dans son paysage calme
Fuir
ceux qui nous critique et nous blâment
Je
clame haut et fort, sur mon blog, je déclame
Mes
acrostiches, mes poèmes, je m'enflamme
Je
suis une fille de feu de Nerval, je suis flamme
Je me
brûle souvent à cause des gens infâmes
J'aime
les oriflammes, devant l'art, je me pâme
Achetez
mes livres, je proclame
Je le
demande, je vous prie, je réclame
Pour
trouver le calme dans mon paysage d'âme
Laura VANEL-COYTTE
Bonsoir Adamante, merci à Marine et à toutes... un bravo, Lamartine ne dirait le contraire... bon vendredi la compagnie, JB
RépondreSupprimerMerci à toutes pour cette nouvelle page, j'ai beaucoup aimé.
RépondreSupprimerPasse une douce journée.
Une photo , une ambiance et des plumes, une page dense et belle !
RépondreSupprimerUne page quelques brins et autant de regards pluriels.
RépondreSupprimerPeux-tu rectifier le 2e vers de Laura ?
"Fuir ceux qui nous critiquent et nous blâment"
Que Laura ne m'en veuille pas? je fais souvent des fautes d'orthographe aussi, c'est juste pour ne pas induire en erreur trop longtemps des lecteurs peu sûrs de l'orthographe.
Hier j'ai de bonne foi recopié une information d'un grand media où il était écrit douze ans au lieu de douze mois. Cela m'avait surpris pourtant.